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11 décembre 2012

La lutte continue !!!

Déclassement des travailleurs sociaux, ça suffit !

Agissons pour la reconnaissance des qualifications et la revalorisation salariale !

 

article travail social decembre 2012 6 Déc .pdf

   

C'était avant :

 

 

L'accord sur la réforme de la grille de la Fonction publique du 9 février 1990, dit « accord Durafour », intégrait les professionnels du social et de l'éducatif, diplômés d'état, dans un Classement Indiciaire Intermédiaire – CII -, situé entre la catégorie B et la catégorie A.

 Cette grille, mise en place en 1992, considérée comme transitoire suite aux mobilisations sans précédent des assistants sociaux et éducateurs spécialisés, devait permettre à terme l’accès à la catégorie A.

 

Depuis :

 

Le 21 février 2008, 4 organisations syndicales (CFDT – UNSA – CFTC et CGC) de la fonction publique sur 8, ont signé avec le précédent gouvernement un mauvais accord salarial, entérinant une perte de pouvoir d’achat etincluant le projet de réforme de la catégorie B.  

 Un Nouvel Espace Statutaire (NES) en catégorie B était ainsi crée.

Les projets de décrets de la filière médico-sociale qui en découlent, ont pu être plusieurs fois reportés de l'agenda de l'ancien gouvernement grâce aux importantes mobilisations unitaires des professionnels.

 

Car s'ils devaient être publiés, cela signifierait :

- maintien en catégorie B

- importante régression salariale

- allongement de la durée de carrière

 

 

Présentés par le nouveau gouvernement au Conseil Supérieur de la Fonction Publique Territoriale (CSFPT) du 3 octobre 2012 pour les cadres d'emplois de la filière médico-sociale : Educateurs Spécialisés, Assistants Sociaux, Conseillers en Economie Sociale et Familiale, Educateurs de jeunes Enfants, ces projets ont toutefois reçu un avis défavorable.

 

 

Un vœu du CSFPT demandant au gouvernement l'ouverture de négociations sur cette filière a même été formulé.

 

Maintenant les engagements doivent être tenus :

 Ce dossier doit être étudié le 14 décembre lors de la thématique « parcours professionnels » de l' « agenda social ».

L'actuel Chef de l'Etat, son Premier Ministre, la Ministre des Affaires Sociales et de la Santé, le Ministre du Travail, de l’Emploi et du Dialogue social et le Président de l'Assemblée nationale soutenaient les revendications des travailleurs sociaux lorsqu'ils étaient dans l'opposition. C’est maintenant le temps des actes.

 

Agissons !

 

Lors des réunions de l'Intersyndicale des 25 octobre et 26 novembre dernier, la FSU, s'est montrée disponible et volontaire pour construire les mobilisations unitaires pour obtenir :

- le reclassement en catégorie A des assistants socio-éducatifs et des éducateurs de jeunes enfants.

- la reconnaissance des qualifications et des responsabilités par une grille indiciaire allant de l'IM 349 à 798.

- l'homologation au niveau II français des Diplômes d'Etat obtenus après 3 ans d'études supérieures.

C'est sur ce socle revendicatif que le

SDU13-FSU continuera d’agir !

 

07 décembre 2012

La FSU

La Fonction publique, une charge ? Non une chance !

Prenez la parole !

Alors que nombre de concertations sont ouvertes, la FSU estime indispensable de donner la parole à tous les agents de la Fonction publique et des services publics.

PNG Il nous revient de dire quelles sont aujourd’hui les priorités pour la Fonction publique et pour les personnels. Comment améliorer le fonctionnement des services ? Comment répondre mieux aux besoins de la population ? Comment améliorer les conditions de travail des personnels ?

Prenez la parole ! En répondant à notre questionnaire, vous apporterez en quelques minutes votre contribution. Elle est précieuse. Elle permettra à la FSU de porter encore plus haut et fort nos exigences pour faire avancer le service public et la Fonction publique !
Télécharger le questionnaire papier
Voir et télécharger les visuels de la campagne

01 décembre 2012

Pétition nationale de la FSU

Augmenter nos salaires :

Une exigence sociale forte et légitime !

Monsieur le Président,
Madame la Ministre de la Fonction Publique,

Les politiques salariales dans la Fonction Publique, passées et actuelles, sont désastreuses. Elles entraînent de jour en jour les agents dans une spirale permanente de dévalorisation et de déclassement salarial, amenant ainsi une part de plus en plus grande d’entre eux dans une situation économique difficile.

Depuis 2000, c’est 13% de pouvoir d’achat perdu. 20% des agents sont payés au SMIC, les qualifications ne sont plus respectées et reconnues ! Et dans le même temps, les politiques indemnitaires ont joué contre l’emploi et les solidarités.

La juste rémunération du travail des agents publics aurait de plus un effet positif sur la relance économique, participerait activement au financement de la protection sociale et apporterait in fine une contribution supplémentaire pour les recettes de l’Etat. L’austérité n’est pas la solution, elle est au contraire un amplificateur de la crise comme le montre l’exemple des pays européens engagés dans cette voie !

Augmenter les salaires dans la Fonction publique, c’est possible mais cela passe par une autre politique fiscale mettant à contribution tous les revenus et visant plus de justice.

C’est pourquoi nous exigeons une mesure générale immédiate, la suppression de la journée de carence et l'ouverture de véritables négociations sur :
1. La revalorisation de la valeur du point d’indice (gelé depuis 3 ans), son indexation sur les prix, des mesures de rattrapage des pertes ;
2. Un salaire minimum à 1600 € net ;
3. La reconstruction de la grille avec en première mesure, une augmentation uniforme de 50 points ; des carrières linéaires déconnectées de l’évaluation et d’un pseudo mérite ;
4. La revalorisation salariale des filières féminisées, bien moins rémunérées ;
5. L’intégration des indemnités dans le salaire sous forme indiciaire.

Signez massivement la pétition en ligne :

http://www.fsu.fr/petitions/?p=3

29 novembre 2012

Action syndicale contre le jour de carence

CGT - FO - CFTC - FSU

 

 

LETTRE OUVERTE

AU PERSONNEL

adressé au Président du Conseil Général 13

 

OBJET :Circulaire ministérielle du 24 février 2012 « journée de carence ».

 

Monsieur le Président,

 

Les organisations syndicales représentatives du personnel du Conseil Général des Bouches du Rhône vous demandent un rendez vous dans un délai raisonnable au sujet de l’application du jour de carence dans notre collectivité.

 

Depuis la Conférence sociale des 9 et 10 juillet derniers, la circulaire ministérielle du 24 février 2012 est en débat au niveau national entre les organisations syndicales de la fonction publique et l’ensemble des employeurs publics.

Actuellement des concertations ont lieu et le devenir de la journée de carence est examiné.

 

Nous vous demandons par la présente la suspension de ce dispositif tant que ces concertations n’ont pas débouché sur une décision définitive.

Nous vous demandons de nous recevoir afin d’aborder cette question.

 

Dans l’attente de ce rendez-vous, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de nos cordiales salutations.

 

   Cette lettre ouverte sera distribuée Mardi 4 Décembre.

 

courrier jour de carence.pdf

21 novembre 2012

Journée d'action du 21 novembre

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Fête des Droits de l'Enfant

La mobilisation de ce jour a été un succès.

Psychologues, assistantes sociales, éducateurs étaient présent pour soutenir notre action.

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Seul point noir le Président Guérini n'à pas reçu de délégation.

La lutte continue sur les mêmes revendications !!!

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Travailler dans le cadre de la mission Protection de l’Enfance doit rester le choix du professionnel ;

Garantir de pouvoir travailler en binôme et d’inscrire son intervention sur la durée ;

Offrir des espaces de travail nécessaire au travail d’équipe, des temps de formation et de supervision ;

Faire porter l’effort du Département sur une politique ambitieuse de l’accueil  au sens complet du terme tant sur le plan qualitatif que quantitatif ;

Redonner à l’enfant sa place centrale et lui garantir une pérennité d’intervention et une stabilité des référents (projet pour l’enfant, contrat jeune majeur…) ;

Renforcer les équipes affectées à l’accompagnement de l’enfant confié ;

Des conditions de travail décentes respectant l’éthique, l’intégrité physique et morale des professionnels ;

La création de places dédiées à un accueil digne de l’enfant, de ses besoins, de son handicap, de ses difficultés spécifiques ;

L'application stricte des 54 articles de la Convention Internationale des Droits de l'Enfant.

20 novembre 2012

Droit des enfants

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

 

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PROTECTION DE L’ENFANCE :11ème journée de l’enfant : les professionnels se mobilisent !
 

Le Conseil Général des Bouches du Rhône s’offre sa journée de Fête de l’Enfant le 21 novembre 2012.

Cette vitrine annuelle de la politique de communication du Département, sensée célébrer la Charte Internationale des droits  de l’enfant sert d’alibi depuis 11 ans  à la Collectivité, mais ne trompe  plus aucun professionnel ou association en charge de la Protection de l’Enfance, mission première du Département.

 

Depuis trois ans, les professionnels en charge de la mise en œuvre de la mission de Protection de l’Enfance a sein du Conseil général des Bouches-du-Rhône, alertent leur collectivité sur l’urgence à redonner  à cette mission un caractère incontournable, à doter les professionnels de conditions  de travail respectant leur pratique et leurs modes d’interventions et, enfin et surtout, à placer l’enfant au cœur de nos interventions.

En avril dernier, en acceptant une rencontre de nos organisations syndicales et du personnel en charge de la Protection de l’Enfance, Monsieur Amiel, conseiller général délégué à la Protection de l’enfance avait permis aux équipes de reprendre confiance en un processus de négociations que nous souhaitions établir avec notre administration.

Nous avions pu exprimer le caractère urgent d’agir pour un repositionnement de la mise en œuvre du travail social dans le cadre de l’exercice de la Mission de Protection de l’Enfance.

Après plusieurs courriers de relance et devant la  situation des enfants et des professionnels qui dans bien d’endroit se dégrade un peu plus tous les jours, nous avons décidé de lancer un signe fort à notre collectivité en s’invitant à la journée « Fête tes droits » dont le titre mystérieux s’intitule : « Tu seras mon prince …ou pas ».

Les conséquences redoutables des modes d’organisations, matériels et financiers et des  logiques comptables et gestionnaires place en première victime les enfants confiés au département.

 

Fidèles à nos engagements, nous ne serons jamais  les témoins silencieux de ces dérives.
 

Une distribution de tract aux participants à cette journée sera faite dés 10h au conseil général, une demande de rendez-vous est sollicitée avec M. Guérini.

 

Nous vous attendons dés 11h sur le parvis du Conseil général et restons à votre disposition.

12 novembre 2012

Congrès National du SNUCLIAS FSU

Tous les 3 ans le SNUCLIAS FSU organise son congrès. Les 16, 17, 18 et 19 octobre nous étions à PARENT dans le 63.

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En cliquant sur ces liens vous aurez :

resolution_d-orientation_definitive-1.pdf

resolution_Unifier_la_FSU_a_la_Territoriale.pdf

motion_travailleurs_sociaux_V3-2.pdf

motion_contrat_d_avenir.pdf

motion_ex_droite.pdf

motion_reforme_de_l_etat_decentralisation.pdf

Bonne lecture

08 novembre 2012

Acte III de la Décentralisation

Le SDU-13 FSU intervient auprès du Préfet sur l'acte III de la décentralisation.

En ligne la motion d'actualité votée au Congrès national de Parent (63).

 Réforme de l’Etat et nouvel « acte III » de décentralisation

 Les grands principes retenus ont été annoncés par F. Hollande devant le Sénat le 5 octobre 2012 : ce sont eux qui, à coup sûr vont guider le futur projet de loi, qui sera déposé au début de l’année 2013 puis adopté dans les «  meilleurs délais ».

Chacun de ces grands principes recèle une véritable difficulté et une réponse nécessaire :

  • La critique des normes couplée à l’annonce d’une possibilité pour les collectivités locales d’obtenir un pouvoir normatif d’adaptation de la loi selon les territoires : un débat démocratique et citoyen est nécessaire et en aucun cas nous ne devons admettre que cela puisse conduire à des nouvelles inégalités entre territoires.
  • La répartition des compétences : Les notions de « bloc de compétences » et de «  chef de file » ne peuvent se résumer à la formule employée par Mme. Lebranchu « choisissez votre organisation, territoire par territoire ».

 En particulier nous pensons que certaines annonces de transferts sont   dangereuses (formation et orientation professionnels pour les Régions, « ensemble des politiques du handicap et de la dépendance » pour les départements…) alors que ces compétences devraient continuer à relever d’un pilotage et d’une responsabilité nationale.

  • L’annonce d’un « cadre financier renouvelé » entre l’Etat et les collectivités locales, qui cependant à ce stade ne recouvre rien de tangible et n’augure rien de bon, si, au préalable, il n’est pas procédé à une réelle réforme de la fiscalité locale et à une péréquation financière entre les territoires.
  • L’annonce de la création d’un « haut conseil des territoires »  censé « rétablir la confiance entre l’Etat et les collectivités » mais qui pour le moment ne regroupe que des comités consultatifs existants sans que n’y soit évoquée la présence – nécessaire- de représentants des organisations syndicales des personnels, ni des associations représentatives d’usagers.

Dans sa résolution générale, le congrès du SNUCLIAS-FSU a rappelé son exigence d’un bilan, avant tout nouvel acte de décentralisation alors que les inégalités n’ont cessé depuis de se développer sans véritable volonté d’y remédier.

Le SNUCLIAS-FSU sera très attentif et vigilant sur le texte de la loi qui sera présenté et œuvrera pour la prise en compte de l’ensemble de ses revendications en la matière.

 Parent, le 18 octobre 2012

 

24 octobre 2012

TRAVAILLEURS SOCIAUX

Personnels éducatifs et sociaux, pour leur revalorisation salariale et leur reclassement en catégorie A.

C’est maintenant !

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Alors que la nouvelle majorité politique soutenait les revendications des travailleurs sociaux lorsqu’elle était encore dans l’opposition, les projets de décrets des cadres d’emplois des assistants socio-éducatifs et des éducateurs de jeunes enfants, reprenant ceux de l’ancien gouvernement les maintenant en catégorie B dans un Nouvel Espace Statutaire, ont été présentés au Conseil Supérieur de la Fonction Publique Territoriale du 3 octobre dernier.

Les employeurs, de droite comme de gauche, siégeant au CSFPT ont voté pour ces textes. Ce n’est pas acceptable ! Ce qui était mauvais hier le reste aujourd’hui ! Au cours de ces deux dernières années, de nombreux temps forts de mobilisations unitaires rassemblant plusieurs milliers de travailleurs sociaux ont permis les reports de ces projets de décrets. A la faveur du changement de gouvernement les travailleurs sociaux s’attendaient donc légitimement à ce qu’ils soient entendus et leurs revendications prises en compte.

Ce n’est donc pas la simple promesse du Directeur de la Direction Générale des Collectivités Locales d’engager des négociations sur la filière médico-sociale lors de la thématique « parcours professionnels » de l’ « agenda social » qui rassurera les travailleurs sociaux. Il faut d’ores et déjà peser sur ces négociations !

Le SNUCLIAS-FSU réaffirme les revendications : − de reclassement en catégorie A des assistants socio-éducatifs et des éducateurs de jeunes enfants − de reconnaissance des qualifications et des responsabilités par une grille indiciaire allant de l’IM 349 à 798 − d’homologation au niveau II français des Diplômes d’Etat obtenus après 3 ans d’études supérieures. Aussi, le SNUCLIAS-FSU prendra toutes dispositions afin de construire dans l’unité, sur les trois versants de la fonction publique et d’ici fin novembre, les mobilisations nécessaires sur la base de ces exigences.

27 septembre 2012

LE SDU 13 écrit au Ministre

Marseille, le 25 Septembre 2012

 

Madame Marylise LEBRANCHU

Ministre de la réforme de l’état, de la

décentralisation et de la fonction publique

80, rue de Lille

75007 Paris

 

OBJET : Travailleurs sociaux et Médico-sociaux :

Cadre d’emploi et missions. Projet de Décret.

 

 

Madame La Ministre, 

 

Nous voulions vous faire part de notre déception quant aux projets de décrets sur la réforme de la catégorie B des Travailleurs sociaux qui sont à l’ordre du jour du CSFPT du 3 octobre.

 

Nous revendiquons toujours la catégorie A pour les assistants sociaux éducatifs et les éducateurs de jeunes enfants et la catégorie A+ pour les conseillers sociaux éducatifs.

Nous demandons toujours l’inscription immédiate au niveau II du répertoire national des certifications professionnelles des formations des travailleurs sociaux.

 

Nous sommes très déçus sur ce qu’apporte le Nouvel Espace Statutaire, qui de notre point de vue ne répond absolument pas aux attentes salariales des agents de ce cadre d’emplois.

 

Pourquoi la non reconnaissance en France des professions sociales au niveau licence (BAC + 3) contrairement aux directives européennes sur l’homologation des diplômes supérieurs (MLD) pose-t-elle problème ?

Pour les travailleurs sociaux ce refus de prise en compte du niveau licence confirme la non-reconnaissance de ces métiers, de leurs responsabilités dans les grilles de rémunérations des Fonctions Publiques. Ce niveau de qualification est accordé dans la très grande majorité des pays européens aux formations en travail social.

 

Nous constatons que le projet initial du Gouvernement Fillon est repris dans sa totalité….

Au soir du 6 mai nous avions fondé de vrais espoirs sur un véritable changement pour des fonctionnaires et des travailleurs sociaux qui sont en premières lignes face à la crise. Lors de la table ronde le 26 juillet à la Préfecture des Bouches du Rhône nous avions évoqué le sujet avec vous et avions le sentiment d’avoir été écoutés.

Aujourd’hui nous pouvons vous assurer que la déception est grande.

 

Nous vous prions d’agréer, Madame La Ministre, l’expression de notre haute considération.

 

Pour la FSU

Bruno BIDET