SNUTER CD 13 FSU

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17 janvier 2014

Le gouvernement a choisi !

 En confirmant hier le pacte de responsabilité, le président de la république a clairement confirmé le choix d’une politique économique libérale. S’il n’a pas précisé les contreparties demandées aux entreprises à la suppression des cotisations employeur pour la branche famille, il a clairement dit que les « conditions » de sa réalisation serait la réduction toujours plus forte des dépenses publiques.

C’est inacceptable pour la FSU.

S’il est nécessaire de prendre des mesures pour relancer l’emploi, cela ne doit pas se faire au détriment des services publics, de la fonction publique et de ses agents.

Le rôle de l’Etat et des collectivités locales est déterminant pour sortir de la crise, faire face à la situation sociale et aux enjeux économiques, pour construire une société plus solidaire. Une réforme fiscale fondée sur un réel partage des richesses est plus que jamais urgente et nécessaire.

La FSU a adressé en ce sens un courrier à tous les agents de la fonction publique.

Elle continuera de défendre ses exigences avec les personnels.
               

Fiers du service                          public ? Dites le ici...

Oui, Monsieur le Président, les dépenses sociales et publiques sont utiles !

Le Haut Conseil du financement de la protection sociale a remis ce jour au premier ministre son « rapport sur les perspectives financières à moyen-long terme des régimes de protection sociale ».

La FSU a défendu l'idée que le retour à l'équilibre passe nécessairement par une augmentation des ressources et non par des reculs en matière de droits sociaux, comme l'ont démontré a contrario les réformes successives sur les retraites.

Toutes les réformes faites au nom de la crise n’ont fait qu’alimenter celle-ci. La sortie de crise passe notamment par le développement des services publics et une protection sociale de haut niveau parce qu'elle contribue à la croissance et au bien-être et joue un rôle redistributif important.

 La FSU a dénoncé la fiscalisation croissante de la sécurité sociale qui a accompagné en 50 ans la baisse de la part des cotisations employeurs. Elle est en total désaccord avec la suppression d'ici 2017 des cotisations employeurs famille que F. Hollande a annoncée hier (35 Mds d'euros). La première mise en œuvre par le CICE (20 Mds d'euros) a été financée en partie par la hausse de la TVA et la neutralisation de la hausse des cotisations employeurs vieillesse (que les salariés, eux, doivent acquitter). Le complément serait lui aussi payé par les ménages au travers d'une nouvelle baisse des dépenses publiques.

Le financement de la protection sociale renvoie clairement à un choix de société et doit résulter d’un débat démocratique. La réforme que la FSU appelle de ses vœux s’inscrit dans le cadre d'une politique économique et sociale en faveur de l'emploi et des salaires, avec des financements solidaires nouveaux fondés sur un autre partage des richesses

 

Description : logo 2014

 

16 janvier 2014

Manifestation le 18 JANVIER

Manifestation unitaire samedi 18 Janvier à Marseille
à 14 heures sur

le Vieux Port
à l'appel de l'UD CGT, FSU 13, Solidaires 13 et d'autres organisations associatives ou politiques.


Tous ensemble  pour l'emploi et les salaires, pour la défense du tissu industriel et les services publics.
Les Bouches du Rhône se mobilisent !


La situation économique va en se dégradant. Les chiffres du chômage restent à la hausse et la courbe ne présente aucun signe d'infléchissement au delà des quelques milliers d'emplois aidés injectés par le gouvernement. Bien au contraire, nous assistons à une série de plans sociaux, de licenciements, dans l'industrie mais aussi les services. 
Dans les Bouches du Rhône une quinzaine d'entreprises subit en même temps cette politique avec des milliers d'emplois en jeu (L Foundry, Kem One, Fralib, Mutualité...).
Cette régression au niveau de l'emploi privé aurait nécessairement des répercussions sur l'ensemble de la société et sur le secteur public. Comment imaginer qu'une baisse importante de l'emploi industriel n'aurait pas de graves conséquences sur le nombre de classes fermées, de postes supprimés, de réduction d'emplois dans la santé, dans les collectivités locales ?
Sur le plan industriel aucune amorce d'investissement industriel pour la pérennité de l'emploi, pour une transition écologique n'est visible, alors que le MEDEF réclame de nouvelles coupes sombres (exigence de 100 Milliards d'euros de réduction des prélèvements obligatoires).
Pourtant la victoire des salariés de la SNCM atteste qu'une mobilisation déterminée de tous les personnels permet d'inverser le rapport de forces.
Vue l'urgence économique et sociale qui caractérise les Bouches-du-Rhône, notre responsabilité est de généraliser cette dynamique unitaire à l'échelle de tout le département.

Les vœux du Président de la République à la Nation n'apportent aucun élément rassurant les salariés. La réduction des dépenses publiques ne peut conduire qu'à une politique d'austérité basée sur la contraction de l'emploi public, la suppression de postes, la mise en place de délégations de services publics qui signifient un transfert au privé. La main tendue au patronat avec le « Pacte de responsabilité », l'ouverture de discussions sur la fiscalité des entreprises, les aides aux entreprises confirmées, sans aucune exigence pour l'utilisation de ces financements et sans aucun contrôle à posteriori ne vont pas dans le bon sens.

Des solutions alternatives existent, basées sur une réforme fiscale instaurant justice et redistribution des richesses, sur une relance de l'activité économique pour satisfaire les besoins sociaux et aider à la transition écologique, sur la création de postes dans le secteur public partout où cela est nécessaire, sur une relance de la consommation par l'augmentation des salaires et du pouvoir d'achat.
Dans ce sens, la FSU13 appelle avec la CGT, Solidaires et d'autres organisations à la Manifestation du samedi 18 janvier à 14 heures sur le Vieux Port à Marseille pour la défense de l'emploi public et privé, pour une politique de relance industrielle, pour l'ouverture de négociations sur la question des salaires.
La FSU au delà de cette journée, continuera à proposer l'unité syndicale pour aider la mobilisation, pour construire des plate-formes revendicatives alternatives face à l'impasse dans laquelle le patronat veut nous enfermer.

Syndicalement votre

"Syndicalement votre" est le journal de notre syndicat national.

Vous pouvez le consulter ici :

sv_33_bat-web-1.pdf

Bonne lecture !

Courrier de la FSU aux agents des fonctions publiques

Le 15/01/2014

Vous avez choisi de travailler dans la fonction publique.

C’est une mission parfois difficile mais en même temps riche et valorisante : travailler au service du public, être en charge de l’intérêt général, participer des évolutions de
notre société...Voici nos responsabilités et notre engagement quotidien.

La FSU sait que les agents sont fiers de travailler dans la Fonction publique et elle entend porter publiquement cette fierté.

Nous avons fêté en 2013 les 30 ans du statut des fonctionnaires, statut qui est autant d’obligations qui incombent aux agents que de droits et de garanties pour les citoyens : égalité d’accès et de traitement, justice sociale, solidarité, transparence et laïcité…

Pourtant, la fonction publique, notre travail et donc nous-mêmes agents publics sommes trop souvent dénigrés, stigmatisés, caricaturés.

13 janvier 2014

Abrogation officielle du jour de carence

Le 07/01/2014

La disposition législative qui avait mis en place un jour de carence en cas d’arrêt maladie à compter de 2012 pour tous les fonctionnaires et agents publics est enfin abrogée officiellement.

Po les agents de toutes les collectivités territoriales ou administrations qui n’avaient pas anticipé la décision gouvernementale annoncée par Mme Marylise Lebranchu, Ministre de la fonction publique, c’est donc une bonne nouvelle.
A compter de 2014, le jour de carence est supprimé par l’alinéa 1 de l’article 126 de la loi n° 2013-1278 du 29 décembre 2013 de finances pour 2014. publiée au JO du 30 décembre 2013.

Cet article vient abroger l’article 105 de la loi n° 2011-1977 du 28 décembre 2011 de finances pour 2012.

La FSU vous souhaite une bonne année 2014 !

C’est parce que la situation économique et sociale reste difficile que le syndicalisme doit être présent, exigeant et mobilisé. Justice sociale, égalité, progrès pour tous, développement juste et durable...autant de défis à relever, de conquêtes sociales possibles.
Santé, logement, éducation, emploi, fiscalité, retraites, pouvoir d’achat…c’est la vie au quotidien, pour chacun et chacune, qu’il faut améliorer. Et la jeunesse de notre pays doit pouvoir espérer un avenir meilleur. Dans ce contexte, les services publics et la Fonction publique doivent pouvoir jouer tout leur rôle.
La FSU reste profondément convaincue qu’ils sont une chance pour notre société et non une charge. Mais la fuite en avant de la réduction des dépenses publiques ne le permettra pas. C’est pourquoi, le partage des richesses, et donc la nécessité d’une réforme fiscale, reste d’actualité. La FSU invite les personnels à se saisir de toutes ces questions car rien ne se fera sans eux. Cette nouvelle année doit être celle de la réalisation de nos vœux… Meilleurs voeux à toutes et à tous !

 

11 décembre 2013

Assurer l’avenir de la Protection Maternelle et Infantile

Un plan d’urgence pour assurer
l’avenir du service public de Protection Maternelle et Infantile
Je signe l’appel

La récente stratégie nationale de santé adoptée par le gouvernement a pour maîtres mots : promotion de la santé et prévention, parcours de santé coordonné, prise en charge globale, coopération entre professionnels, action sur les déterminants de santé, service public territorial de santé, lutte contre les inégalités sociales de santé. Ce sont exactement les principes que le dispositif de PMI applique de très longue date pour la santé de l’enfant et de la famille.

Pourtant au même moment les services de PMI sont fragilisés dans de nombreux départements : beaucoup de consultations de nourrissons et de femmes enceintes ou de planification familiale, de bilans de santé en maternelle sont supprimés ; sinon les délais de rendez-vous s’allongent, le suivi d’enfants après 2 ans se restreint, les visites à domicile en pré et post-natal se raréfient. On ne compte plus les postes vacants, s’agissant surtout des médecins, mais aussi des puéricultrices, des sages-femmes. Le dispositif de PMI est ainsi en danger, alors qu’il est un pilier indispensable à la santé des enfants, des jeunes et des familles.

Ceci alors que le nombre de naissances reste à un niveau très élevé et que la médecine de ville, et a fortiori l’hôpital, ne sont pas en mesure de faire face dans de nombreux points du territoire à cette défaillance croissante des services de PMI (consultations préventives, vaccinations, dépistage, soutien à la fonction parentale, accompagnement et éducation pour la santé dans des situations de handicaps et de maladies chroniques, contraception, lutte contre les violences faites aux femmes, etc.).

Alors oui, la stratégie nationale de santé doit réinvestir la politique de santé publique de l’enfant et de la famille. Pour que tous y aient accès, il faut remédier à l’investissement très inégal de leurs missions de santé par les départements et renforcer les services publics de santé de proximité en formalisant sur chaque territoire une coopération locale des équipes de PMI avec les acteurs de santé concernés.

La PMI est vivante et prête à évoluer comme elle l’a toujours fait. En préservant sa vocation universelle elle doit toujours mieux prendre en compte les enjeux actuels : égalité d’accès aux soins et coordination entre le préventif et le curatif, accompagnement du développement de l’enfant dans toutes ses dimensions et de la fonction parentale, etc., dans un contexte d’aggravation de la précarité sociale, d’évolution des structures familiales et d’isolement grandissant de nombreuses familles.

Nous lançons l’alerte : cela ne sera possible que si le dispositif de PMI bénéficie d’une nouvelle impulsion des pouvoirs publics. Nous en appelons à la Ministre de la santé, à la Ministre de la Fonction publique, au président de la CNAM, aux présidents de l’ADF et de tous les conseils généraux, qui n’ont pas pris jusqu’ici la mesure de l’urgence.

Nous demandons quatre mesures d’urgence pour sauvegarder et développer la PMI :
* La création d’une instance nationale pour la promotion et la protection de la santé familiale et infantile chargée d’impulser une politique nationale de santé de l’enfant et de l’adolescent, de la famille, en lien avec les conseils généraux, les ARS, les CPAM et tous les partenaires.
* Un plan d’urgence pour accroître la démographie des professionnel-les de santé intervenant en PMI : revalorisation des statuts et rémunérations, formation initiale et accès au développement professionnel continu, et modalités de recrutement adaptés.
* Le maintien dans tous les départements de services de PMI dirigés par un médecin et comprenant des personnels qualifiés dans le domaine médical, paramédical, psychologique, éducatif, social.
* L’accroissement du financement de la PMI, de la part des divers acteurs que sont l’État, les ARS, l’Assurance maladie et les collectivités locales, chacun pour ce qui le concerne.

09 décembre 2013

Hommage à Nelson Mandela

 

La FSU rend hommage à Nelson Mandela.

Son engagement entier contre l’apartheid a ouvert une nouvelle page d’histoire pour l’Afrique du sud. Son combat pour la justice, l’égalité des droits laisse un héritage précieux à l’humanité toute entière.

La FSU sera présente ce jour à l’hommage qui lui est rendu devant l’ambassade d’Afrique du sud.

Elle continuera, avec d’autres organisations, à faire vivre et donner une réalité aux valeurs universelles que symbolise aujourd’hui Nelson Mandela.

le 06 décembre 2013

27 novembre 2013

Travail social

Le 5 décembre
L’Assemblée Nationale en parle,
faisons entendre nos revendications !

Après l’étape réussie du 8 octobre dans la Fonction publique territoriale, nos organisations syndicales, CGT et FSU des secteurs social et médico- socio-éducatif, avec les étudiants, appellent à poursuivre la mobilisation autour du manifeste "« le travail social : avec des professionnels promoteurs de droits et de lien social".

tract carrière 5 décembre 2013 (3).pdf

tract_medico-social_nov2013_ok.pdf

Préavis de grève national

Rassemblons-nous le 5 décembre 2013 à l’occasion du colloque organisé à l’Assemblée Nationale sur le thème du travail social

Le rendez-vous est fixé devant la préfecture des Bouches du Rhône de 13H00 à 15H00