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08 septembre 2015

Se mobiliser pour les réfugiés

Communiqués

 
lundi 07 septembre 2015
 

Aura-t-il fallu la photo d’Aylan pour que la situation des réfugiés ne puisse plus être ignorée ?

La responsabilité de l’Europe est importante devant les populations qui par milliers meurent en méditerranée ou sur les routes d’Europe, fuyant les guerres, le despotisme, la misère mais aussi devant celles et ceux qui meurent dans leur pays sous les bombes et la dictature.

Il n’est pas acceptable de laisser les associations et les bénévoles faire face, seuls, à l’accueil des migrants. La FSU demande au gouvernement de tout mettre en œuvre pour accueillir dignement et dans de bonnes conditions ces réfugiés.

Il doit également peser pour que tous les pays de l’Union Européenne prennent d’urgence les dispositions nécessaires en ce sens mais aussi pour le respect des règles relatives à la libre circulation des personnes et au droit d’asile.

La question de l’immigration, en France comme ailleurs, ne se règlera ni par la violence ni par le déni. Les valeurs de liberté, d’égalité, de fraternité et de solidarité sont aujourd’hui mises à l’épreuve dans notre pays. Il ne s’agit ni plus ni moins que de permettre à toutes ces personnes de trouver un accueil, de se construire un avenir. Il ne s’agit ni plus ni moins que de respecter les droits humains les plus élémentaires, les droits de l’enfant aussi. C’est dans le droit fil de la tradition historique d’accueil de notre pays.

Le mouvement citoyen doit se développer pour manifester sa solidarité envers tous les réfugiés. La FSU appelle en ce sens à la réussite des mobilisations organisées dans toutes les villes de France, et d’ores et déjà au rassemblement unitaire organisé demain à 18h30 Place de la République à Paris.

La Conférence internationale annoncée aujourd’hui par le Président ne prendra tout son sens que si elle débouche sur des actions concrètes. Pour être crédible, cette Conférence devra se pencher sur les conséquences de la multiplication des zones de conflits sur le globe, du changement climatique mais aussi sur les inégalités entre le « Nord et le Sud », notamment en matière de répartition des richesses. La réflexion devra également porter sur le droit d’asile et plus généralement sur les politiques migratoires menées.

La FSU demande que les partenaires (associations, organisations, élus…) soient réunis rapidement pour y travailler et qu’un débat public soit organisé.

17 août 2015

La métropole AIX-MARSEILLE PROVENCE : Et les personnels ?

Il y a bien un paradoxe : la question de la métropole fait l’objet d’une actualité intense et continue depuis plusieurs mois, que ce soit de la part de ses promoteurs ou de ses opposants, et pourtant les agents territoriaux, premiers concernés, souffrent d’une insuffisance d’information précise et concrète.

C’est tout simplement que le débat ne les prend pas en compte : or, il y a urgence puisque le 1er janvier 2016 les quelques 7000 agents qui composeront la métropole devront bien connaître le cadre de leurs actions !

C’est bien cette urgence que nous avons relevée avec la FSU en rappelant aux préfets Cadot et Théry la nécessité de la constitution d’une instance paritaire élus et agents, en présence de l’Etat, pour dresser l’état des lieux et les étapes prochaines.

 

Plusieurs sections du SDU 13 (MPM notamment) ont demandé également la tenue d’un comité technique spécifique. En attendant, que sait-on exactement ? Cet été, à la suite de la publication de la loi NOTRE, les conseils municipaux des 92 communes des BDR concernées doivent désigner les 240 conseillers métropolitains parmi les 427 conseillers communautaires actuels (qui resteront tous conseillers des territoires).

 

Le conseil métropolitain pourra (devrait…) être convoqué ensuite (début octobre ?) par un président des EPCI actuels, (futurs conseils de territoires) pour élire son président et décider de mesures d’organisation interne.

Trois mois ne seraient pas de trop pour envisager enfin le fonctionnement d’une institution qui exercera ses compétences dès le 1er janvier 2016… et doit se doter dans les six mois d’un pacte de décisions financier et fiscal permettant de fixer les rapports avec les conseils de territoire.

Cette discussion sera d’autant plus importante que ce sont eux qui vont concrètement exercer, par délégation de celle-ci, les compétences opérationnelles de la métropole, laquelle conserve seulement l’exercice direct des compétences de programmation. La métropole devra également exercer des compétences déléguées de la part de l’Etat, du département et de la région.

Normalement des élections professionnelles (CAP et CT) devraient également être organisées …

Ce scénario peut-il être enrayé ?

C’est ce que souhaitent une majorité des maires des BDR et semble-t-il l’ensemble des présidents des EPCI actuels alors que l’essentiel des dispositions de la loi NOTRE concernant AMP est pourtant aujourd’hui arrêté.

Il est vrai que devant les oppositions locales, à Marseille comme à Paris, le gouvernement a constamment reculé.

Les personnels ne doivent pas être otages de ce bras de fer et demandent donc des comptes aux deux parties, autorités territoriales et gouvernement : peuvent-ils faire preuve de responsabilité et d’anticipation dans cette affaire ?

Peuvent-ils considérer que les services publics et les agents qui les font vivre doivent être considérés comme acteurs ? De fait, les incertitudes demeurent nombreuses quant à l’organisation des services de la métropole et à son fonctionnement concret notamment dans la relation avec ses territoires.

 

La FSU du Conseil Départemental à envoyé un courrier à Mme VASSAL Présidente du CD13 sur la nécessité d'engager avec les organisations syndicales représentatives des personnels des réunions sur les choix politiques qu'elle prendra  avec sa majorité.

 

Courrier Mme VASSAL (août 2015).pdf

 

10 août 2015

Projet gouvernemental de modernisation de la Fonction Publique

Le ministère de Marylise LEBRANCHU a adressé aux organisations syndicales, le 17 juillet 2015, le texte définitif du protocole sur d’accord relatif à l’avenir de la fonction publique (PPCR).

La ministre recueille les avis des organisations syndicales jusqu’au 30 septembre.

 

La FSU déterminera sa décision de signer ou non le protocole d’accord après consultation, par ses syndicats nationaux, des personnels et des adhérents, lors de son CDFN des 15 et 16 septembre.

Vous trouverez ici :

le 4 pages FSU analysant le contenu du protocole.

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27 juillet 2015

Communiqué commun CGT, FSU, Solidaires

La CGT, la FSU et Solidaires appellent à une nouvelle journée de mobilisation interprofessionnelle le 8 octobre 2015

Durant toute cette année, les salarié-es et retraité-es se sont mobilisé-es à plusieurs reprises dans les secteurs professionnels et au plan interprofessionnel pour exprimer leurs attentes, leur exaspération grandissante face à une situation économique et sociale qui ne cesse de se dégrader et pour exiger une autre répartition des richesses qu’ils produisent.

Ces dernières semaines encore, des mobilisations, souvent unitaires, ont été menées par les salarié-es et les retraité-es, exigeant leur juste dûs, autour de luttes sur les salaires et pensions. Des actions se sont développées pour exiger de travailler mieux et moins, d’améliorer les conditions de travail et de réduire la durée du temps de travail, contre les licenciements, pour exiger aussi la pérennisation et la conquête de nouveaux droits (retraites, protection sociale, garanties collectives), le développement des services publics et la relance industrielle.

Cédant aux pressions des puissances financières, au MEDEF, aux injonctions de Bruxelles, le gouvernement déroule une politique qui remet en cause notre modèle social assis sur l’égalité, la justice et la solidarité.

Accompagnées par une bataille idéologique inédite, des politiques pour l’emploi se traduisent trop souvent par des mesures de régression sociale qui vont impacter tous les salarié-es.

Les organisations syndicales CGT, FSU et Solidaires convient toutes les organisations syndicales et les organisations de jeunesse pour une réunion fin août afin d’échanger sur l’analyse de la situation sociale, économique et politique et d’évaluer les champs sur lesquels des initiatives communes pourraient être envisagées.

Dans un contexte où les inégalités se creusent et où la précarité se développe, elles réaffirment leur volonté de contribuer au renforcement des mobilisations et à leurs convergences, dans un cadre unitaire le plus large possible.

Dès à présent, elles invitent les salarié-es et retraité-es à amplifier la mobilisation autour d’une plate forme revendicative commune pour :
• Augmenter les salaires, les retraites, les pensions, les minimas sociaux et le point d’indice des fonctionnaires
• Promouvoir l’égalité salariale femmes / hommes
• Améliorer les conditions de travail et réduire le temps de travail pour créer des emplois, combattre et réduire le chômage
• Pérenniser et améliorer les garanties collectives
• Pérenniser et améliorer la protection sociale, les retraites complémentaires, pour garantir les droits à la santé et à la retraite
• Développer les investissements pour relancer l’activité économique en tenant compte des impératifs écologiques
• Conforter et promouvoir les services publics

Les organisations syndicales CGT, FSU et Solidaires appellent les salarié-es à en débattre pour construire une journée de mobilisation interprofessionnelle le 8 octobre prochain.

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Stop à l'austérité

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Quelles que soient les modalités choisies par les unes ou les autres des organisations syndicales, l'action majoritaire nécessite de multiples démarches de conviction pour être effective.
Rien d’étonnant, lorsque deux tiers des français ne se « sentent proches d’aucun syndicat » et qu’à peine une personne sur deux les juge « utiles ». Ce sondage paru le 30 avril, doit nous alerter plus que nous agacer.

Tous les syndicalistes sont interrogés sur la question de savoir si le syndicalisme ne serait pas dépassé . Pour la FSU la réponse est sans ambiguïté : non, mille fois non.

Et ce n’est pas parce que la situation sociale se dégrade depuis des années, que la défiance est forte, que les idées de l’extrême droite progressent qu’il faudrait céder au fatalisme.

C’est au contraire le moment de travailler à offrir des espaces syndicaux de dialogue, d’écoute, d’élaboration des revendications avec les salariés, les chômeurs, les jeunes et les retraités. C’est le moment de mener les actions par des modalités décidées avec eux. C’est le moment aussi pour le mouvement syndical de faire preuve de combativité et de renouvellement quand le doute s’instille dans la tête d'un grand nombre. Il est urgent que toutes les organisations représentatives de tous les secteurs d’activité, privés comme publics renouent un dialogue constructif sans masquer leurs accords comme leurs désaccords plutôt que de privilégier des logiques internes conduisant à la division.

La mobilisation venant des collèges contre une réforme injuste : (plus d'un enseignant sur deux étaient en grève avec l'intersyndicale au mois de mai), le succès des Fralib et le lancement de la SCOP TI ... nous donnent des raisons d'espérer.

Quant au gouvernement, il est temps qu’il entende ce message, et il nous revient de faire changer la donne, d'inverser la tendance. La FSU s'y emploiera.

 

20 juillet 2015

Gel du point d'indice : un anniversaire qu’on ne veut pas souhaiter !

Communiqué FSU

Depuis le 1er juillet 2010, les salaires des agents de la Fonction publique sont bloqués du fait de l’absence de revalorisation du point d’indice.

S’il avait suivi l’évolution des prix hors tabac, le point d’indice serait aujourd’hui tout proche de cinq euros.

Cette situation, qui est la conséquence des politiques austéritaires menées jusqu’à présent, y compris par ce gouvernement, a engendré une perte de pouvoir d’achat importante qui justifie notre exigence de revalorisation rapide de la valeur du point d’indice.

La FSU défend les revendications des personnels qu’elle représente dans la négociation « Parcours Professionnels, Carrière, Rémunérations, Avenir de la Fonction publique ».
La reconstruction des grilles de rémunération est indispensable à la reconnaissance des métiers et des qualifications. Sauf à n’avoir qu’un effet limité dans le temps, elle doit s’accompagner d’une augmentation du point d’indice au minimum égale à l’inflation.

Pour la FSU, la négociation salariale que le gouvernement annonce pour le printemps 2016 devrait se tenir bien plus tôt.

Déterminant la rémunération de plus de cinq millions d’agents, l’évolution du point d’indice est indispensable pour maintenir le pouvoir d’achat des agents engagés quotidiennement au service des usagers. C’est aussi un enjeu majeur pour l’attractivité de la Fonction publique.

22 juin 2015

Tous mobilisés contre l'austérité et la réforme des diplômes du Travail Social

Tous ensemble dans la rue le 25 juin !

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PREAVIS ts 25 JUIN 2015docx.pdf

 

Appel CGT FSU Greve du 25 juin 2015.pdf

 

Un préavis de grève national intersyndical et un préavis de grève local au Conseil Départemental ont été déposés. La FSU sera reçue en DRH le mardi 23 juin à 14h30 sur des revendications locales (préavis ci-joint)

 

Nous serons reçus en intersyndicale (CGT - FSU)  par le préfet à 12h le 25 juin.

 

Rendez-vous à 10H30 devant le siège du MEDEF en bas de la Canebière à Marseille.

 

A l'appel de l'Intersyndicale CGT, FAFP, FO, FSU, Solidaires

Journée de grève nationale des salarié-e-s de l'Action sociale, du Médico-social et de l'Aide à domicile, du public comme du privé.

 

L'empilement des projets de lois - réforme territoriale, pacte de responsabilité, loi Macron, projet de loi Santé - l'adaptation de la société au vieillissement, la proposition de loi sur la protection de l'enfance...n'ont qu'une cohérence : casser le travail social et les dispositifs sanitaires et sociaux pour les soumettre aux lois du marché.

 

Face à cette situation, dans de nombreux établissements et Départements, dans le public comme dans l'associatif/privé les personnels et salarié-es avec leurs organisations syndicales combattent l'ensemble des mesures d'austérité et leurs conséquences sur les missions.

 

Le 25 juin se tiendront à la fois :

•La réunion des organisations patronales de la Convention Collective Nationale 66 (SYNEAS et FEGAPEI) voteront la fusion de leurs syndicats en un seul. Ainsi la refonte du champ conventionnel de la CCNT du 15 mars 66 est en marche pouvant aller jusqu'à la dénonciation de ce texte fondamental.

•La réunion de la Commission du Ministère des Affaires Sociales (Commission Professionnelle Consultative) qui donnera un avis sur la refonte des formations et diplômes du niveau V (Aide Médico Psychologique, Assistant Vie Sociale, Auxiliaires de vie scolaire) avec dans le prolongement, la ré-architecture des diplômes du travail social de niveau III.

•A quelques jour de réunions au ministère de la Fonction Publique, sur la révision des missions de l'Etat et les parcours professionnels, les carrières et les rémunérations (PPCR).

Ces différentes réunions servent à accompagner les politiques d'austérité pour :

•Accélérer les abandons de missions, éloigner les usager-ères des lieux d'accueil et de décisions via les réformes territoriales,

•Restructurer nos établissements et services sans tenir compte des personnels et des usager-ères dans la seule logique d'économies financières en systématisant la logique d'appels d'offre du moins disant.

•Envisager l'abaissement des coûts par la déqualification des personnels, la réduction des effectifs et l'aggravation des conditions de travail, la casse des conventions collectives dans le secteur associatif/privé et des attaques récurrentes du statut dans le public.

•Remettre en cause les métiers et les qualifications en mettant en œuvre une polyvalence multiforme à tous niveaux

•Attenter au cadre éthique et aux règles déontologiques ; le secret professionnel des Assistant-es Sociaux-ales par exemple

Sur l'ensemble des territoires, les travailleurs sociaux font les constats suivants :

•perte du sens du travail social

•manque de moyens et dégradation de la situation sociale qui aggravent les conditions de travail.

 

S'appuyant sur les mobilisations qui se multiplient, dont celle de l'AP-HP et des enseignants, condamnant ces politiques inacceptables, les professionnels des Secteurs du Social, du Médico-Social et de l'aide à Domicile, avec les organisations syndicales CGT, FA/FP, FO, FSU et Solidaires estiment qu'il est urgent de :

•mettre un terme aux politiques d'austérités et de baisse des dépenses publiques,

•marquer un coup d'arrêt aux suppressions de postes et de services, comme à la casse des métiers et de la formation initiale et continue,

•s'opposer à la dégradation des conditions de travail, au gel des salaires, à la remise en cause des Conventions Collectives et à la dégradation du Service Public et de ses missions.

•imposer la justice sociale pour l'accès de toutes et tous aux droits sociaux fondamentaux

 

Nos organisations syndicales appellent les salarié-es de l'Action Sociale, du Médico-social et de l'aide à domicile, du public comme du privé à une journée de grève nationale et de rassemblements devant les préfectures.

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Difficultés dans le milieu professionnel

L'austérité imposée par le gouvernement dans de nombreux secteurs a engendré un sous-investissement dans les structures du social et de la santé. La réforme du travail social en cours d'élaboration prévoit aujourd'hui de faire des diplômés de niveau III des coordinateurs d'équipe, sans avoir le statut de cadre. Les diplômés de niveau IV occupant les places des précédents sans voir leurs salaires augmenter et sans bénéficier de la formation qualifiante adaptée. Cette pratique du travail social pousse à une déqualification de l'accompagnement. Dans ce projet, le gouvernement ne répond pas aux attentes, ni aux besoins des publics accompagnés, et la déqualification des professionnels manifeste d'un désintérêt pour les situations qu'ils vivent tout en aggravant la souffrance au travail des professionnels et les risques de violences institutionnelles. Alors que le gouvernement sème la misère chez les jeunes et les salariés en cassant les conditions de travail et en baissant les salaires, il empêche aussi les structures du travail social d'y répondre. Sans moyens financiers, aucune possibilité d'accompagner ou d'aider les personnes en difficulté ou en situation de vulnérabilité. Les seules propositions du gouvernement sont la libéralisation du travail social et la volonté d'en faire un secteur d'activité à but lucratif, ce qui s'oppose au principe même de l'Etat social.

 

Cette situation limite la possibilité des travailleurs sociaux de former les étudiants et futurs collègues à venir.

 

En effet, le manque de personnels ne permet pas d'accueillir dans toutes les structures des étudiants en formation et le manque de financement ne permet pas aux structures de financer les gratifications... La réponse qui est celle de limiter les stages dans la durée ou d'en faire des enquêtes de terrain est un vrai mépris pour les professionnels de terrain qui ne participeraient plus de la formation des étudiants.

 

Situation des étudiants.

Nous nous sommes battus contre la précarité et pour la reconnaissance d'un travail rendu par les étudiants durant leur stage par la gratification. Nous vivons aujourd'hui un combat quotidien pour trouver des stages gratifiés dans les temps. Le gouvernement se sert de nos difficultés comme prétexte à mettre en œuvre sa nouvelle réforme du travail social. Avec elle, la casse de nos métiers est en route !

 

Ce combat passe aussi au travers de la requalification de nos diplômes. En effet, les diplômes de Niveau III nécessitent 3 années d'études, et, sans vouloir devenir des coordinateurs d'équipes, des cadres ou des directeurs de structures nous pensons qu'avec cette formation nous sommes en droit de revendiquer le diplôme à bac +3 pour une haute qualification dans la relation à l'autre.

 

Importance de la convergence des luttes.

 

Jeudi 21 Mai 8.000 agents des hôpitaux manifestaient contre la réforme touchant le milieu hospitalier, nous ne sommes pas le seul secteur attaqué.

 

Luttons ensemble contre des gouvernements qui se succèdent en tirant en arrière nos conditions de travail et la qualité des services rendus laissant s'installer une crise sociale qui fait le lit du fascisme. Le jeudi 25 juin, à l'appel unitaire du secteur sanitaire et social pour défendre nos conventions collectives et nos métiers. Soyons nombreuses et nombreux dans la rue ce jour là! Partout, organisons nous de manière large, unitaire et déterminée, afin de faire de cette journée de mobilisation une véritable réussite.

 

Tous ensemble dans la rue le 25 juin !

01 juin 2015

Les syndicats de fonctionnaires demandent un changement de cap à François Hollande

Les syndicats CGT, FSU, FO, Solidaires et FAFP demandent au chef de l’État, dans un courrier daté du 26 mai, de revenir sur le gel du point d’indice des fonctionnaires, sur les suppressions de postes et d’agir contre la précarité dans la fonction publique.

“Monsieur le Président, l’heure ne peut plus être simplement aux propos sur les valeurs irremplaçables de la fonction publique et le rôle indispensable de ses agents. L’heure est maintenant aux mesures pour répondre aux attentes de ceux-ci.” Dans un courrier daté du mardi 26 mai, 5 organisations syndicales écrivent à François Hollande pour l’interpeller sur les salaires, l’emploi, le statut des fonctionnaires et les récentes réformes qui impactent le secteur public.

La CGT, la FSU, FO, Solidaires et la FAFP – dont le cumul de voix aux dernières élections professionnelles représente en pourcentage plus de la moitié des agents publics – précisent qu’elles ont “de manière exceptionnelle” décidé de s’adresser au président de la République, court-circuitant ainsi la ministre de la Fonction publique, Marylise Lebranchu, et même le Premier ministre, Manuel Valls. Et ce une dizaine de jours après un courrier, celui-là signé par 9 syndicats et adressé au Premier ministre [lire notre article “Salaires, carrières : les syndicats de fonctionnaires mettent la pression sur Valls”].

Augmentation “immédiate” et “significative”

Les 5 syndicats pointent le gel de la valeur du point d’indice depuis 2010, “mesure injuste et régressive sans précédent” entraînant une perte de pouvoir d’achat “inédite et catastrophique pour tous les agents des trois versants de la fonction publique et ce quelle que soit leur catégorie”. Il est urgent, écrivent-ils, d’ouvrir une négociation permettant d’aboutir “à une augmentation immédiate, générale et significative” de la valeur du point.

La CGT, la FSU, FO, Solidaires et la FAFP dénoncent les suppressions de postes dans les administrations et demandent “les créations dans les meilleurs délais des emplois statutaires” nécessaires pour répondre aux besoins des services publics. Une manière de souligner la hausse constante de l’emploi non titulaire dans les effectifs globaux des agents publics. Les organisations relèvent encore les réformes successives du secteur public – revue des missions de l’État, loi sur la Nouvelle organisation territoriale de la République, réorganisation de l’administration territoriale de l’État… – qui entraînent “des restructurations et des mobilités forcées”.

Ce courrier intervient alors que l’exécutif planche sur le projet de loi de finances 2016, l’avant-dernier de la mandature. Un changement de cap en direction de la fonction publique est possible budgétairement, disent en substance les syndicats…

Tout savoir sur les CHS-CT

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A la suite des élections professionnelles du 4 décembre dernier, un certain nombre d’entre-nous vont siéger dans les instances de représentation et de concertation du personnel.

Dans ce cahier, une présentation du CHS-CT le Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail.

C’est l’article 9 de la loi n°83-634 du 13 juillet 1983 qui institue le droit à la participation reconnu aux fonctionnaires. Ce droit porte sur :

- l'organisation et le fonctionnement des services publics,

- l'élaboration des règles statutaires,

- l'examen des décisions individuelles relatives à la carrière des fonctionnaires,

- la définition et la gestion de l'action sociale, culturelle, sportive et de loisirs.

Le droit des fonctionnaires à la participation s'exerce par l'intermédiaire de délégués siégeant dans des organismes consultatifs de concertation ce sont :

- Le conseil commun de la fonction publique ou CCFP

- Le conseil supérieur de la fonction publique territoriale ou CSFPT

- Les commissions administratives paritaires ou CAP qui siègent en conseil de discipline pour certaines de leurs attributions

- Les comités techniques (CT),

- Les CHSCT : comités d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail,

- Les conseils de discipline de recours.

Ces organes statutaires de participation de la FPT sont dépourvus de la personnalité morale. Ils comprennent des représentants du personnel, ainsi que des représentants de la collectivité ou de l'établissement. Ils sont consultatifs et n'émettent que des avis.

A noter :

les règles présentées sont issues du décret n°85-603 du 10 juin 1985, dans sa version modifiée par le décret n°2012-170 du 3 février 2012. Concernant la date d'entrée en vigueur de cette version, il convient de distinguer :

- les modifications relatives à la composition et au fonctionnement des comités d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (chapitres I, II, III et VI du titre IV), qui sont entrés en vigueur à compter du 4 décembre 2014 (arr. min. 3 juin 2014) ;

- les autres modifications depuis le 6 février 2012.

 

11 mai 2015

Le 13 juin, tous à Guéret pour le service public.

Le 06/05/2015

Pour la défense et le développement des services publics
14 h, manifestation nationale

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Nous vous appelons à participer à la manifestation nationale du 13 juin 2015, à 14 h, à Guéret pour défendre et développer les services publics.
10 ans après celle de 2005, cette manifestation veut remettre sur le devant de la scène “La Convergence Nationale des Collectifs de défense et de développement des services publics”.
Elle précèdera les Assises pour la rédaction d’un manifeste des services publics du XXIème siècle qui se dérouleront le lendemain, le 14 juin 2015, toujours à Guéret.
voir la tribune intersyndicale

Parce que c’est le pilier de notre action syndicale, parce que nous avons toujours considéré que les services publics territoriaux sont les seuls vecteurs réellement démocratiques pour l’accès aux droits sociaux de chacun d’entre nous, le SNUCLIAS et ses syndicats prendront toute leur place dans ces deux initiatives et en premier lieu dans la manifestation qui partira à 14 h le samedi 13 juin 2015.

Il est possible de s’inscrire individuellement sur le site internet de la convergencequi aide à la coordination des départs.
Vous pouvez aussi prendre contact avec nos syndicats pour des départs collectifs en car ou par covoiturage.