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04 octobre 2013

Manifestation CGT et FSU des Travailleurs sociaux le 8 octobre

Rendez-vous à la préfecture à 13h.

Nos organisations syndicales, toujours mobilisées pour la reconnaissance des qualifica-tions des travailleurs sociaux (Assistants de service social, Éducateurs spécialisés, Con-seillers en économie sociale et familiale, Éducateur de jeune enfant) sont désormais por-teuses d’un manifeste commun « le travail social : avec des professionnels promoteurs de droits et de lien social » seront, partout en France, en action le mardi 8 octobre 2013.

Le colloque « Quelles évolutions pour la filière sanitaire et sociale de la fonction publique territo-riale ? » organisé le 8 octobre 2013 à Paris par le CNFPT donne une occasion supplémentaire aux travailleurs sociaux de se mobiliser pour :

La restauration des droits fondamentaux des usagers ;

la remise en cause du nouveau management dicté par des choix budgétaires au sein du travail social ;

la défense du travail social au service des usagers ;

un engagement de l’Etat aux côtés du service public territorial ;

réaffirmer les principes fondamentaux de la pratique sociale.

Enfin, la reconnaissance des diplômes d’État Bac+3 au niveau II fran-çais pour les AS, ES, EJE, CESF et un vrai déroulement de carrière en catégorie A pour les conseillers sociaux éducatifs.

Cela se traduit dans la fonction publique territoriale par le reclassement des assistants sociaux, édu-cateurs spécialisés, éducateurs de jeunes enfants et conseillers en économie sociale et familiale en catégorie A type.

Le nouvel espace statutaire (NES) de la catégorie B ne répond pas aux revendications des personnels !

Dans un contexte social dégradé accentuant inégalités et paupérisation d’une partie de plus en plus importante de la population, nous nous saisirons de toute occasion pour défendre le travail social, les professionnels et le respect de l’usager, de sa place et de ses droits.

Ainsi, sont prévues des mobilisations dans le cadre de l’anniversaire de la Charte Internationale des Droits de l’Enfant le 20 novembre 2013, La 16ème Journée annuelle de la Petite Enfance à l’Adolescence au Palais des Congrès à Marseille le 6 décembre 2013, des Assises interrégionales pré-vues en début 2014, des États généraux du travail social au deuxième trimestre 2014.

Les étudiants et formateurs de L’IMF comme de l’IRTS sont à nos côtés.

Nos organisations syndicales appellent à un rassemblement le 8 octobre 2013 dès 13h devant la préfecture des Bouches-du-Rhône dans le cadre d’un préavis de grève national.

Des rendez-vous ont été demandés par nos organisations syndicales auprès du Préfet et du Président du Conseil Général. Les pétitions qui leur seront remises serviront de base au débat.

 

Marseille, le 30 septembre 2013.

 

Mardi 15 octobre à 10h30 au Vieux Port Marseille

Retraites :

Pendant le débat parlementaire la mobilisation continue.
Rassemblement des retraités le mardi 8 octobre à 9h30 devant la Préfecture de région.
Manifestation unitaire interprofessionnelle, Mardi 15 octobre à 10h30 au Vieux Port Marseille

Sur de mauvaises fondations, il est rare qu’on construise un édifice solide ; en matière de retraite, les mauvaises fondations sont le désaccord sur ce qu’est précisément la retraite et particulièrement celle d’un salarié (93 % de la population active sont salariés). Pour nous à la FSU, la retraite est une rémunération continuée du travail.

Toutes les réformes conduites depuis 1993 ont eu pour objectif de diminuer la part de richesses créée par le travail attribuée à la rémunération du travail.

Au stade actuel d’une économie financière mondialisée, le partage de plus-value est d’autant plus inégal qu’il devrait intégrer des éléments virtuels de plus en plus liés à une spéculation sans contrôle.

La crise née d’une dérégulation sans principe rend toutes les réformes passées essentiellement injustes. Le projet actuel en rajoute faisant encore plus brutalement apparaître que ce sont les salariés actifs et retraités qui financeront leur propres retraites, et pour les retraités une seconde fois!

Pour obtenir une retraite à taux plein, le gouvernement estime qu’il n’y a «pas d’autre solution» que d’allonger la durée de cotisation: il s’agit de la porter à 43 ans en 2035. Sachant que l’âge moyen d’entrée dans la FPE en catégorie A est de 26 ans, cela signifie que pour une carrière continue à temps plein, un-e fonctionnaire né-e en 1973 devra cotiser jusqu’en 2040 pour ne plus subir de décote (à 67 ans). La baisse du taux de remplacement entre le calcul qui se serait effectué sur la base de la loi antérieure à 2003 (60 ans, 37,5 annuités, 75%, pas de décote) et la loi de 2013 ( 62 ans, 43 annuités, décote si départ avant 67 ans) est de 18 points pour l’âge à partir duquel le droit à pension est ouvert dans les deux systèmes (60 ans dans un cas, 62 dans l’autre).

Rien ne montre mieux que pour conserver un niveau de vie pas trop éloigné de celui du temps d’activité, non seulement le salarié devra payer plus longtemps des cotisations plus élevées, mais devra en outre amputer son salaire d’une épargne privée «pour ses vieux jours». Déni même du droit à la retraite et cadeau somptueux aux banquiers, assureurs et autres ...

12:59 Publié dans DGAS, Tracts | Lien permanent | Commentaires (0)

23 septembre 2013

8 Octobre : Journée d'action national des Travailleurs Sociaux

FSU - CGT - SUD - FAFPT

Nos organisations syndicales se retrouvent autour d'un manifeste :

« le travail social : avec des professionnels promoteurs de droits et de lien social ».

Elles réaffirment la prééminence des valeurs fondamentales d'humanisme et de solidarité s’appuyant sur les textes définissant l’intervention des travailleurs sociaux, et appellent à la restauration des droits sociaux fondamentaux pour tout citoyen !

manifeste-travailleursociauxsept2013_ok.pdf

tract8oct2013-travsociaux.pdf

19 juillet 2013

Manifestation pour nos retraites

Retraites, emploi, salaires, avenir des services publics : journée nationale d’action interprofessionnelle avec grèves et manifestations le 10 septembre 2013

Communiqué des organisations syndicales
CGT, CGT-FO, FSU, Solidaires
Montreuil, le 8 juillet 2013

Les organisations syndicales CGT, CGT-FO, FSU, Solidaires se sont réunies aujourd’hui sur les questions des retraites, de l’emploi, des salaires, de l’avenir des services publics.

Après la Conférence sociale et les concertations de l’été, le Gouvernement attend le mois de septembre pour donner les grandes mesures qu’il compte prendre.

Ses premières déclarations inquiètent les salariés, les retraités et les demandeurs d’emploi d’autant que le calendrier imposé est très resserré.

Les organisations syndicales ont déjà largement fait part de leur analyse sur le rapport Moreau et des mesures qu’elles ne sauraient accepter : tout allongement de la durée de cotisation, l’opposition public/privé, la sous-indexation des pensions et des salaires portés aux comptes.

Pérenniser le système solidaire de retraite par répartition nécessite de réparer les injustices dues aux précédentes réformes. Il faut sortir des logiques qui ont diminué le niveau des pensions et créé des inégalités notamment entre les femmes et les hommes.

L’allongement de la durée de cotisation, déjà engagé, fixe des conditions inaccessibles aux plus jeunes dont la durée d’étude, de formation, de recherche d’emploi est allongée par rapport aux générations antérieures.

Le financement des retraites nécessite de construire des alternatives par l’apport de ressources nouvelles, tout particulièrement en améliorant le pouvoir d’achat des salariés et en créant des emplois. Il est urgent d’augmenter l’ensemble des salaires, du privé comme du public, ce qui impose d’en finir avec le gel du point d’indice et de revaloriser réellement le SMIC.

Il est nécessaire de redonner confiance aux salariés, particulièrement aux jeunes générations dans le système de retraite solidaire. Pour changer de cap et faire face à la situation, il faut rompre avec les politiques d’austérité.

Les organisations syndicales CGT, CGT-FO, FSU, Solidaires appellent à une journée nationale d’action interprofessionnelle avec grèves et manifestations le 10 septembre 2013 pour ne pas laisser les propositions du MEDEF faire la loi et pour imposer d’autres choix au gouvernement.

4 pages Retraites FSUcoul.pdf

02 juillet 2013

Travailleurs sociaux

Assistants socio-éducatifs 

 Les décrets sont publiés

Les engagements ne sont pas tenus !

 

tract ASE version 5 definitive (2).pdf

 

En février 1990, l'accord, dit « Durafour » dans la Fonction publique, intégrait les professionnels du social et de l'éducatif, diplômés d'état, dans un Classement Indiciaire Intermédiaire, au sein de la catégorie B.

 

Cette grille, mise en place en 1992, considérée comme transitoire suite aux mobilisations sans précédent des assistants sociaux et éducateurs spécialisés, devait permettre à terme l’accès à la catégorie A.

 

Le 21 février 2008, 4 organisations syndicales (CFDT – UNSA – CFTC et CGC)de la Fonction publique sur 8 ont signé avec le précédent gouvernement un mauvais accord salarial, entérinant une perte de pouvoir d’achat etincluant le projet de réforme de la catégorie B. Un Nouvel Espace Statutaire (NES) en catégorie B était ainsi crée.

L’intégration dans le « NES » des cadres d’emplois du social est une régression salariale globale sans précédent dans la Fonction publique !

 

En 2010, ceux qui sont aujourd’hui à la tête de l’Etat ont soutenu tous les professionnels et leurs syndicats qui revendiquaient l’intégration des professions du travail social en catégorie A, renforcés dans leur détermination par la reconnaissance européenne de leur diplôme au niveau licence.

 

Le 12 juin 2013, au mépris des engagements pris lors des mobilisations unitaires initiées par l’Intersyndicale FPT (CGT, FSU, SUD, FA-FPT) le gouvernement a publié les nouveaux statuts, maintenant en B tous les travailleurs sociaux.

 

Ce maintien en catégorie B est inacceptable !

 

La nouvelle grille des salaires constitue un déni de reconnaissance des diplômes d’Etat. En effet les assistants socio-éducatifs seront les seuls en catégorie B à avoir l’exigence d’un DE (niveau Bac +3) et un cadre d’emplois à 2 grades.

Contrairement aux autres cadres d’emplois, les grilles de salaires des travailleurs sociaux sont les mêmes depuis leur publication en 1992. Dans le décret, au delà de quelques points en début et en fin de carrière, la carrière s’allonge et dès le 5ème échelon il y aura de graves pertes de salaire !

 

Ce que revendique le SDU13-FSU :

 

-  le reclassement en catégorie A des assistants socio-éducatifs

- la reconnaissance des qualifications et des responsabilités par une grille indiciaire allant de l'IM 349 à 798

- l’homologation au niveau II français des Diplômes d'Etat obtenus après 3 ans d'études supérieures

 

Le SDU13-FSU engagera la mobilisation qui s’impose pour que les engagements soient tenus !

27 mai 2013

Agents des collèges

 

PRECAIRES A.T.C :

 

ON NOUS MENE EN BATEAU !

 

La précarité dans les collèges : quoi de neuf à ce jour ? Après le CTP du 12 février ainsi que le 21 mars avec le président, une réunion sur le sujet a eu lieu le 22 Mai 2013 entre la direction et les organisations syndicales. Aucune proposition concrète de l’administration ne nous a été faite, à part une nouvelle réunion mi-juin, nous restons toujours dans le flou le plus total.

 

Nous avons revendiqué que les 50 postes vacants à l’issue de la mobilité des ATC soient octroyés à ces personnels en vue de les titulariser en toute transparence, par ordre d’ancienneté dans un plan pluriannuel négocié, ce qui correspondrait à une véritable reconnaissance de leur travail déjà effectué depuis des années (jusqu’à 8 ans pour certains !) et ainsi de mettre fin au clientélisme en vigueur dans cette collectivité.

 

Nous revendiquons également :

 

- Un déroulement de carrière linéaire : ratios d’avancement à 100% pour tous les grades.

 

- Indemnitaire : la fin du système actuel, inégalitaire et injuste, la même IAT pour tous au taux 6 sans reliquat, en fonction de l’échelle de rémunération

 

- Mobilité : Une véritable CAP avec les organisations syndicales pour une transparence à tous les niveaux, la mobilité 2013 a été un véritable couac !

 

- Un véritable dialogue social et non un dialogue de sourd, une véritable écoute de nos besoins.

 

- Recrutement à l’échelle 3 par concours de toutes les spécialités de notre cadre d’emploi pour des emplois qualifiés.

 

METTONS FIN A CES INJUSTICES

 

14 mai 2013

Préavis de grève pour le 21 Mai

CGT – FSU

du Conseil Général des Bouches du Rhône

 

Marseille le, 14 Mai 2013

Monsieur Jean Noël GUERINI

Président du Conseil Général des Bouches du Rhône

 

 

OBJET : Préavis de grève

 

Monsieur le Président,

Nos organisations syndicales déposent un préavis de grève reconductible à compter du Mardi 21 Mai 2013, en direction de tous les personnels d’accueil et de secrétariat de la DGAS.

Sur les motifs suivants :

ü  la reconnaissance des missions d’accueil par l’attribution uniforme d’une NBI à 15 points ; 

ü  une compensation financière convenable au vu de leur investissement permanent dans des tâches de catégorie B ;

ü  l’attribution d’un montant de reliquat fixe et garanti,  sans part variable soit 1490 euros  (300 euros part fixe +1190 euros part variable) ;

ü  l’attribution d’un régime indemnitaire aux agents issus de l’ex-DDASS égal au maximum revendiqué par les agents C de la filière administrative ;

ü  une semaine de détente ;

ü  Une mise en adéquation entre leur classification (C2, C3, C4) et l’évolution de leurs tâches au fil des années ;

ü  des effectifs supplémentaires afin de faire face à la croissance exponentielle des tâches à accomplir.

 

Tract suite insertion AG avril 2013.pdf

03 mai 2013

Assemblée générale du personnel de la DGAS le 7 mai

FLASH INFO                                

Dans le cadre du préavis de grève déposé pour le 7 mai concernant la MDS de Salon, à la DRH  nous avons pu réaffirmer les exigences des agents et de nos organisations syndicales et obtenir :

-         Une première phase avec la médiation d’un cabinet extérieur qui démarrera mi mai,

-         puis une phase d’appui technique «  sur le travail social et le pilotage de ses actions » assurée en interne a la DGAS avec l’appui des différentes directions (DE, DCS, DATA).

Ces garanties sont de nature à pouvoir envisager la levée du préavis même si nous restons très vigilants sur la mise en œuvre de ces dispositions.

Cependant, notre mobilisation doit rester intacte pour exigertous ensemble, des conditions de travail dignes et sécurisantes sur tous les lieux de travail.

Ensemble, solidaires, œuvrons pour un cadre de travail de qualité, la défense de nos qualifications le respect de nos professions.

Assemblée générale du personnel

de la DGAS le 7 mai

de 10h00 à 12h00

dans la salle des syndicats A1123C

à l'Hôtel du Département

Tract suite AG du 11 avril 2013 version grève.pdf

 

30 avril 2013

Manifestation du 1er Mai

Déclaration commune CGT, FSU, Solidaires, UNEF des Bouches du Rhône Marseille, le 25/4/2013

Austérité, chômage de masse, précarisation de l'emploi public et privé, baisses et gels des salaires …. Il faut une autre politique.

Les organisations syndicales CGT, FSU, Solidaires, UNEF appellent les salarié-e-s, les retraité-e-s les privé-e-s d’emplois, les étudiant-e-s des Bouches du Rhône à se mobiliser le premier mai, journée internationale de luttes, de solidarités et de Paix, à se mobiliser dans la rue pour mettre un terme à la politique de casse de l'emploi et de remise en cause des conditions de vie et de travail menée par le patronat en France et en Europe, relayée par l'union européenne, le FMI, la Banque Centrale Européenne.

Il faut une autre politique que celle contenue dans le projet de loi dit de « sécurisation de l'emploi » où la nature du contrat de travail, le CDI, où le code du travail lui-même est remis en question au profit exclusif du patronat. Les organisations syndicales demandent le retrait de ce projet de loi qui a été voté en première lecture par l'Assemblée. Non le MEDEF ne doit pas dicter ses règles aux élus issus du suffrage universel.

Il faut une autre politique pour sortir de la crise : celle du développement industriel, de la relance économique assurant un avenir à la jeunesse, de l'augmentation des salaires, de la reconnaissance des qualifications, celle de la redynamisation des services publics, qui sont une chance pour notre pays, celle de la création durable d'emplois, de lutte contre la précarité, celle d'un plan de titularisation des précaires de la fonction publique, d'une protection sociale de haut niveau.

Le premier mai sera l'occasion d'une mobilisation internationale contre les politiques d'austérité, dans tous les pays d'Europe et du Monde pour le progrès social.

Il sera aussi l'occasion d'affirmer notre exigence d'égalité des droits, égalité femmes-hommes au travail et dans la vie, égalité des genres, droit au mariage ou à l'union libre, égalité des droits entre français et étrangers.

Ce sera aussi l'occasion de mobiliser contre une extrême droite revancharde qui a utilisé l'actualité récente pour s'en prendre à l'ensemble des principes républicains.

Un premier mai réussi sera un encourageant pour les luttes en cours et futures.

Les organisations syndicales appellent à se rassembler, partout dans le département et en particulier à Marseille à 10H30 sur le Vieux-Port sous le thème :

Unité des travailleurs, l’austérité et la flexi-sécurité ce n’est pas la solution. Paix, Solidarité, Progrès social


Manifestations, le premier mai :
10H30 sur le Vieux-Port à Marseille
10H30 Place de la République à Arles
10 H Place Jean Jaurès à Martigues

 

29 avril 2013

CGT - FSU - SUD - FO - CFTC - CGC

Communiqué commun des organisations syndicales

de la fonction publique

132404_cp_commun_fede_fonctionnaires_remunerations.pdf

Les organisations syndicales de la Fonction publique ont pris connaissance des propositions de la Ministre relatives aux rémunérations, aux parcours professionnels et aux carrières dans la Fonction publique présentées le 16 avril.

Elles sont en particulier en complet désaccord avec la volonté gouvernementale de ne pas aborder la question de la valeur du point d'indice avant mi-2014.

Elles n'ont eu cesse, depuis des mois, de rappeler les pertes de pouvoir d’achat et la nécessité de rompre avec la politique de gel sans précédent de la valeur du point d’indice. La dépréciation des carrières et desqualifications, et le tassement de la grille indiciaire de rémunération et des déroulements de carrière appellent des réponses d’urgence.

Elles ne peuvent accepter que les agents de la Fonction publique fassent toujours les frais de la crise économique. En s'inscrivant dans « un contexte budgétaire marqué par une priorité donnée au redressementdes finances publiques, condition nécessaire au redémarrage de la croissance et au développement de l'emploi », la politique gouvernementale hypothèque toute amélioration des rémunérations, pourtant

indispensable à la relance de l'économie et de l'emploi.

Elles revendiquent au-delà de la nécessaire revalorisation de la valeur du point d’indice, un abondement de points d’indice, uniforme, immédiat et significatif, permettant le rattrapage des pertes accumulées.

Après avoir obtenu l'abrogation de la journée de carence, elles demandent que cette mesure soit maintenant effective.

Au-delà des carrières et des rémunérations, elles soulignent de nouveau la nécessité d’en finir avec les suppressions d’emplois dans de nombreux secteurs de la Fonction publique qui dégradent encore la qualité du service public et détériorent les conditions de travail des agents. Il faut mettre en oeuvre les créations d'emplois et la politique de recrutement nécessaires à la qualité des missions de services publics. En outre,

les organisations constatent que la MAP s’inscrit globalement dans la continuité de la RGPP, qu’elles ont combattue. Elles exigent donc qu’une autre politique soit mise en oeuvre.

Les organisations syndicales demandent en particulier à la Ministre d'ouvrir sans délai de réelles négociations sur les rémunérations, incluant donc la question de la valeur du point d'indice.

Si elles ne devaient pas être entendues, les organisations syndicales mettront partout en débat, avec les personnels, des perspectives rapides de mobilisation.

Paris le 24 avril 2013