SNUTER CD 13 FSU

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05 juillet 2012

PERSONNELS EN GRÈVE

 

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AUX USAGERS DU SERVICE PUBLIC DU DÉPARTEMENT DES BOUCHES-DU-RHÔNE

ACTION SOCIALE ET INTÉRÊT

DES FAMILLES SACRIFIÉS

Votre service social est de nouveau en danger :

Sans création de postes supplémentaires

Sans renforcement de moyens spécifiques à la précarité du quartier

Sans moyens adaptés à votre réalité quotidienne

Sans tenir compte de vos préoccupations, de vos premiers besoins.

Les agents qui y travaillent luttent pour des moyens supplémentaires !

LE PERSONNEL DE LA MDS BOUÈS NE PEUT PLUS RÉPONDRE À VOS ATTENTES

Nous tenons à vous informer de l’insuffisance de la prise en compte des remontées des professionnels qui se traduit par : 

Le manque de disponibilité des travailleurs sociaux,

Les délais de rendez-vous qui s’allongent,

La non-prise en compte de certaines aides,

L’absence de soutien éducatif,

Les conditions d’accueil insatisfaisantes.

NOUS REVENDIQUONS :

Le renforcement du personnel pour faire face à l’ensemble de nos missions d’actions médico-sociales,

De nouveaux locaux adaptés pour la réception du public avec un accueil confidentiel,

La reconnaissance de l’explosion du taux de précarité sur ce territoire,

La suspension du tour de rôle pour l’accueil du public sans domicile fixe,

La mise en place d’une distribution délocalisée des colis alimentaires du conseil général des Bouches-du-Rhône.

PARCE QUE VOUS AVEZ DROIT À UN SERVICE PUBLIC DE QUALITÉ, LE PERSONNEL DU SERVICE SOCIAL DE BOUÈS SE MOBILISE !

L’équipe de la MDS de Bouès.

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13 juin 2012

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Les Professionnels  de la Protection de l’Enfance en attente de mesure d’urgence.

 

Dans les Bouches du Rhône, depuis février 2009, les personnels de la Direction de l’Enfance témoignent  de graves dysfonctionnements dus à l’inadéquation des moyens mis à disposition pour assurer leurs missions, et à des modes d’organisation de service contraire à l’intérêt premier de l’enfant. Les travailleurs sociaux de l’aide sociale à l’enfance n’ont de cesse d’en dénoncer les conséquences humaines sur le traitement des situations des enfants confiés.

M. Amiel, Conseiller général, Délégué à la Protection de l’Enfance a initié processus de dialogue en avril dernier suite aux différentes alertes formulées  par les personnels et nos organisations syndicales.

Ce processus peine à trouver des  réponses  concrètes et le personnel en grande difficulté dans son quotidien, a besoin aujourd’hui de mesure d’urgence afin de pouvoir réellement accomplir sa mission de protection de l’enfance en danger.

 

Les personnels ont développé 6 points à partir desquels un véritable espace de négociations pourrait se mettre en place  sans qu’a ce jour un calendrier n’ait été fixé :

  • Affectation de postes crées au BP 2009 ,2011 et  2012 sur la mission Enfance Famille
  • Ouverture immédiate d’un espace de négociation sur les mesures d’urgence  à prendre suite aux propositions des professionnels :

 

Ø  Offrir aux professionnels, faisant le choix de l’enfance, la garantie d’un travail en binôme, mise en place de supervision, de formation, de réunions recréant l’espace nécessaire au travail d’équipe

Ø  Faire porter l’effort du département sur une politique ambitieuse tant sur le plan quantitatif que qualitatif.

Ø  Redonner à l’enfant sa place centrale et lui garantir une stabilité des référents

Ø  Renforcer les équipes affectées  à l’accompagnement de l’enfant placé’.

Ø  Participer à une réorientation du positionnement de la Mission Enfance.

 

Les personnels attendent les journalistes le mardi 12 juin prochain dès 11h sur le parvis de  l’Hôtel du Département, pour  expliquer  leur  position, faire un point global de la situation de la Mission Protection de L’enfance dans les Bouches du Rhône, et enfin communiquer leurs propositions pour sécuriser  le parcours des enfants confiés à leur institution et faire de lui le centre de nos intervention.

06 avril 2012

CGT – FSU du Conseil Général 13

 

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DGAS – A.G. du 20 mars 2012 :

les personnels porteurs de cohérence,

d’engagement et de professionnalisme…

À la veille du vote du budget départemental fixant pour une partie de l’année les moyens mis à disposition du service social départemental, les agents réunis en AG ont de nouveau priorisé le dialogue avec la majorité départementale.

Qu’il s’agisse du nombre de postes supplémentaires budgétés pour l’exercice 2012, de la réévaluation de la majoration de la prime de précarité ou des choix opérés dans le cadre de la Protection de l’Enfance, c’est ensemble que les personnels présents ont décidé d’aller à la rencontre des élus le vendredi 23 mars 2012, jour du vote du budget pour faire :

-      réévaluer l’enveloppe consacrée à la prise en compte de la montée de la précarité sur l’ensemble du département, repositionner la mission de la Protection de l’enfance comme ultra prioritaire et y allouer les budgets à la hauteur de l’intérêt supérieur de l’enfant,

-      réévaluer l’enveloppe des postes en tenant compte des besoins en termes d’accueil et d’accompagnement du public. Voilà l’objet du tract distribué le 23 mars au matin à l’ensemble des conseillers généraux.

Il a permis un véritable échange avec de nombreux élus dont Madame Garcia, Déléguée aux ressources humaines, Madame Narducci, déléguée à l’Insertion et Monsieur Amiel, délégué à la PMI et L’Enfance.

Les avancées : les instances de concertations annoncées pour les 20 avril et 25 mai se dérouleront en présence des élus concernés par les thèmes abordés, la Protection de l’Enfance fera l’objet d’une rencontre spécifique, l’étude en fin d’année sur des budgets supplémentaires alloués à la DGAS.

Si, aujourd’hui, la communication avec la majorité départementale semble rétablie, les modes d’organisation des services de la DGAS, l’absence de prise en compte des difficultés rencontrées à l’Insertion, les formes de « management », la conception de la mise en œuvre de la Protection de l’Enfance sont responsables de dérives dangereuses pour le personnel (mise en danger des agents dans l’exercice de leur mission) et de violences institutionnelles pour le public ou les enfants.

C’est sur cela que l’AG des personnels a décidé de concentrer tous ses efforts.

Elle a décidé de négocier pendant les instances de concertation de véritables réponses à nos plateformes revendicatives, d’interpeller Madame Garcia, Déléguée aux Ressources Humaines, pour réaffirmer que la rémunération des fonctionnaires territoriaux ne peut être soumise à l’évaluation d’un cadre, d’interpeller le Président du Conseil Général et Madame Narducci, déléguée à l’Insertion sur la situation de cette direction et demander la suspension de l’application du décret durcissant les sanctions à l’égard du public RSA, la chasse aux pauvres ne doit pas exister dans les BDR d’interpeller M. Amiel sur l’impérieuse nécessité de repenser la mise en oeuvre de la mission Enfance Famille et son repositionnement.

Première étape : ensemble, en A.G., reparlons de la mise en œuvre de la mission enfance famille, démontrons les conséquences des dérives de fonctionnement pour les professionnels, les enfants et les familles et travaillons à un autre canevas…

Marseille le 26 mars 2012

05 avril 2012

Personnels sociaux et éducatifs : « Dialogue de Sourds »

Le 04/04/2012

Communiqué de presse FSU :

Suite à la pression des Organisations Syndicales, le Ministre de la Fonction Publique a convié l’ensemble des organisations syndicales à une simple réunion de discussion, le mardi 3 avril 2012, sur les projets de décrets Assistantes de Service Social et Conseillères Techniques de Service Social.

Après une longue introduction du Directeur de Cabinet, représentant du Ministre, pour les trois versants de la Fonction Publique, le ministère souhaitait discuter sur les projets de décrets contestés, puisqu’ils continuent d’enfermer les personnels sociaux dans le Nouvel Espace Statutaire « réaménagé » et donc toujours en catégorie B.

L’ensemble des Organisations Syndicales (CFTC, CFDT, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA), unanimes, ont lu une déclaration commune réaffirmant, notamment, leurs revendications de passage en Catégorie A, et l’inscription des Diplômes d’État du Travail Social, au niveau II du RNCP.

Constatant qu’aucune ouverture de négociation n’était possible sur ces deux revendications, et confrontés à un dialogue de sourds, les organisations syndicales ont décidé de suspendre puis d’interrompre cette « séance de discussion ».

Depuis 20 ans, après les accords DURAFOUR de 1991, les professions socio-éducatives avaient été intégrées dans le Classement Indiciaire Intermédiaire, entre la catégorie B et A, ceci considéré, à l’époque, comme une étape transitoire avant l’accès à la catégorie A.

La FSU considère donc que ces projets de décrets constituent de fait une véritable régression, et une volonté affirmée de déqualifier les professionnels de la filière sociale et éducative. La non-reconnaissance des qualifications des professionnels sociaux et éducatifs est bien une décision politique, que la FSU conteste.

La FSU continue de porter les légitimes revendications des personnels pour la revalorisation en catégorie A, et la reconnaissance de nos professions. Elle s’opposera, également dans un cadre unitaire, à toute tentative de dégradation de la carrière des personnels socio-éducatifs.

22 mars 2012

Lettre ouverte aux élus du Conseil Général 13

 

BUDGET 2012 DGAS :

Lettre ouverte aux élus de la Majorité départementale et à son Président…

Le personnel de la DGAS a pris connaissance du contenu des propositions budgétaires sur lesquelles vous allez devoir vous positionner lors de la séance de vote du budget de ce jour.

Ce budget prévoit :

Ø  La création d’une enveloppe budgétaire pour le recrutement de 15 postes d’auxiliaires (assistants socio-éducatif) au lieu des 18 annoncés en février 2012 et déjà tellement en dessous des besoins du terrain. Incidence financière : 404 833€.

Ø  Une extension de la majoration de la prime de précarité pour les agents de catégorie B, pour les seuls Assistants socio éducatif, éducateurs spécialisés, CSF, rédacteurs, EJE et les agents de catégorie C, Adjoints administratif  pour les seules  MDS du 13 ème Ouest, du Nautile, la Viste, les flamants, l’estaque , Pressensé , Bouès, Littoral. Incidence financière annuelle : 42 000 €.

Ø   Dans le cadre de la prévention de la délinquance, de confier la mise en œuvre d’actions de médiation visant à « …répondre aux besoins de tranquillité publique » …à une association pour un budget de 2 160 500 €.

Vous allez engager votre responsabilité d’élus sur des propositions parcellaires qui ne reflètent pas les besoins des populations et des personnels.  

Alors même que les instances de concertation prévues les 29 mars et 20 avril 2012 installent ce que nous croyons être un dialogue susceptible d’éclairer vos débats sur les questions relatives aux effectifs, à la reconnaissance de la précarité et à la Protection de l’Enfance et, ainsi, faciliter le retour à une vision globale de l’Action Sociale, des choix budgétaires sont effectués avant d’instaurer un véritable dialogue.

Le personnel de la DGAS, réuni en Assemblée Générale le 20 mars 2012, vous demande de réévaluer l’enveloppe consacrée à la prise en compte de la montée de la précarité sur l’ensemble du département, de repositionner la mission de la Protection de l’enfance comme ultra prioritaire et d’y allouer les budgets à la hauteur de l’intérêt supérieur de l’enfant, enfin, de réévaluer l’enveloppe des postes en tenant compte des besoins en terme d’accueil et d’accompagnement du public.

Défendons ensemble notre service social départemental !

TRAVAIL SOCIAL

Travail social : le Snuclias-FSU interpelle les candidats aux élections présidentielles et législatives
 
 

 
Adressé aux huit candidats à l’élection présidentielle « respectant les valeurs républicaines », le courrier insiste sur la dégradation des moyens et conditions du travail social « entre les pauvres et les marchés ».
 
La lettre a été postée mardi 20 mars 2012. Les candidats aux législatives la recevront plus tard. Rédigée par le Syndicat national unitaire collectivités locales, intérieur et affaires sociales-Fédération syndicale unitaire (Snuclias-FSU), premier syndicat non enseignant de la FSU qui regroupe environ 6 000 travailleurs sociaux et médico-sociaux, elle s’accompagne d’une brochure en forme de manifeste. Intitulé « le travail social entre les pauvres et les marchés », ce cri d’alarme développe les revendications sociales et professionnelles des travailleurs sociaux et leurs propositions.
 
Cri d’alarme - Placés en première ligne de ce qu’ils décrivent comme une « paupérisation et une précarisation massives», ils se disent confrontés depuis dix ans à des situations de plus en plus dégradées, qui s’étendent aux classes moyennes basses de la population, au détriment du maintien de la cohésion sociale. Leurs moyens, qu’ils qualifient de dérisoires, leur donnent le sentiment « d’écoper la misère », face à l’échec des politiques publiques.
 
« La montée du ras le bol dans les services sociaux est telle qu’une interpellation était nécessaire », soulignait Hervé Heurtebize, éducateur spécialisé au conseil général du val de Marne et membre du conseil national du Snuclias, lors de la présentation de cette adresse aux candidats qui décrit la pénurie vécue par ces travailleurs sociaux : « Au désengagement de l’Etat dans ses missions de régulation et dans son devoir de solidarité nationale s’ajoute la réduction des budgets sociaux des collectivités territoriales et de ceux des associations. Entre les pauvres et les marchés, les décideurs d’aujourd’hui choisissent les seconds » précisent-il à l’intention des possibles futurs présidents.
 
Au cœur de contradictions - Au contexte aggravé par la crise s’ajoutent, selon eux, des réorganisations qui tendent à vider de sens le travail social et placent ceux qui l’assurent au cœur de contradictions. « Nous passons trop de temps à remplir des dossiers de plus en plus volumineux au fur et à mesure que les aides se réduisent. De nouveaux modes de management mettent en cause notre professionnalisme », décrivait Gaëlle Chollet, assistante sociale au conseil général du Cher (lire témoignage ci-dessous), évoquant une « suspicion quantitative » quand le travail réel ne correspond pas aux statistiques attendues, et insistant sur la nécessité de résister et de réinterpeller ses collègues sur ce qui ne doit pas être accepté. Des collègues chargés de traiter la précarité, mais souvent eux-mêmes en contrats précaires sur des emplois non permanents ou en contrats aidés. La situation des titulaires s’est elle aussi dégradée. « Un assistant socio-éducatif commençait en 1985 à 2,25 Smic, il débute aujourd’hui à 1,18 Smic. C’est le seul cadre d’emploi qui n’a pas été revalorisé depuis vingt ans », pointait Didier Bourgoin, secrétaire national du Snuclias-FSU remarquant que les conditions de vie des professionnels du travail social ne sont pas si éloignées de celles des publics dont ils s’occupent.
 
La brochure de 45 pages envoyée aux candidats dresse des constats étayés sur « la gestion sociale de la crise » et sur « le travail social au cœur des contradictions » et développe treize propositions « pour lutter contre la pauvreté et reconstruire le travail social ». Le document se termine par une trentaine de « paroles libres de travailleurs sociaux ».
Le Snuclias-FSU demande notamment :
  • la mise en œuvre de droits sociaux pour tous : emploi décent, augmentation des salaires et des retraites, revalorisation des minima sociaux, droit au logement, droit à la santé, fiscalité juste, progressive et redistributive ;
  • un travail social respecté, reconnu et à l’autonomie protégée, disposant des moyens d’accompagner les publics des services sociaux : moyens en personnel qualifié, reconnaissance des qualifications professionnelles, intégration en catégorie A type pour les fonctionnaires et statut de cadre pour le secteur associatif, respect des droits des publics des services sociaux, péréquation de ressources pour compenser les inégalités territoriales, etc.


"Les collègues sont confrontés sur le terrain à une situation de plus en plus dégradée". C'est le Syndicat national unitaire Collectivités locales, Intérieur et Affaires sociales (SNUCLIAS-FSU) qui le dit, alors que l'organisation, qui défend les intérêts des travailleurs sociaux de la fonction publique, a envoyé, mardi 20 mars, un courrier aux candidats aux élections 2012 pour les interpeller "sur le bilan des politiques sociales actuelles et leur conséquences sur les populations et le travail social".


Ce texte, qui s'accompagne d'une brochure détaillant les constats et les revendications du syndicat, doit être adressé à huit des postulants à l'Elysée, à l'exception de Marine Le Pen et de Jacques Cheminade, qui "ne présentent pas les garanties républicaines nécessaires", selon son secrétaire général, Didier Bourgoin.

 
De véritables droits sociaux
Le SNUCLIAS-FSU s'y prononce, en premier lieu, pour "la mise en oeuvre de véritables droits sociaux pour tous, afin de rompre avec l'aggravation des phénomènes de précarité et de misère sociale".
Une revendication qui passe, entre autres, par la garantie d'un emploi décent pour tous, par l'augmentation des salaires et des retraites, par la revalorisation des minima sociaux ou encore par l'effectivité du droit au logement. L'organisation syndicale réclame en outre "un travail social respecté, reconnu et à l'autonomie protégée" et "qui dispose des moyens d'accompagner les publics des services sociaux".

Reconnaissance des professionnels
Une exigence qui inclut la reconnaissance des qualifications professionnelles, à commencer par l'homologation au niveau II français des diplômes d'Etat du travail social obtenus après trois ans d'études supérieures, ou encore l'intégration, dans la fonction publique, des travailleurs sociaux en catégorie A type et la création d'une filière complète jusqu'en A+ pour l'ensemble des agents du social et de l'éducatif. Sans oublier "la fin de la casse des conventions collectives du secteur sanitaire, médico-social et social (CC51 et CC66)".

L'une des demandes ainsi portées à la connaissance des candidats aux scrutins présidentiel et législatifs concerne "le respect des droits des publics des services sociaux et la protection renforcée des informations détenues par les travailleurs sociaux, le gel et la mise à plat de l'informatisation du travail social", dans l'intérêt des familles.

Pour le maintien de la cohésion sociale
Car "les salariés et les métiers du travail social ont ceci de particulier qu'ils ne peuvent pas défendre leurs propres intérêts sans défendre en même temps ceux des personnes pour lesquelles ils travaillent", et donc "des plus vulnérables, des plus fragiles", a pour sa part commenté Hervé Heurtebize, secrétaire national du SNUCLIAS-FSU, devant la presse spécialisée.
Une exigence d'autant plus cruciale à ses yeux que ses bénéficiaires ne peuvent pas être réduits aux usagers quotidiens des services sociaux, les demandeurs d'aides et de prestations sociales, d'aide éducative, "ceux qui sont qualifiés de pauvres, de  précaires, d'exclus, de marginaux".

Car "les personnes bénéficiaires du travail social sont aussi en dernière instance tous les citoyens tant il est vrai que le travail social constitue l'un des éléments de maintien de la cohésion sociale". Ceci étant "encore plus vrai aujourd'hui que beaucoup de nos concitoyens peuvent redouter qu'une rupture dans leur vie professionnelle, familiale, dans leur santé, ne les précipite dans l'exclusion sociale".
Cette interpellation constitue donc "un cri d'alarme sur les conditions d'exercice du travail social et aussi sur la dégradation de notre société".
 
Une perte de sens
Et le représentant syndical de décrire une situation où "les travailleurs sociaux passent désormais une partie de plus en plus importante de leur temps à remplir des dossiers d'autant plus volumineux que les aides se réduisent".
Un autre facteur mis en cause par le SNUCLIAS dans la dégradation des conditions de travail des professionnels du social réside par ailleurs dans les exigences croissantes d'une évaluation ressentie comme "une suspicion quantitative de la qualité de notre travail", a regretté pour sa part Gaëlle Chollet, assistante sociale dans le Cher, en soulignant le sentiment prégnant de "perte de sens" ressenti par les travailleurs sociaux dans leur activité.

"Est-ce que les travailleurs sociaux sont les agents de la régulation sociale ?", s'est interrogé à cet égard Didier Bourgoin, le secrétaire général du syndicat, en s'insurgeant : "Est-ce que leur travail, c'est d'apprendre aux familles à vivre avec les minima sociaux ?"
Et que penser des "demandes de placement d'enfants pour la seule raison que leurs parents n'ont pas de logement ?", avec pour conséquence "des familles séparées, disloquées du seul fait de problèmes sociaux et pas de comportements répréhensibles", s'est-il enfin indigné.
 

 
 

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14 mars 2012

Communiqué de presse du SNUCLIAS-FSU

Le SNUCLIAS-FSU (Syndicat National Unitaire, Collectivités locales, Intérieur et Affaires Sociales-Fédération Syndicale Unitaire) tiendra une conférence de presse sur le travail social le Mardi 20 mars 2012 à 10 heures à son siège : SNUCLIAS-FSU 173 rue de Charenton Paris 75012 Métro : Montgallet (ligne 8) Reuilly Diderot (lignes 1 et 8).

 

Il présentera sa campagne d’interpellation des candidats aux élections présidentielles et des candidats aux élections législatives :

- Sa lettre aux candidats,

- Sa brochure : « Le travail social, entre les pauvres et les marchés ».

 

Par cette campagne, le SNUCLIAS-FSU entend interpeller les candidats sur la dégradation du travail social dans les collectivités territoriales et les organismes qui mettent en oeuvre les politiques publiques d’action sociale. Il souhaite recueillir leurs solutions et les communiquer aux publics des services sociaux ainsi qu'aux professionnels du travail social, pour éclairer leurs choix.

 

Cette dégradation du travail social est la manifestation tangible des effets désastreux de la gestion actuelle de la crise. Elle révèle de manière éclatante la volonté délibérée de la faire payer aux pauvres et aux salariés. A l’aggravation de la pénurie des emplois s’ajoute celle dramatique des logements sociaux et des structures d’hébergement d’urgence. Au désengagement de l’Etat dans ses missions de régulation et dans son devoir de solidarité nationale s’ajoute la réduction des budgets sociaux des collectivités territoriales et de ceux des associations.

 

Entre les pauvres et les marchés, les décideurs d’aujourd’hui choisissent les seconds. Ils réduisent gravement les moyens d’intervention des services sociaux alors qu’ils sont plus que jamais indispensables aux plus faibles. Dans le même temps, ils livrent aux marchés financiers des pans entiers de politiques sociales.

 

Ces choix marginalisent de plus en plus de salariés, de retraités, de chômeurs, d'habitants des quartiers populaires, notamment les jeunes. Ceux qui survivent avec les minima sociaux risquent à tout moment de basculer dans la grande pauvreté. Victimes de la crise, ils sont désignés comme coupables qui profiteraient abusivement des aides publiques. Dans le même temps, les plus riches continuent de s’enrichir effrontément et les grands groupes financiers sont renfloués lorsqu’ils perdent au jeu de la spéculation.

 

Les orientations fixées au travail social, les moyens qui lui sont dévolus sont, aujourd’hui plus que jamais, les révélateurs de choix clairs de société. Le SNUCLIAS-FSU ne se satisfait pas d’effets de tribunes et de vagues promesses d’où qu’elles viennent. Il sollicite des engagements clairs et suivra avec vigilance leur mise en œuvre.

Com de presse ok SNUCLIAS travail social.pdf

09 mars 2012

Une plate-forme revendicative sur le travail social dans les Bouches-du-Rhône

Le SDU13-FSU du Conseil Général 13 et la CGT ont réalisé en commun une plate-forme revendicative de l’ensemble des professionnels du secteur social, médico-social, public, privé et associatif dans les Bouches-du-Rhône qu'ils présentent aux groupes des candidats aux futures élections.

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En France, le travail social est de plus en plus soumis à une conception marchande, à une vision purement économique de la relation d’aide, à une idéologie sécuritaire et répressive de l’intervention sociale. En effet, les choix politiques imposant des logiques comptables et gestionnaires sont responsables de l’effondrement des moyens mis à disposition des publics et des professionnels. Ces politiques portent atteinte aux concepts fondamentaux de solidarité et d’humanisme, inhérents à la relation d’aide.


La destruction organisée de cet outil de travail, les attaques fortes portées aux qualifications, métiers, savoir faire, expériences s’inscrivent dans un plan de destruction programmée des missions de service public.


Le SDU13-FSU du CG13, la CGT, et les professionnels s’indignent de ces dérives induites par des positionnements politiques qui conduisent à une stigmatisation des populations, à une instrumentalisation des dispositifs et des acteurs de l’action sociale à des fins de contrôle, à des atteintes sans précédent des droits des usagers et des enfants, à des dénis de démocratie, à un rejet du devoir de solidarité.
Partout sur l’Hexagone, des collectifs, groupes ou associations se développent pour défendre un service social de qualité, centré sur les besoins de l'usager, le respect de son identité, de son parcours et de son projet personnel.

Les organisations  CGT ADAI — CGT ADDAP — CGT ANEF — CGT ARS — CGT CCAS Marseille — CGT Conseil Général 13 — CGT Éduc’Action — CGT Hôpitaux — CGT IMF Marseille — CGT MECS L’Eau Vive — CGT Protis — CGT Sauvegarde 13 — FSU Conseil Général 13 — Salariés de l’ACPM — UGICT-CGT /CAF - Union Départementale CGT 13 revendiquent :


- Des services d’action sociale, éducative, et médico-sociale de qualité respectant les droits des usagers et des enfants,
- le respect du cadre d’intervention des professionnels, de leur éthique et déontologie,
- des moyens indispensables à l'exercice des missions obligatoires de service public cen-trées sur les besoins du public,
- des conditions de travail décentes respectant nos métiers, l’usager, le sens de nos missions.


Elles exigent :
- la défense par les élus d'un pacte social fort qui reconnaît le secteur sanitaire éduca-tif, social et médico-social comme axe prioritaire,
- une politique sociale basée sur la relation d’aide et l’arrêt de l’instrumentalisation des dispositifs,
- le retour aux notions fondamentales qui guident l'exercice de nos professions et permettent la mise en oeuvre d'une politique centrée sur les besoins de l'usager, le respect de son identité, de son parcours et de son projet personnel,
- le retour immédiat aux idées fondatrices de l'action éducative en rejetant les as-pects sécuritaires, répressifs et marchands de la conception actuelle de l’action so-ciale,
- des moyens et des effectifs, par la création de postes dans le secteur public, privé et associatif, la titularisation de tous les CDD et contrats précaires,
- la reconnaissance des métiers, des diplômes,

- la défense de conventions collectives, des déroulements de carrière à la hauteur des qualifications, une revalorisation salariale globale,
- le respect des règles de confidentialité et le respect du secret professionnel des as-sistants sociaux en référence aux articles 226-13 et 226-14 du code pénal et du code de déontologie,
- l’arrêt de l’informatisation des dossiers sociaux,
- l’arrêt de toute politique de stigmatisation des populations.

Elles appellent l’ensemble des personnels du secteur social et médico-social à nous rejoindre pour faire aboutir de légitimes revendications.

Plateforme revendicative partenariale finalisée au 3 fevrier 2012.pdf

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08 mars 2012

Compte-rendu du CHS du 15 décembre 2011

 

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L’ordre du jour de ce CHS concernait le déménagement des agents de la DGAS sur le site d’ARENC. Nous avions demandé la mise à l’ordre du jour de ce point suite aux deux assemblées générales organisées sur le site à la demande du personnel. Le CHS plénier du 15 décembre a été aussi le moment de faire le point sur la médecine du travail et sur les agents des collèges. Les délégués de la FSU ont fait entendre leur voix pour défendre vos intérêts.   

 

ARENC

La FSU a fait le choix de faire sur ce point une déclaration de principe pour des raisons de lisibilité et cela ne nous a pas empêché d’intervenir sur toutes les questions mises en débat.

 

Même si nous avions voté pour ce déménagement au CTP du 23 juin 2010, du fait que la collectivité avait accepté l’abandon du système open space, beaucoup d’autres problèmes avaient été évoqués par les organisations syndicales et notamment la FSU.

 

L’administration semblait alors consciente des difficultés entrainées par ce déménagement (répartition des bureaux, poids des armoires, confidentialité, accueil des publics, etc...). Tout n’a pas été réglé.

 

De plus, les travaux extérieurs, loin d’être terminés, obligent encore les agents et les usagers qui doivent se rendre sur le site, à effectuer un parcours du combattant. Cet été le personnel a eu à supporter de graves problème d’hygiène (puces sur le mobilier) et des températures très élevées dues aux défaillances techniques du système de climatisation.

A cela venait s’ajouter l’angoisse et le stress pour nombreux agents qui étaient en poste sur l’Hôtel du Département depuis 1995.

 

Lors du CTP du 23 Juin 2010, la collectivité s’était engagée à ce que ce déménagement ne s’effectue pas dans l’urgence et devait mettre tout en œuvre pour réduire l’impact des problèmes évoqués. 

 

Le CHS plénier était donc l’occasion de faire le point sur la situation et d’avoir des réponses concrètes.

 

Le débat à bien eu lieu et « coups de chapeau » à la DRH et aux Techniciens qui trouvent des solutions. Cependant pour la FSU, malgré tout le modernisme et l’apparat, ce bâtiment n’est pas adapté aux missions de service public qu’y sont affectées notamment en terme de condition d’accueil des usagers.

 

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Les MDS et la réorganisation

 

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La réorganisation de la DGAS, deux ans après le CTP d’octobre 2009 (rappelons que nous  n’avons pas voté ce projet) se met en place avec bien des difficultés.

Cette réorganisation avait pour but d’absorber les taches nouvelles imposées par la loi de 2007, c'est-à-dire essentiellement les informations préoccupantes et la prévention. A cela suite au choix du Conseil Général 13 de fermer la maison de l’adoption, les enquêtes et les suivis se sont rajoutés.

Que disent et ressentent les agents travaillant en MDS ?

Les personnels témoignent de charges de travail et de pressions qui rendent de plus en plus, difficile un travail de qualité.

Avec des effectifs qui dans bien des lieux se révèlent insuffisants. Dans plusieurs MDS, comme à BOUES ou aux FLAMANTS le manque de personnels criant a mobilisé durant cette année 2011, les personnels avec l’intersyndicale, ont pu obtenir les postes nécessaires.

Les missions sont-elles mieux remplies ?

Dans une  organisation qui privilégie la réponse à l’urgence, les missions de protection sont sur certaines MDS reléguées au second plan. La FSU affirme que les missions de protection nécessitent une disponibilité, une inscription dans le temps qui n’est pas compatible avec le traitement en urgence des informations préoccupantes. Ces deux missions (protection et traitement des informations préoccupantes) ne doivent pas être effectuées par les mêmes agents.

La mission PMI au croisement du sanitaire et du social, subit des attaques, la tentation d’assujettir la prévention en santé à l’urgence sociale est forte !

Les personnels chargés de l’accueil, témoignent de pressions  de plus en plus fortes de la part des usagers du fait de la crise mais aussi des exigences de l’institution, sur des procédures et des systèmes qui rigidifient sans apporter plus d’efficacité.

Les personnels sont venus témoigner au cours des Assemblées Générales organisées en intersyndicale FSU-CGT : des moyens quasiment constants, dela tendance à gommer les métiers pour introduire une polyvalence, un encadrement qui utilise par endroits des méthodes peu compatibles avec un travail d’équipe, de collaboration et de confiance, du manque de soutien technique grand oublié dans cette réorganisation. Une plateforme revendicative a été élaborée, regroupant tous les aspects des missions de la DGAS.

La FSU avec la CGT n’a eu de cesse d’interpeller les politiques en charge des dossiers DGAS pour ouvrir des discussions sur ces différents points.

Finalement, nous avons été entendus, puisque M. Amiel chargé de la PMI, de la Santé Publique et de la Protection de l’Enfance, Mme Narducci chargée de l’Insertion Sociale, Mme Garcia chargée des Personnels acceptent de  recevoir les organisations syndicales le 24 janvier 2012.

La FSU sera présente pour porter les revendications des personnels. Une rencontre ne suffira pas, nous souhaitons que les politiques et l’administration prennent tout le temps nécessaire afin de poser les problèmes, et d’apporter des solutions pour les professionnels mais aussi et surtout dans le but d’améliorer le service public.

 

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