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23 septembre 2013

8 Octobre : Journée d'action national des Travailleurs Sociaux

FSU - CGT - SUD - FAFPT

Nos organisations syndicales se retrouvent autour d'un manifeste :

« le travail social : avec des professionnels promoteurs de droits et de lien social ».

Elles réaffirment la prééminence des valeurs fondamentales d'humanisme et de solidarité s’appuyant sur les textes définissant l’intervention des travailleurs sociaux, et appellent à la restauration des droits sociaux fondamentaux pour tout citoyen !

manifeste-travailleursociauxsept2013_ok.pdf

tract8oct2013-travsociaux.pdf

02 juillet 2013

Travailleurs sociaux

Assistants socio-éducatifs 

 Les décrets sont publiés

Les engagements ne sont pas tenus !

 

tract ASE version 5 definitive (2).pdf

 

En février 1990, l'accord, dit « Durafour » dans la Fonction publique, intégrait les professionnels du social et de l'éducatif, diplômés d'état, dans un Classement Indiciaire Intermédiaire, au sein de la catégorie B.

 

Cette grille, mise en place en 1992, considérée comme transitoire suite aux mobilisations sans précédent des assistants sociaux et éducateurs spécialisés, devait permettre à terme l’accès à la catégorie A.

 

Le 21 février 2008, 4 organisations syndicales (CFDT – UNSA – CFTC et CGC)de la Fonction publique sur 8 ont signé avec le précédent gouvernement un mauvais accord salarial, entérinant une perte de pouvoir d’achat etincluant le projet de réforme de la catégorie B. Un Nouvel Espace Statutaire (NES) en catégorie B était ainsi crée.

L’intégration dans le « NES » des cadres d’emplois du social est une régression salariale globale sans précédent dans la Fonction publique !

 

En 2010, ceux qui sont aujourd’hui à la tête de l’Etat ont soutenu tous les professionnels et leurs syndicats qui revendiquaient l’intégration des professions du travail social en catégorie A, renforcés dans leur détermination par la reconnaissance européenne de leur diplôme au niveau licence.

 

Le 12 juin 2013, au mépris des engagements pris lors des mobilisations unitaires initiées par l’Intersyndicale FPT (CGT, FSU, SUD, FA-FPT) le gouvernement a publié les nouveaux statuts, maintenant en B tous les travailleurs sociaux.

 

Ce maintien en catégorie B est inacceptable !

 

La nouvelle grille des salaires constitue un déni de reconnaissance des diplômes d’Etat. En effet les assistants socio-éducatifs seront les seuls en catégorie B à avoir l’exigence d’un DE (niveau Bac +3) et un cadre d’emplois à 2 grades.

Contrairement aux autres cadres d’emplois, les grilles de salaires des travailleurs sociaux sont les mêmes depuis leur publication en 1992. Dans le décret, au delà de quelques points en début et en fin de carrière, la carrière s’allonge et dès le 5ème échelon il y aura de graves pertes de salaire !

 

Ce que revendique le SDU13-FSU :

 

-  le reclassement en catégorie A des assistants socio-éducatifs

- la reconnaissance des qualifications et des responsabilités par une grille indiciaire allant de l'IM 349 à 798

- l’homologation au niveau II français des Diplômes d'Etat obtenus après 3 ans d'études supérieures

 

Le SDU13-FSU engagera la mobilisation qui s’impose pour que les engagements soient tenus !

17 juin 2013

Mds : la mobilisation ne faiblit pas !

L’assemblée générale du 11 juin après midi nous a réuni nombreux

et a décidé :

 

-   Pour le personnel des secrétariats de la DGAS (pôles d’insertion, CMPP, MDS) : se saisir de la première étape de discussion avec la majorité départementale  et maintenir la mobilisation pour faire aboutir les sept points de revendication. (Cf. courrier spécifique secrétariat).

Ø  Concernant le CTP du 18 juin 2013 : les dossiers Enfance- Famille et DPMIS vous ont été envoyés par nos syndicats par mail. N’hésitez pas à nous faire remonter vos remarques.

Ø  Le préavis du 4 juin dernier rassemblant les revendications spécifiques de 13 MDS et celles attachées à la plateforme revendicative des personnels  de la DGAS n’a pas permis d’ouvrir des perspectives de prise en compte des difficultés du quotidien du service social départemental.

Le personnel venu nombreux et déterminé a décidé de se revoir le mardi 18 juin 2013 en AG. La CGT et la FSU seront porteurs d’une déclaration lors du CTP.

 

La CGT et la FSU ont obtenu une entrevue avec le Directeur des Ressources Humaines lundi 17 juin 2013 pour réactiver un espace de négociations.

 

 

Retrouvons-nous, mobilisés, en Assemblée générale Mardi 18 juin  2013 à 16h

Sur le parvis de la MDS de Préssensé

(1 heure mensuelle d’information syndicale a été déposée par nos organisations)

 

 

17 mai 2013

Lettre ouverte au Président Guérini

 

lettre ouverte président insertion Santé 052013.doc

 

Monsieur le Président,

 

La loi du 1er Décembre 2008 entrée en vigueur le 1er juin 2009 a instauré le RSA et confié sa gestion globale au département.

 

Le Décret n° 2012-294 du 1er mars 2012 relatif aux procédures d'orientation, de suspension et de radiation applicables aux bénéficiaires du revenu de solidarité active est entré en vigueur au 1er avril 2012. Véritable symbole de la chasse aux pauvres mis en œuvre par le gouvernement Sarkozy, ce décret a légitimé le renforcement  des sanctions infligées aux allocataires qu’ils soient seuls ou en famille et autorisé la suspension du versement de l’allocation jusqu’à 80% de son montant.  

 

En mars 2012 déjà, le syndicat CGT vous avait interpellé sur les dangers d’adopter un traitement répressif de la pauvreté et de l’exclusion.

 

Pourtant, malgré les orientations politiques de notre collectivité, force est de constater que l’assemblée départementale à opté pour le système de sanctions les plus élevées.

 

Comment notre Département chef de file de la politique d’Insertion peut-il  soutenir, au nom de la Protection de l’Enfance dont il a la charge et du respect de l’article 25 de la Déclaration universelle des droits de l’homme « toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille , notamment pour l’alimentation, l’habillement, le logement, les soins médicaux… » la mise en œuvre d’un tel dispositif de suspension de droit, générateur de souffrance et de mise en danger des plus vulnérables ?

La demande d’aide alimentaire et la souffrance sociale n’ont jamais été aussi grandes et nous attendions, aujourd’hui, que notre collectivité face barrage à toute forme de discrimination et de répression de la pauvreté.

 

Le service social départemental  se voit contraint de débloquer en urgence des aides financières pour permettre aux familles suspendues de leurs droits un dépannage alimentaire laissant bien des enfants dans le plus strict dénuement.

 

Le durcissement du dispositif RSA à l’égard des procédures de suspension s’accompagne de plus, dans notre département d’un recul sans précédent de la place de l’axe santé  dont, pourtant, notre collectivité pouvait s’enorgueillir.

 

En effet partout en France, la politique des Bouches du Rhone en matière de prise en charge du public allocataire du RSA en difficulté de santé était enviée car considérée comme réellement progressiste, volontariste, dans un souci de prise en compte globale de la précarité. 

Aujourd’hui disparaissent  sur les territoires, les actions santé nutrition qui pourtant ont fait leurs preuves depuis des années s’inscrivant pour les plus vulnérables comme un premier pas vers l’autonomie.

Cette politique incarnait la prise en compte de plus précaires et apportait aux populations concernées une véritable reconnaissance de leurs difficultés.

 

Nous demandons aujourd’hui à l’assemblée départementale d’oser l’engagement aux cotés des populations, de revenir à un système de sanctions cohérent avec la mission de protection des vulnérables et de renforcer la conception de prise en charge globale des usagers.

 

Les professionnels de terrain vous demandent le maintien des actions santé comme celles centrées sur le social et une conception de la contractualisation compatible avec les droits humains et la dégradation sans précédent de la réalité sociale. 

14 mai 2013

Préavis de grève pour le 21 Mai

CGT – FSU

du Conseil Général des Bouches du Rhône

 

Marseille le, 14 Mai 2013

Monsieur Jean Noël GUERINI

Président du Conseil Général des Bouches du Rhône

 

 

OBJET : Préavis de grève

 

Monsieur le Président,

Nos organisations syndicales déposent un préavis de grève reconductible à compter du Mardi 21 Mai 2013, en direction de tous les personnels d’accueil et de secrétariat de la DGAS.

Sur les motifs suivants :

ü  la reconnaissance des missions d’accueil par l’attribution uniforme d’une NBI à 15 points ; 

ü  une compensation financière convenable au vu de leur investissement permanent dans des tâches de catégorie B ;

ü  l’attribution d’un montant de reliquat fixe et garanti,  sans part variable soit 1490 euros  (300 euros part fixe +1190 euros part variable) ;

ü  l’attribution d’un régime indemnitaire aux agents issus de l’ex-DDASS égal au maximum revendiqué par les agents C de la filière administrative ;

ü  une semaine de détente ;

ü  Une mise en adéquation entre leur classification (C2, C3, C4) et l’évolution de leurs tâches au fil des années ;

ü  des effectifs supplémentaires afin de faire face à la croissance exponentielle des tâches à accomplir.

 

Tract suite insertion AG avril 2013.pdf

03 mai 2013

Assemblée générale du personnel de la DGAS le 7 mai

FLASH INFO                                

Dans le cadre du préavis de grève déposé pour le 7 mai concernant la MDS de Salon, à la DRH  nous avons pu réaffirmer les exigences des agents et de nos organisations syndicales et obtenir :

-         Une première phase avec la médiation d’un cabinet extérieur qui démarrera mi mai,

-         puis une phase d’appui technique «  sur le travail social et le pilotage de ses actions » assurée en interne a la DGAS avec l’appui des différentes directions (DE, DCS, DATA).

Ces garanties sont de nature à pouvoir envisager la levée du préavis même si nous restons très vigilants sur la mise en œuvre de ces dispositions.

Cependant, notre mobilisation doit rester intacte pour exigertous ensemble, des conditions de travail dignes et sécurisantes sur tous les lieux de travail.

Ensemble, solidaires, œuvrons pour un cadre de travail de qualité, la défense de nos qualifications le respect de nos professions.

Assemblée générale du personnel

de la DGAS le 7 mai

de 10h00 à 12h00

dans la salle des syndicats A1123C

à l'Hôtel du Département

Tract suite AG du 11 avril 2013 version grève.pdf

 

11 avril 2013

Communiqué de presse des Travailleurs sociaux

COM-PRESSE suite 9 AVRIL.pdf

10 AVRIL 2013 – Communiqué de la FDSP- CGT, du SNUCLIAS-FSU, de SUD Collectivités territoriales, de la FA-FPT Travailleurs sociaux :

 les organisations syndicales reçues le 9 avril 2013 en audience au ministère de la Fonction publique et à l’ADF Les organisations syndicales CGT /FSU/ Sud-Solidaires/ FA-FPT de la Fonction Publique Territoriale ont appelé les travailleurs sociaux à une journée nationale d’action dans les territoires, pour la revalorisation statutaire et salariale, prenant en compte leur niveau de fonction et leur qualification.

Au niveau national, des audiences ont été sollicitées auprès de Madame Lebranchu, Ministre de la réforme de l’Etat, de la décentralisation et de la fonction publique et de Monsieur Lebreton, Président de l’Assemblée des Départements de France. Dans les départements, des rendez-vous ont également été sollicités auprès des préfets et Présidents de Conseils généraux. Les organisations syndicales ont d’abord été reçues par le conseiller social de la Ministre. Celui-ci a fait part des orientations du gouvernement.

 Les revendications des travailleurs sociaux sont légitimes : « il n’y a pas de contestation possible de cette situation.». L’évolution de leur formation n’a pas trouvé de traduction statutaire ; les grilles indiciaires ne sont pas en adéquation.  Pour 2013, dans les 3 fonctions publiques, les revalorisations salariales concerneront prioritairement les agents de catégorie C, avec une volonté de déconnecter durablement les premiers échelons du niveau du SMIC, en maintenant un différentiel avec la catégorie B. 

Parallèlement, comme évoqué dans le cadre de l’agenda social, une refonte complète des grilles de la Fonction Publique est envisagée et des négociations prévues de septembre à décembre 2013. Elle vise à harmoniser les niveaux de qualification et les rémunérations. Les travailleurs sociaux seraient alors positionnés à cette occasion sur les grilles salariales correspondant à leur qualification, le processus LMD faisant partie du cahier des charges. Un calendrier de mise en oeuvre sera alors décliné en fonction des priorités. Ce serait effectivement la traduction des accords de Bologne qui doivent être mis en oeuvre au plus tard fin 2015.

Mais la France, qui a été à l’initiative de ce processus, serait le dernier pays à l’appliquer ! Jusqu’à l’horizon 2015, le gouvernement, malgré une volonté de sortir du blocage, ne propose pas de mesure transitoire comme, par exemple, positionner les travailleurs sociaux en référence aux grilles des infirmières. Le gouvernement ne prendra pas d’initiatives unilatérales sans l’avis des employeurs Le conseiller technique s'est par ailleurs engagé à transmettre à l'Intersyndicale -CGT, FSU, SUD, FA/FPT- un courrier de la Ministre précisant différents engagements.

N’ayant pas obtenu d'autre réponse et sans perspective de calendrier d’application, la délégation est allée à la rencontre de l’ADF Dans l’attente d’un rendez-vous, sur lequel son cabinet s’est engagé, avec le Président de l'ADF, à partir de la mi-avril, la délégation a été reçue par son Directeur général et des conseillers techniques. Ceux-ci ont bien entendu les revendications qu’ils relaieront au Président. Il a également été évoqué la nécessité d’une rencontre associant l’Etat, les collectivités territoriales et les principaux employeurs et financeurs publics.

A l’issue du rendez-vous avec le Président de l’ADF et à réception du courrier de réponse de la Ministre de la réforme de l’Etat, de la décentralisation et de la fonction publique, les organisations syndicales CGT /FSU/ Solidaires/ FA-FPT se retrouveront pour décider des suites à donner à la mobilisation des travailleurs sociaux pour l’aboutissement de leurs justes revendications Paris, le 10 avril 2013 Pour la FDSP-CGT, le SNUCLIAS-FSU, SUD Collectivités Territoriales-Solidaires, la FA-FPT.

 

 

Manif du 9 avril (Travailleurs sociaux)

 Article des ASH

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Fonction publique : mobilisation des travailleurs sociaux pour leur requalification en catégorie A

  • Par Emmanuelle Chaudieu - 09/04/2013

En marge des manifestations contre l'accord national interprofessionnel (ANI) organisées mardi 9 avril, plusieurs organisations syndicales de la fonction publique appelaient à une journée de mobilisation pour la revalorisation salariale et la reconnaissance des qualifications des travailleurs sociaux.
Elles réclament en effet, à l'instar de plusieurs organisations professionnelles, la reconnaissance des diplômes d'assistant de service social (ASS), d'éducateur spécialisé (ES), de conseiller en économie sociale et familiale (CESF) et d'éducateur de jeunes enfants (EJE) au niveau bac + 3 et leur passage en catégorie A.

Mobilisation ancienne

"Il s'agit d'une mobilisation ancienne dans la fonction publique puisqu'elle date des accords Durafour de 1992 qui ont reclassé les travailleurs sociaux en classement indiciaire intermédiaire (C2I)", explique Corinne Normand, assistante sociale au conseil général de la Gironde et représentante de la Fédération des services publics CGT (FDSP-CGT). "A l'époque, on nous avait promis que ce serait court..."
Cette grille C2I devait en effet être considérée comme "transitoire" et "permettre à terme l'accès à la catégorie A", souligne le communiqué de l'intersyndicale composée de la FDSP-CGT, du SNU-CLIAS-FSU, de SUD Collectivités territoriales (SUD-CT) et de la Fédération autonome de la fonction publique territoriale (FA-FPT).

Reconnaissance européenne

Les syndicats déplorent cependant que ce dossier reste au point mort en dépit de la publication en septembre 2011 de cinq arrêtés intégrant des diplômes d'Etat du travail social (ASS, ES, EJE, CESF et éducateur technique spécialisé) dans l'espace européen de l'enseignement supérieur et stipulant notamment que l'obtention des titres concernés donne lieu à l'attribution de 180 crédits européens, soit l'équivalent du niveau licence.
Une reconnaissance qui "légitime" les revendications des organisations syndicales et devrait permettre "le positionnement immédiat des travailleurs sociaux en catégorie A", selon l'intersyndicale.
Didier Bourgoin, secrétaire général de la FSU Territoriaux, rappelle à ce propos que tant François Hollande, Jean-Marc Ayrault que Claude Bartolone, le président de l'Assemblée nationale, s'étaient engagés à faire aboutir cette revendication... du temps où ils étaient respectivement président du conseil général de Corrèze, maire de Nantes et président du conseil général de la Seine-Saint-Denis.

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Nouvel espace statutaire

Au lieu de cela, le ministère de la fonction publique, "malgré les engagements pris en juillet 2012" lors de la conférence sociale, propose de reclasser les travailleurs sociaux dans le nouvel espace statutaire (NES) de catégorie B (les projets de décrets présentés dans ce sens au Conseil supérieur de la fonction publique territoriale le 3 octobre dernier ont cependant reçu un avis défavorable).
"On veut placer sur même grille de rémunération des professionnels de niveaux bac, bac +2 et bac +3, c'est complètement inadmissible !", s'insurge Didier Bourgoin, qui rappelle qu'au même titre que les AS, les ES, les EJE et les CESF, les travailleuses familiales, les moniteurs-éducateurs, les techniciens…, vont être intégrés au NES. "Les infirmières viennent d'être reconnues au niveau licence et intégrées en catégorie A : pourquoi les travailleurs sociaux ne bénéficieraient-ils pas des mêmes dispositions ?"

Malaise des travailleurs sociaux

Au-delà de la reconnaissance salariale, les travailleurs sociaux de la fonction publique se mobilisent également pour le devenir de leurs interventions. "Les deux questions sont étroitement liées", insiste Angèle Lamora, secrétaire générale adjointe de SUD-CT. "Il y a un gros malaise chez les travailleurs sociaux, avec à la fois un sentiment de déqualification de plus en plus important et le fait d'être de plus en plus dans la gestion de dossiers, de dispositifs, au détriment de leur coeur de métier".
L'appel à mobilisation de l'intersyndicale souligne ainsi que "dans un contexte de réorganisations importantes des services dans les territoires, les travailleurs sociaux doivent pouvoir réaffirmer leur capacité d'expertise et leur autonomie professionnelle dans le respect de leurs qualifications, de leur déontologie et de leur éthique professionnelle. Cela passe par une véritable reconnaissance statutaire".

Blocage de l'ADF

Les questions soulevées par l'intersyndicale lors de leur rendez-vous mardi 9 avril au matin avec le directeur de cabinet de la ministre de la Fonction publique sont cependant restées sans réponse, comme en témoigne Corinne Normand : "On nous a indiqué qu'il y aurait une refonte des grilles de la fonction publique et que cela serait étudié dans ce cadre-là mais nous n'avons eu aucune réponse favorable pour envisager de passer en catégorie A. Et comme le faisait en son temps le gouvernement de Nicolas Sarkozy, on nous dit que le blocage est aussi lié au fait que l'Assemblée des départements de France (ADF) ne donne pas son accord".
Avant de rejoindre le cortège de manifestants mobilisés contre l'ANI, la délégation de l'intersyndicale s'est donc rendue au siège de l'ADF pour demander un rendez-vous avec Claudy Lebreton, son président. La date de ce rendez-vous sera connue jeudi 11 avril, selon les informations données aux représentants syndicaux.


© Actualités sociales hebdomadaires - Wolters Kluwer France

 

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05 avril 2013

L'insertion en Lutte

TRACTappel AG du 11 avril 2013 insertion.pdf

Jeudi 11 avril 2013 de 10h à 12h: Assemblée Générale des personnels de secrétariat pôle insertion, pôle inspecteur…

Depuis plusieurs mois les personnels catégories C des secrétariats des services déconcentrés comme les pôles d’insertion, pôles inspecteurs se mobilisent pour la reconnaissance de leur mission d’accueil et la compensation financière due à la prise en charge de tâches de catégorie B.

Ces agents font état d’une absence d’adéquation entre leur classification (C2, C3, C4) et l’évolution de leurs taches au fil des années. Évolution due à plusieurs facteurs : réorganisation, décentralisation du RSA, croissance exponentielle des tâches à accomplir…

Ces agents font aussi le constat qu’ils assurent l’accueil des allocataires, des partenaires et ne bénéficient pas de façon égale de la NBI à 15 points.

Le lissage des tâches entre B et C, leur complexité, la lourdeur de la gestion du dispositif RSA, les responsabilités inhérentes au secrétariat des services de Protection de l’Enfance font qu’aujourd’hui tous les personnels revendiquent la compensation financière liée à l’exercice des fonctions de B.

Parallèlement à cela les agents ex-DDASS travaillant dans les pôles d’insertion dénoncent l’absence de versement de la part garantie du reliquat.

Ensemble venez en débattre, la Direction insertion et de la DRH se sont engagées à

faire des propositions sur la NBI :

Mobilisons-nous et retrouvons-nous en Assemblée Générale

Jeudi 11 avril 2013 de 10h à 12h

à l’hôtel du département salle A1 123 c

(2 heures mensuelles d’information syndicale ont été déposées par nos organisations)

 

04 avril 2013

Courrier au Préfet

A l’attention de :

Monsieur le Préfet des Bouches du Rhône

Préfecture des Bouches du Rhône

2, Boulevard Paul PEYTRAL

13006 MARSEILLE

 

OBJET : Demande de rendez-vous.

 

 

Monsieur le Préfet,

 

Le 3 octobre dernier, le gouvernement a présenté au Conseil Supérieur de la Fonction Publique Territoriale (CSFPT) les cadres d’emplois de la filière médico-sociale : éducateur-trice-s spécialisé-e-s, assistant-e-s sociales/aux, conseiller-e-s en économie sociale et familiale, éducateur-trice-s de jeunes enfants avec un reclassement dans le nouvel espace du B, faisant fi de l’avis unanime défavorable du CSFPT. Un vœu du CSFPT demandant au gouvernement l’ouverture de négociations sur cette filière a alors été formulé.

 

Ce dossier devait être examiné le 14 décembre 2012 lors de la thématique « parcours professionnel de l’agenda social ». Il n’en a rien été et les revendications de ces personnels ont été gelées à l’instar de l’augmentation du point d’indice.

 

Pourtant le Président de la République, le Premier ministre, la ministre des Affaires sociales et de la Santé, le ministre du Travail, de l’Emploi et du dialogue social, et le Président de l’Assemblée nationale avaient soutenu les revendications des travailleurs sociaux sous l’ancien gouvernement. Ils avaient demandé, avec 99 autres députés et 14 sénateurs des précédentes Assemblées, la reconnaissance des diplômes d'État à bac+3 en travail social au grade Licence/Master (niveau II du Répertoire national des Certifications professionnelles) et l'inscription des travailleurs sociaux en catégorie A Type (public) / Cadre (privé).

 

Rien ne s’oppose aujourd’hui à cette reconnaissance qui, nous vous le rappelons, avait déjà été promise en 1991 avec la création du classement intermédiaire indiciaire (CII) pour tous les personnels de la filière sociale à bac+3. En 2011, l’attribution de 180 crédits européens (ECTS) aux diplômes d’État des assistants sociaux éducatifs et éducateur-trice-s de jeunes enfants, équivalent au niveau français licence aurait dû permettre le positionnement immédiat des travailleurs sociaux au niveau II et en catégorie A.

 

Le rapport récent du bilan plan métiers de la petite enfance du ministère des Affaires sociales et de la Santé souligne en page 17 : « s’agissant des diplômes post baccalauréat de travail social permettant notamment d’exercer les métiers de direction en Établissement d’accueil de jeunes enfants, la formation au Diplôme d’État d’éducateur-trice de jeunes enfants a été rénovée en 2005 pour tenir compte des évolutions constatées dans l’emploi et les activités professionnelles existantes. La formation est passée de 2 460 h à 3 600 heures et de 27 à 36 mois, ce qui permet un alignement de cette formation sur les autres diplômes de niveau III de travail social. » Effectivement, et nous nous permettons simplement de corriger : bac+3 c’est niveau II !

Alors que la quasi-totalité des cadres d’emplois de la filière a été revalorisée ou est en passe de l’être, et même si cela reste très insuffisants, seuls les travailleurs sociaux restent à la traîne et vont connaître à terme une importante régression salariale du fait de l’allongement de la durée de carrière. Les conditions de travail en particulier dans les services départementaux se dégradent : perte de sens, remise en cause des qualifications, alors que la demande sociale est de plus en plus forte ainsi que l’exigence d’autres formes de travail plus collectives sans moyens ni temps dégagés. L’épuisement et la souffrance au travail frappent de nombreux collègues et parfois même des équipes professionnelles entières.

 

Au-delà de la reconnaissance salariale, c’est clairement l’avenir du travail social et de la solidarité qui est en jeu. Dans un contexte de réorganisations importantes des services dans les territoires, les travailleurs sociaux doivent pouvoir réaffirmer leurs capacités de discernement, leur autonomie professionnelle dans le respect de leurs qualifications, de leur déontologie et de leur éthique professionnelle. Cela passe aussi par une véritable reconnaissance statutaire.

 

Dans le plan pluriannuel de lutte contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale présenté le 21 janvier dernier, le gouvernement affirme sa volonté de « refonder le travail social ». Parmi les actions évoquées figure une campagne de promotion des métiers du social.

 

Madame Carlotti, ministre déléguée en charge des personnes handicapées et de la lutte contre les exclusions, a déclaré en conclusion de son discours d’introduction à la séance plénière du Conseil Supérieur du Travail social du 23 janvier dernier : « parce que les travailleurs sociaux participent à mettre concrètement en œuvre les principes de la République, ils méritent toute la considération de notre Nation ». Elle a également relayé l’annonce de l’organisation d’États généraux du Travail social en 2014 « nécessaires alors que le métier évolue et se complexifie sous l’effet des difficultés sociales et des évolutions des politiques publiques ».

 

Nos organisations syndicales, avec les professionnel-le-s concerné-e-s entendent bien se réjouir lors de ces États généraux des avancées salariales et statutaires attendues depuis maintenant plus de 20 ans ! Cela, d’autant plus que la filière sociale est une filière à majorité féminine. Il est temps de la reconsidérer. C’est l’occasion de mettre en application dès à présent le protocole d’accord concernant l’égalité professionnelle femmes hommes qui vient d’être signé.

 

C’est pourquoi nous demandons à vous rencontrer le 9 avril à partir de 13h30 lors de la mobilisation des travailleurs sociaux.

 

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Préfet, l’expression de nos respectueuses salutations.

 

 ÇA SUFFIT.pdf 

 

Travailleurs sociaux Courrier Pr-fet 9 avril 2013.pdf