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28 mai 2021

Page Facebook : FSU du Conseil Départemental 13

- Cher(e)s collègues, 

le syndicat FSU TERRITORIALE du CD13 s’adapte pour mieux vous répondre sur l'actualité syndicale du Conseil Départementale 13 en créant une page FACEBOOK.

Vous trouverez désormais toutes les informations correspondant à vos droits sur FB.

Nous vous espérons nombreux à la consulter.

Le lien avec le blog sera disponible et à votre disposition sur : FSU du Conseil Départemental 13.

Syndicalement Votre.

 

 

28 octobre 2019

Réforme de l’accueil de la petite enfance : le gouvernement doit arbitrer en faveur de la qualité d’accueil des tout petits

Après avoir soumis les propositions gouvernementales pour la réforme des modes d’accueil à consultation publique, le ministère (DGCS) a publié la synthèse des réponses de tous les acteurs de la petite enfance qui se sont manifestés : organisations syndicales, professionnelles et familiales, organismes publics, privés ou associatifs gestionnaires de modes d’accueil, représentants des collectivités locales...

La DGCS a annoncé que le gouvernement transmettrait le projet d’ordonnance pour avis au Conseil d’Etat fin d’octobre pour une adoption en février 2020, et qu’il publierait le décret sur les EAJE en janvier 2020.

Or, à ce jour, le gouvernement n’a toujours pas rendu publiques ces textes et, comme en mars dernier, ne dévoile toujours pas ses décisions sur la réforme des modes d’accueil.

Pas de bébés à la consigne demande instamment que le secret sur la réforme soit levé immédiatement et que le gouvernement arbitre sur chacun des points en litige, en faveur de la qualité d’accueil des tout petits. Pas de bébés à la consigne appelle le monde de la petite enfance à rester vigilant et mobilisé afin de se manifester tout prochainement dans tous les lieux d’accueil et dans la rue, si la copie du gouvernement manque à cette ambition.

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05 juillet 2019

Manifestation le 4 Juillet aux assises nationales de la protection de l'enfance à MARSEILLE

De nombreux professionnels de la protection de l'enfance se sont mobilisés le 4 Juillet au Parc CHANOT pour manifester leur colère face à l'abandon de l'ETAT sur cette compétence obligatoire des Conseils Départementaux.

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Après de nombreuses interventions des professionnels et de leurs syndicats (FSU, CGT, Solidaires), un picnic militant était organisé. Les échanges d'expériences professionnelles et de luttes se sont fait autour d'une sincère convivialité.

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La situation s'aggravent d'années en années sur la situation des mineurs isolés. La coupe est pleine. La volonté des travailleurs sociaux est que les choses changent rapidement et que leurs missions soient enfin soutenues par les pouvoirs publics.

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Les professionnels de la protection de l'enfance ont tentés de se faire entendre lors de ses assises, pour justement manifester leurs revendications et leurs attentes, en vain.

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Mais comment se faire entendre lorsque les policiers confondent démocratie et dictature ?

Les travailleurs sociaux alertent l’État, les collectivités territoriales et l'opinion publique que cela ne peut pas continuer dans ces conditions.

« L’écart se creuse de plus en plus entre l’intérêt de l’enfant et les moyens qu’on a pour le protéger, ce qui est une source indéniable de souffrance pour les travailleurs sociaux », estime Laura Izzo, auteure, avec Christophe Anché, de "Du côté des enfants en danger", un passionnant ouvrage qui raconte leur quotidien de professionnels de la protection de l’enfance, paru en avril aux éditions des Équateurs (158 pages, 18 euros). « Le déficit de reconnaissance lié aux difficultés et au stress de ce métier, à son envahissement par des techniques managériales déshumanisantes et au manque criant de moyens, participe de l’effritement d’une profession en perte de sens », avertissent-ils dès les premières pages de leur livre.

TRACT CGT FSU Protection de l'Enfance 27 JUIN 2019.pdf

01 juillet 2019

Debout pour défendre la protection de l'enfance... Le social brûle !!!

Dans le cadre des Assises Nationales de la Protection de l’Enfance du 4 juillet 2019, la CGT et la FSU appellent à une mobilisation sans précèdent des professionnels de l’action sociale.

En interne,  et au regard des derniers positionnements de la Collectivité tant sur le plan des MNA – avec en prévision une collaboration entre le CD13 et la Préfecture pour ficher les enfants – que dans le cadre des modifications apportées au modalités d’accès au Contrat de jeune majeur (alors que nous n’en sommes qu’au projet de loi et que le Conseil d’état a d’ores et déjà alerté  et fait prévaloir la prudence) – un préavis de grève est déposé pour le 4 Juillet…

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TRACT CGT FSU Protection de l'Enfance 27 JUIN 2019.pdf

10 septembre 2018

Les retraités dans le colimateur du gouvernement

Le Premier ministre vient d’annoncer la fin de l’indexation des pensions sur les prix. Au nom de la « maîtrise des dépenses » et pour « privilégier la rémunération de l’activité et rompre avec l’augmentation indifférenciée des allocations ». L’abandon de l’indexation sur les salaires au profit de l’indexation sur les prix mise en œuvre par les précédentes réformes des retraites a déjà porté un coup rude aux retraité-es puisque leur pension se dévalorise par rapport au revenu des actifs. Ce phénomène a été aggravé par le report des dates de revalorisation.

Après le gel des pensions en 2108, la revalorisation sera de +0,3% en 2019 et 2020 alors que l’inflation est de 2,3% en un an. Cette nouvelle attaque contre les retraité-es s’ajoute à une série de mesures régressives qui ont sérieusement dégradé leur pouvoir d’achat.

La FSU rappelle que la hausse de 1,7 point de la CSG depuis janvier 2018 se traduit par une perte moyenne de 500 euros par an pour 9 millions de retraité-es.

Au printemps, le gouvernement avait annoncé des mesures spécifiques pour 100 000 retraité-es. Mais le rapport parlementaire d’application de la loi fiscale n’a pas trouvé trace de l’application de cette mesure. Ce rapport confirme également qu’une majorité de retraité-es ne sera pas concernée par la suppression progressive de la taxe d’habitation prétendument destinée à « compenser » la hausse de la CSG.

Le gouvernement décide aujourd’hui d’une nouvelle perte de pouvoir d’achat des retraité-es. Cette décision prépare-t-elle de nouvelles mesures régressives pour l’indexation des pensions dans la future réforme des retraites ?

« Il faut contenir les dépenses » martèle sans relâche le Premier ministre. Mais, une fois de plus, le gouvernement élude la question d’un meilleur partage des richesses et poursuit sa politique libérale en faveur des plus riches. Quid de la suppression de l’ISF ? Des profits du CAC 40 qui se sont envolés cette année y compris pour des entreprises qui licencient ?

La FSU dénonce le refus du gouvernement de revaloriser les pensions des retraité-es. Elle demande des mesures immédiates pour améliorer leur pouvoir d’achat qui passent par une revalorisation significative des pensions calculées à minima sur l’inflation, le retour à une indexation calculée sur les salaires, la suppression de l’augmentation de la CSG et l’augmentation des APL.

Elle appelle également les retraité-es à poursuivre la signature des pétitions pour la suppression de l’augmentation de la CSG et à participer massivement aux deux journées d’action prévues les 3 et 9 octobre prochains.

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23 avril 2018

Du nouveau pour les ASE et les EJE

Tract passage en A medicosociaux Mars2018.pdf

Le protocole PPCR (« Parcours professionnels, Carrières, Rémunérations ») est un ensemble de mesures statutaires et indiciaires signés par les organisations syndicales FSU—CFTC—UNSA—CFDT lors de la précédente mandature de M. Hollande après une longue phase de concertation, de négociation et de manifestation.

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La FSU a signé le protocole PPCR le 30 Septembre 2015 car il est (toujours) urgent d’en finir avec le mouvement de dévalorisation des carrières et des rémunérations des agents de la fonction publique.

Mais elle en a dans le même temps souligné les insuffisances dont celle d'un calendrier, entre 2016 et 2020 selon les catégories, trop étalé après 25 années sans mesure d’ensemble et six années de gel de la valeur du point d’indice conduisant à plus de 15% de perte de pouvoir d’achat sur le traitement indiciaire soit deux mois de rémunération principale.

Le PPCR a notamment abouti à des mesures générales visant à améliorer les carrières et les grilles de rémunération des fonctionnaires des trois versants de la fonction publique.

Au CD13 un certain nombre d’avancement a été obtenu lors des C.A.P. du 4 Juillet et du 19 Décembre avec le PPCR.

Les mesures contenues dans le protocole « PPCR » (Parcours professionnels, carrières, rémunérations), sont mises en œuvre au Conseil Départemental 13 sous le regard des délégués du personnels.

A tous les niveaux, la FSU territoriale du CD13 se mobilise pour que chacun-e bénéficie d’une revalorisation de sa carrière et de son traitement indiciaire.

Malgré les insuffisances nombreuses que nous pointons dans ce protocole, l’urgence sociale que représente l’amélioration du pouvoir d’achat, la reconnaissance des qualifications et du travail des agents est la priorité syndicale de cette période.

Toutes les avancées d’aujourd’hui avec le PPCR sont autant de points d’appui pour gagner celles de demain.

Une des revendications que la FSU Territoriale portait avec le PPCR concernait le passage en Catégorie A des Assistants Sociaux Educatif et des Educateurs de Jeunes Enfants.

La FSU territoriale n’a pas lâché l’affaire dès l’annonce du Premier Ministre de «geler» en 2018 le PPCR, nous sommes intervenus auprès de ses Ministres, Messieurs Darmanin et Dussopt, pour obtenir le passage en catégorie A des travailleurs sociaux.

Le gouvernement de M. Philippe promulgue le Décret :

C’est le Décret n°2018-183 du 14 mars 2018 qui permettra aux Assistants Territoriaux Socio-Educatif et aux Educateurs Territoriaux de Jeunes Enfants de passer en Catégorie A à compter du 1er Février 2019. Le décret peut être consulté sur le site Légifrance (www.legifrance.gouv.fr).

Nous portons cette revendication depuis de longues années car il y a une injustice envers les travailleurs sociaux qui de part leur parcours de formation (Bac +3) doivent être en catégorie A.

Le combat n’est pas terminé pour autant car nous considérons à la FSU Territoriale que c’est un «A».

Rejoignez nous, nous serons plus fort pour gagner !

 

16 avril 2018

Nous sommes pour la fonction publique, publique et pas privé !

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Avec les organisations Cfe/Cgc, Cftc, Cgt, Fa fp, Fo et Solidaires, CFDT, la FSU appelle à une nouvelle journée de grève et de manifestations le 22 mai prochain car la Fonction publique est aujourd’hui clairement menacée.

Affaiblissement du dialogue social, recours accru au contrat et donc développement de l’emploi précaire, salaires «au mérite», «externalisation» de missions, abandon de «missions de services publics», non reconnaissance du travail des agent·es et de leurs qualifications, dégradation du pouvoir d’achat, «Plan de départs volontaires», prévision de 120 000 suppressions d'emplois en 5 ans dont 70 000 à la Fonction publique territoriale, toujours un agent sur cinq non titulaires sans perspective… voilà le nouveau monde en marche d’Emmanuel Macron !

La FSU Territoriale du CD13 vous informera d’ici le 22 mai.

 

Le tract pour le 22 mai est ici :

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16 octobre 2017

Le 10 Octobre les fonctionnaires étaient en grève et dans la rue

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Fonction publique : grève et manifestations réussies, le Mardi 10 octobre
400 000 fonctionnaires ont défilé dans toute la France, 10 000 à Marseille, plusieurs milliers dans la région, dans l'unité syndicale.
L'action doit continuer, la FSU s'y emploiera pour la défense des services publics, du pouvoir d'achat, pour le respect des accords PPCR, contre la suppression des postes, pour la revalorisation de nos métiers, contre la précarité.
Le 24 Octobre, les fédérations de fonctionnaires se réuniront à nouveau pour décider des suites des actions à venir.

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C'est aujourd'hui le 16 octobre que les syndicats sont reçus par le Ministre Darmanin à Bercy.

Nous serons très attentifs au discour du ministére sur la CSG, le jour de carence et le point d'indice. Le pouvoir d'achat des fonctionnaires doit augmenter et rattraper la perte de pouvoir d'achat d'au moins 10%.

La FSU sera aussi très attentive au maintien des postes de fonctionnaires. La suppression de 120 000 postes dont 70 000 dans la FPT est économiquement et socialement inconcevable dans un pays qui augmentent sa population.

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La FSU continuera de mobiliser les fonctionnaires pour l'augmentation des salaires, la création d'emploi statutaire et l'amélioration des conditions de travail !

03 juillet 2017

MOTION D'ACTUALITE de la FSU Territoriale du 29 Juin 2017

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Stop à la casse du travail social !

Pour le maintien et le développement de la Protection de l’Enfance

L’ensemble du champ du travail social -des centres communaux d’action sociale jusqu’à la prévention spécialisée en passant par les institutions et structures publiques et associatives (privés à but non lucratif) assurant des missions de service public de ce secteur- fait face à de nombreuses atteintes.

Dans les Conseils départementaux, malgré le fort investissement des agents publics, les services qui participent aux actions de promotion de la santé, comme la PMI, de l’action sociale, ou encore de la protection de l’enfance et de la jeunesse, telle l’Aide Sociale à l’Enfance, sont exsangues.

Pour ce qui relève de la Protection de l’Enfance, les Collectivités sont confrontées à une montée exponentielle de l’activité à laquelle se combine un asséchement des ressources budgétaires lié aux transferts de compétences non compensés par l’État et à la baisse des dotations globales de fonctionnement, ainsi qu’au désengagement de partenaires publics et du secteur privé non lucratif.

Cette situation entraîne un amoindrissement de moyens structurels, institutionnels et humains pour nombre de Collectivités, au point de constater des prises en charges d’aide éducative différées, des suspensions ou des arrêts de prestations -dont pour les mineurs non accompagnés-, des fermetures d’établissements sociaux et éducatifs…

Les Conseils départementaux mis en difficulté en réduisent aussi leurs financements, et pour espérer un moindre coût des prestations, certains même n’hésitent pas à organiser des appels à projet ou des appels d’offre mettant en concurrence des associations habiletés. C’est donc aussi à une marchandisation progressive, au travers de Contrats à Impact Social subordonnant l’action sociale au monde de la finance, que subit la population en besoin d’aide, de soutien et d’accompagnement.

L’aggravation de la pauvreté et de la précarité de familles place des enfants et des jeunes exposés en situation de danger, de délaissement ou de détresse : le service public de la Protection de l’Enfance est fortement sollicité. Pourtant, paradoxalement, on assiste à l’accélération de la dégradation des conditions de travail et de la qualité des services rendus et les personnels se trouvent confrontés aux logiques libérales de leurs employeurs : rentabilité ; contrôle social ; exigences normatives ; management...Cela ne peut plus durer !

La FSU-Territoriale s’investit fortement dans différentes mobilisations tant localement -Bouches-du-Rhône, Meurthe et Moselle, Paris, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne,...et en soutien du secteur habilité comme dans le Maine-et-Loire, mais aussi nationalement dans le cadre des EGATS ou d’autres initiatives unitaires.

La FSU-Territoriale s’oppose au démantèlement de pans entiers du travail social (action sociale, aide sociale à l'enfance, prévention spécialisée, protection maternelle et infantile, insertion…),

La FSU-Territoriale revendique la compensation par l’État des financements dus, des budgets et moyens institutionnels et humains à hauteur pour des prises en charge de qualité, La FSU-Territoriale exige l’ouverture de structures d’accueil, la création de postes et l’embauche de professionnels, des conditions de travail garantissant l'accueil et l'accompagnement des personnes et respectueuses de la santé physique et morale des personnels,

La FSU-Territoriale combat les politiques d'austérité, les appels à projet et les contrats à impact social. Le travail social doit retrouver ses fondamentaux d’actions sociales et éducatives, facteurs de cohésion sociale, et rejeter toutes dérives sécuritaires, répressives, stigmatisantes, discriminatoires, normatives et marchandes !

Motion adoptée à l’unanimité du Bureau délibératif national

 

16 juin 2017

La cohésion sociale de la DGAS se mobilise

Réunis toujours aussi nombreux en Assemblée Générale le 16 mai 2017, les professionnels de la DGAS et plus particulièrement ceux de la Cohésion sociale débordés par des missions qui ne sont pas les leurs, un public laissé à l’abandon par nos partenaires, une Collectivité qui ne semble pas en mesure de se positionne décident d’agir !

Une délégation d’une cinquantaine de travailleurs sociaux, secrétaires ou agents de l’insertion s’est rassemblée devant la CAF des Bouches du Rhone le Mardi 6 juin au matin pour dénoncer les conséquences de la Politique d’une des plus grosse CAF de France – près de 400 000 allocataires- sur le public et sur le travail social départemental.

Le désengagement de cette institution, l’obstruction organisée par la CAF de l’accès aux droits, les fermetures d’accueil, et le retard dans le traitement des dossiers CAF (190 000) pièces fournies par les familles non traitées…), enfin la détresse du public accueilli chaque jour en MDS ont conduit les agents présents à l’Assemblée générale à prendre position.

En effet, si un temps les professionnels pouvaient être facilitateurs dans les démarches, aujourd’hui ces institutions n’hésitent plus à dicter leurs ordres aux travailleurs sociaux les considérant comme leurs propres employés exécutants.

Ainsi la CAF, la MSA demain, le Pôle emploi, la CPCAM….ont de nouveaux personnels.

Ceux du Conseil Départemental !

Les retards engendrés par ces désengagements successifs entrainent la mobilisation accrue des budgets d’aide sociale départementale et centrent l’intervention des professionnels de travail social sur le seul accès aux droits !

Les courriers des syndicats FSU/CGT adressés à Madame la Présidente de décembre 2016 et février2017 sur ce sujet sont restés sans réponse.

D’autres sujets comme ceux des CAP -chèques accompagnement personnalisés-, la carence en hébergement pour les familles en rupture de logement, le remplacement des postes vacants…. Enfin de la revalorisation de notre régime indemnitaire-IRFSTS ont conduit l’Assemblée Générale à voté à l’unanimité moins une abstention, le dépôt de grève reconductible à compter du 15 juin 2017. En pièce jointe au mail retrouver le détail du préavis de grève. Et a d’ores et déjà arrêter une AG pour le mardi 13 juin 2017.

Afin de pouvoir vous restituer la teneur des échanges obtenus dans le cadre de la rencontre préalable au préavis nous donnons RDV à tous les agents en

AG le mardi 13 juin 2017 et le jeudi 15 juin à 9h à l’hôtel du département en salle A 1131 C. nous voterons ensemble la poursuite ou la levée de la mobilisation en fonction des réponses apportées par la Collectivité. A partir d’aujourd’hui soyez attentifs aux Infos CGT /FSU annonçant la date du RDV préalable.

Mais face à l’ampleur et à la multiplicité des problèmes rencontrés, un seul choix se faire entendre !!!

 

Préavis de grève DGAS du 15 juin 2017.pdf

 

 

Les personnels du Conseil Départemental mobilisés contre la politique de la CAF des Bouches du Rhône

Depuis plusieurs années, le Ministère des Affaires sociales impose aux CAF une politique de réduction des coûts et d’effectifs qui chaque jour fait s’enliser un peu plus le service dû aux allocataires et est responsable de véritables drames pour les familles dépendantes du versement des prestations sociales.

Dans les Bouches du Rhône, les agents de la Direction générale de la Solidarité du Conseil départemental sont les témoins impuissants de la prise d’otage du public allocataire, opérée par la CAF.

En effet, la fermeture de nombreux accueils du public, la généralisation de l'accueil sur rendez-vous, et le développement des nouvelles technologies (internet, bornes, etc...)- qui avaient été annoncés comme la solution pour réduire les retards dans le traitement des dossiers allocataires - ont des conséquences directes sur les modes d’interventions de travailleurs sociaux qui avant même de pouvoir travailler sur leurs missions de prévention et d’ aide à l’autonomie des personnes … sont obligés de centrer leur action sur l’accès aux droits et l’aide alimentaire. Les secrétariats et les travailleurs sociaux des Maisons de la Solidarité sont débordés par la demande d’un public malmené par la CAF et au-delà d’être solidaires des populations en détresse se doivent d’agir pour dénoncer cette situation.

Aujourd’hui 190000 pièces administratives sont toujours en attente de traitement, les dossiers incomplets entrainent de nouvelles suspensions des droits et des ruptures totales de ressources.

L’intervention des services départementaux pour tenter d’apporter une aide de première urgence au public victime de la politique du CAF est exponentiel.

La rencontre du 5 décembre 2017 avec l’administrateur provisoire de la CAF n’a pas permis d’entre-ouvrir le dialogue, la situation continue elle à s’aggraver pour les populations.

Le public impuissant et désemparé reçu au sein des Maisons départementales de la solidarité vient dire aux professionnels de l’action sociale sa détresse face à des ruptures de ressources de plus en plus fréquentes, laissé sans le minimum vital durant plusieurs mois et ce dans un département de presque 400 000 allocataires où près de 40 % d’entre eux ne vit que des prestations familiales; il témoigne de files d'attente interminables devant la CAF, et ce dès 6 H 30 du matin, d’une impossibilité de voir son dossier traiter en urgence, d’un accès de plus en plus complexifié aux droits aux familles….

Les syndicats CGT et FSU du Conseil départemental déjà mobilisés le mois dernier aux côtés du service social CAF prennent aujourd’hui l’initiative, Mardi 6 juin 2017, d’un rassemblement devant la CAF des Bouches du Rhone dès 8h30 et ce en présence d’un public nombreux dans l’attente du déblocage de sa situation.

Nous donnons RDV aux journalistes Mardi 6 juin 2017-jour de versement « ou pas » des allocations familiales à 10h devant la CAF des BDR chemin de Gibbes 13014 Marseille.

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