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14 mars 2012

Communiqué de presse du SNUCLIAS-FSU

Le SNUCLIAS-FSU (Syndicat National Unitaire, Collectivités locales, Intérieur et Affaires Sociales-Fédération Syndicale Unitaire) tiendra une conférence de presse sur le travail social le Mardi 20 mars 2012 à 10 heures à son siège : SNUCLIAS-FSU 173 rue de Charenton Paris 75012 Métro : Montgallet (ligne 8) Reuilly Diderot (lignes 1 et 8).

 

Il présentera sa campagne d’interpellation des candidats aux élections présidentielles et des candidats aux élections législatives :

- Sa lettre aux candidats,

- Sa brochure : « Le travail social, entre les pauvres et les marchés ».

 

Par cette campagne, le SNUCLIAS-FSU entend interpeller les candidats sur la dégradation du travail social dans les collectivités territoriales et les organismes qui mettent en oeuvre les politiques publiques d’action sociale. Il souhaite recueillir leurs solutions et les communiquer aux publics des services sociaux ainsi qu'aux professionnels du travail social, pour éclairer leurs choix.

 

Cette dégradation du travail social est la manifestation tangible des effets désastreux de la gestion actuelle de la crise. Elle révèle de manière éclatante la volonté délibérée de la faire payer aux pauvres et aux salariés. A l’aggravation de la pénurie des emplois s’ajoute celle dramatique des logements sociaux et des structures d’hébergement d’urgence. Au désengagement de l’Etat dans ses missions de régulation et dans son devoir de solidarité nationale s’ajoute la réduction des budgets sociaux des collectivités territoriales et de ceux des associations.

 

Entre les pauvres et les marchés, les décideurs d’aujourd’hui choisissent les seconds. Ils réduisent gravement les moyens d’intervention des services sociaux alors qu’ils sont plus que jamais indispensables aux plus faibles. Dans le même temps, ils livrent aux marchés financiers des pans entiers de politiques sociales.

 

Ces choix marginalisent de plus en plus de salariés, de retraités, de chômeurs, d'habitants des quartiers populaires, notamment les jeunes. Ceux qui survivent avec les minima sociaux risquent à tout moment de basculer dans la grande pauvreté. Victimes de la crise, ils sont désignés comme coupables qui profiteraient abusivement des aides publiques. Dans le même temps, les plus riches continuent de s’enrichir effrontément et les grands groupes financiers sont renfloués lorsqu’ils perdent au jeu de la spéculation.

 

Les orientations fixées au travail social, les moyens qui lui sont dévolus sont, aujourd’hui plus que jamais, les révélateurs de choix clairs de société. Le SNUCLIAS-FSU ne se satisfait pas d’effets de tribunes et de vagues promesses d’où qu’elles viennent. Il sollicite des engagements clairs et suivra avec vigilance leur mise en œuvre.

Com de presse ok SNUCLIAS travail social.pdf

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