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20 février 2006

Adhésion

 

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Syndicat SDU13 - FSU

Bureau A2044

Hôtel du département

 52, av de St Just

13256 Marseille cedex 20

tel : 04. 13. 31. 19. 60. - fax : 04. 13. 31. 19. 69.

sdu13@cg13.fr

N'hésitez pas à nous contacter pour de plus amples informations.

17 février 2006

Grève des archives et de la BDP

Archives et BDP

Une grève pour se faire entendre

 

Malgré les tentatives de l’administration et de certains syndicats pour démobiliser les personnels, la grève du jeudi 9 Février a été largement suivie : 70% de grévistes aux Archives, (presque la totalité à Aix) et des personnels à la BDP

Les agents ont été obligés d’utiliser la grève pour enfin se faire entendre !

Se faire entendre de leur direction particulièrement sourde à leurs arguments, rigide dans sa façon d’accompagner le changement. Se faire entendre de l’administration. Se faire entendre du délégué à la culture, qui en ce jour où se tenaient les Assises Départementales de la Culture, a bien voulu enfin les recevoir et les écouter pendant plus d’une heure. Faire entendre que le refus de travailler le samedi n’est pas un refus corporatiste et frileux, mais que leurs missions essentielles et obligatoires sont : la collecte, le tri, la conservation, la valorisation et la restitution des archives.

En tant que professionnels et agents du service public, leur souci est d’élargir les publics mais aussi de mettre en garde sur le fait qu’ouvrir une archive n’est pas la même démarche que d’ouvrir un roman et que cela nécessite un long travail en amont des professionnels. D’ailleurs, avant d’aménager dans le nouveau bâtiment d’Arenc, les agents eux-mêmes ont proposé une extension d’horaires : ouverture et service au public entre 12h et 14h jusqu’à 18h et ceci sur 5 jours (soit 45h d’ouverture) L’administration a entériné ces horaires mais persiste dans son obstination à ouvrir le samedi matin.

 

Ce nouveau bâtiment, attendu par l’ensemble des professionnels des Archives et de la Bibliothèque de prêt est un outil de travail exceptionnel !

 

Alors pourquoi cette précipitation dans une impréparation manifeste ?

Ce bâtiment n’a pas vocation à être une bibliothèque de prêt grand public, ni un centre social pour animer le quartier !

 

Pourquoi ne pas déménager et ouvrir sereinement en juin 2006, puis en fonction du développement du secteur d’Arenc, de la fréquentation, d’études et de prospections vers de nouveaux publics alors aménager les horaires ?

 

Malgré ces arguments, le Conseil Général reste braqué et maintient sa décision d’ouvrir cet équipement le samedi

Pour passer en force l’administration propose des compensations !

Le SDU13-FSU pose un certain nombre de questions :

  • Que devient l’accord ARTT signé en 2000, dont le Président nous affirmait encore récemment être le garant ? (accord qui prévoit la récupération des heures supplémentaires)
  • Peut-on obliger des agents à faire des heures supplémentaires de façon régulière ?
  • Peut-on récupérer ces heures supplémentaires : certains agents ne souhaitent pas faire plus de 35h, car le travail du samedi outre qu’il affecte la vie personnelle et familiale induit des frais supplémentaires tels que les trajets.
  • Une prime forfaitaire (qui n’est pas du salaire : pas de cotisations sociales et donc pas de retraite) peut-elle légalement servir à rémunérer des heures travaillées ?
  • Peut-on croire que le travail du samedi ne se produira que 5 à 6 fois par an ?
    A la BDP, il y aura 4 agents responsables pour la salle d’actualité, cela fera pour eux dans le meilleur des cas 1 samedi sur 4 (hors congés, formation obligatoire……) ! ! !
  • Peut-on affirmer à l’heure où l’Etat se désengage, qu’il acceptera d’augmenter les primes des agents mis à disposition du département ?
  • La DRH s’engage à pourvoir tous les postes avant l’ouverture mais s’engage-t-elle à maintenir les effectifs constants ?. Que devient l’obligation d’ouverture le samedi en cas d’absence pour maladie, formation ou congés ?
  • Le délégué à la culture, afin de rassurer, parle d’un pari et d’une expérimentation sur un an. Les critères seront-ils définis puis évalués avec les personnels et les organisations syndicales ?

L’accès à la culture dans un souci d’élargissement mais aussi de démocratisation du public est un souci partagé par les personnels mais aussi par notre syndicat

Cela doit-il passer obligatoirement par l’ouverture du samedi ?

Le SDU13-FSU reste attentif et combatif auprès des personnels.

 

Marseille le 16 Février 2006

15:35 Publié dans Tracts | Lien permanent | Commentaires (0)

06 février 2006

Déclaration des élus au CHS

Déclaration en tant qu'élus du personnel et pour l'ensemble des organisations syndicales à monsieur le Président et à tous les membres du comité d'hygiène et de sécurité.

Tout d'abord nous souhaitons vous présenter nos vœux pour l'année 2006.

Mais nous tenons aussi à attirer votre attention sur le fait que les textes prévoient 2 CHS par an. Pour 2005 nous sommes en déficit et nous espérons combler ce retard en 2006.

 

En outre, compte tenu de l'importance et de la densité des dossiers présentés, nous demandons que le CHS ait lieu sur la journée entière car tout est important et mérite qu'on s'y attarde, que ce soit l'amélioration des conditions de travail qui passe par les locaux, les actions de prévention ou la rédaction du document unique. Nous suggérons également de faire des CHS déconcentrés, direction par direction, ce qui permettrait un meilleur suivi de ces dossiers.

 

Par ailleurs, nous vous rappelons qu'il est indispensable qu'un représentant des DGA, au courant des dossiers, soit présent à chaque CHS afin de répondre aux questions posées.

 

Enfin, il est nécessaire de renforcer l'équipe de la DRH chargée du CHS que se soit an ACMOS ou en secrétariat. En effet avec la place de plus en plus importante que tient le comité au sein de la collectivité, l'équipe actuelle est sous dimensionnée.

Pour rappel les élus FSU au CHS sont Mme Martine MIGLIOR et M. Marc VERGES joignable au 04. 91. 21. 19. 60.

Contrat de Première Embauche - CPE

Non

au Contrat de Première Embauche

la jeunesse mérite un autre avenir !

 

Le C.P.E. c’est un nouveau passage en force du gouvernement...

 

Le gouvernement a choisi le passage en force pour imposer un Contrat de Première Embauche qui au nom de l’emploi est un nouveau coup porté à l’avenir des jeunes mais aussi constitue un pas supplémentaire dans la remise en cause du Code du Travail.

 

Le C.P.E c’est la destruction du code du travail...

 

La précarité généralisée pour les jeunes.

La principale caractéristique du CPE, c’est qu’il s’agit d’un contrat de travail qui peut être résilié sans motif pendant deux ans. C’est à dire que les jeunes ainsi recrutés vont pendant toute cette période être à la merci de l’arbitraire patronal, sous la menace d’un licenciement qui pourra intervenir à tout moment avec simplement quinze jours de préavis.

Déjà la majorité des jeunes passe par des périodes de précarité avant d’accéder à un emploi stable (emplois aidés, CDD, intérim, stages…) : le CPE se rajoute aux multiples formes d’emplois précaires.

Et qui peut penser que les employeurs n’auront pas re-cours aux CPE y compris lorsqu’ils auront besoin de recruter sur des emplois stables ?

On appelle cela " l’effet d’aubaine ". En fait, pour tous les jeunes, quelle que soit leur formation et leur qualification, c’est la perspective d’une précarité généralisée et obligatoire. Et sans la moindre garantie de déboucher sur un emploi fixe ! Comment construire un projet de vie dans ces conditions ?

 

Le C.P.E. c’est précariser encore plus la jeunesse Salariée…

 

Une menace pour tous

Après le Contrat Nouvelle Embauche (entreprises de moins de 20salariés), après les CDD pour les seniors, après la réduction de l’indemnisation du chômage, le CPE donne un nouveau coup de boutoir au droit du travail : la vieille revendication du patronat de pouvoir licencier sans entrave se voit confortée. De moins en moins d’emplois vont relever du Contrat à Durée Indéterminée.

Le Premier Ministre annonce son intention de travailler à une réforme du CDI : on peut craindre le pire dans ce contexte, d’au-tant que les orientations européennes préconisent de " réexaminer le niveau de flexibilité offert " par les contrats de travail. Tout comme pour le statut de la Fonction Publique qui, dans une telle logique, risque de faire figure " d’insupportable.

 

Le C.P.E. c’est de nouvelles exonérations pour le patronat...

 

La précarité et la flexibilité ne font pas l’emploi.

Pendant qu’il développe la précarité, le gouvernement s’obstine dans une politique qui a fait la preuve de son échec en matière d’emploi : poursuite de la baisse des " charges " sur les bas salaires, élargissement des exonérations fiscales, développement de la flexibilité et remise en cause de la réduction du temps de travail, allongement de la durée de cotisations nécessaire pour une retraite à taux plein, refus de recourir à l’augmentation des salaires comme facteur de croissance, abandon des ambitions en matière de formation et de recherche, baisse des recrutements dans la fonction publique, suppression massive d’emplois.

 

Le C.P.E. c’est la possibilité pour l’employeur de licencier sans avoir à fournir aucune explication...

 

Avoir une politique ambitieuse de l’emploi, notamment en faveur des jeunes, ce n’est pas développer la précarité mais bien changer de politique : augmenter les salaires, conforter les droits et la sécurité du travail, développer le service public d’éducation et de re-cherche, avoir une politique de l’emploi public répondant aux besoins.

 

Il n’y a pas de période d’essai dans le C.P.E...

 

Le mardi 2 février, nous sommes dans l’action contre la précarité, pour les salaires, l’emploi public, les services publics, l’éducation et la recherche. La FSU appelle tous les personnels à être dans l’action avec les jeunes et les autres salariés et à participer massivement aux manifestations pour le retrait du CPE. La FSU a déposé un préavis de grève pour ceux qui auraient besoin d’y recourir pour participer aux manifestations.

A l’appel : UNEF, UNL, CGT, FO, CFTC, UNSA, FSU…

: UNEF, UNL, CGT, FO, CFTC, UNSA, FSU…

 

Le C.P.E. c’est la fin du contrat de travail...

 

Manifestation pour

le retrait du CPE

le 7 février à 11H30

au Vieux Port

 

Le C.P.E. c’est de la discrimination envers les jeunes...

14:30 Publié dans Tracts | Lien permanent | Commentaires (0)