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22 avril 2014

Annonces gouvernementales :indignation et colère !

Communiqué de presse FSU
 
Le premier ministre confirme le gel du point d’indice des fonctionnaires et annonce celui des pensions de retraite et des prestations sociales.

Comment oser reconnaître le « dévouement et sens du service public » des 5 millions d’agents de la fonction publique et les faire applaudir par l’assemblée nationale tout en renonçant à dégeler leurs salaires ! Les agents de la Fonction publique attendent des actes forts.

Pour une cinquième année consécutive, le gel du point d’indice est une décision injuste d’autant que les pertes de pouvoir d’achat sont déjà lourdes dans un contexte où les inégalités salariales sont grandes, notamment entre les femmes et les hommes, où 20% des agents sont payés au niveau du SMIC, où il y a près d’1 million de non titulaires, beaucoup de précarité et que toutes les qualifications sont loin d’être reconnues. Le gel du point d’indice pénalise d’abord les jeunes et les personnels les moins rémunérés.

C’est économiquement inefficace ! Qui peut croire que le seul effort des fonctionnaires, comme de l’ensemble des salariés, et maintenant des retraités, va combler un déficit alors que cela fait des années qu’ils payent déjà pour enrayer une crise dont les causes sont liées d’abord à la financiarisation de l’économie.

Les populations les plus précaires vont voir les prestations sociales nécessaires à leur survie limitées et les services publics garantissant leurs conditions d’existence affaiblis.

C’est bien le modèle social qui est remis en cause.

La FSU acte positivement le maintien des engagements présidentiels en matière d’emploi pour les secteurs prioritaires. Elle restera très vigilante à ce que le budget 2015 traduise dans les faits ces créations.

Mais le redéploiement fragilise d’autres secteurs. C’est pourquoi la FSU rappelle l’urgence qu’il y a à créer les emplois nécessaires à leurs missions.

Si des économies peuvent être envisagées, elles ne peuvent s’affranchir d’une réelle justice sociale. Les entreprises ne peuvent être exonérées ni dédouanées de cotisations sociales et certainement pas de contrôles des aides à l’emploi qu’elles perçoivent. D’autres mesures peuvent être prises comme un meilleur contrôle des prestations déléguées ou l’abandon des recours aux Partenariat Public/Privé.

L’abandon du chantier de la réforme fiscale est une erreur.

Les investissements pour moderniser les services publics et la fonction publique, pour la rendre plus attractive, sont nécessaires. Il est indispensable de développer des services publics de proximité pour lutter contre les inégalités et les fractures sociales dans et entre les territoires.

La FSU portera son analyse et ses demandes lors de la rencontre, demain, avec le premier ministre en rappelant que la bonne méthode de dialogue social consiste à faire primer la concertation sur les annonces médiatiques.

Toutes les générations sont touchées par cette politique. La FSU appelle les retraités à se mobiliser largement lors de la journée du 3 juin prochain pour obtenir de meilleures conditions d’existence et défendre leur pouvoir d’achat.

Les décisions gouvernementales pour la fonction publique et ses agents confortent la FSU dans sa détermination à faire du 15 mai prochain une forte journée d’action unitaire pour défendre la fonction publique, ses agents, leurs emplois et leur pouvoir d’achat.

14 avril 2014

Fonction publique : journée nationale d'action le 15 mai

Les organisations syndicales CFDT - CFTC – CGT – FA/FPT - FSU -SOLIDAIRES - UNSA, dénoncent une nouvelle fois, l'absence de négociations salariales dans la Fonction publique et la dégradation de la qualité de l'emploi public.

La politique d’austérité salariale menée par le gouvernement à l’égard des agents publics aboutit à une baisse incessante de leur pouvoir d'achat. Pourtant son amélioration est un objectif affiché du nouveau gouvernement.

Le contentieux salarial s’accumule et la poursuite du gel du point d’indice est inacceptable !

Les agents de la fonction publique jouent un rôle déterminant dans notre société.

La qualité des services rendus aux usagers est leur préoccupation majeure.

La reconnaissance de leur travail ne peut donc plus attendre.

Le gouvernement doit ouvrir sans délai de réelles négociations sur les rémunérations et garantir des emplois publics de qualité correspondant aux besoins.

Les organisations syndicales exigent une revalorisation immédiate du point d'indice, la refonte de la grille indiciaire permettant la revalorisation de tous les métiers et des mesures de rattrapage.

Elles appellent les agents des trois versants de la Fonction publique à une journée nationale d'action et de mobilisation le 15 mai prochain, journée qui pourra prendre des formes diversifiées (rassemblements, manifestations, grèves, arrêts de travail...).

 

FSU - CGT SAGES-FEMMES : UNE RENCONTRE NECESSAIRE …

Suite à L’Assemblée Générale des sages femmes du 20 février qui avait réuni  de nombreuses professionnelles, un droit d’alerte avait été adressé par nos organisations syndicales à la DRH pour obtenir un rendez vous.

Nous avons été reçus le 4 avril en présence du Directeur des ressources humaines et du Directeur DPMIS.

Nous avons pu aborder les 4 points sur lesquels nous avions interpellé la Direction.

             Sur la question de l’accueil à la consultation de planification  des FLAMANTS et l’absence du rédacteur actuellement en longue maladie : nous avons souligné les difficultés rencontrées tant par les personnels que par le public (insécurité, mises en danger, travail supplémentaire...) Nous demandons l’affectation immédiate d’un personnel volant.

Réponse : Le DRH s’engage à accélérer les procédures afin de pourvoir au remplacement de la collègue actuellement en longue maladie. Par ailleurs, le directeur de la DPMIS  nous fait part du projet d’aménagement des locaux afin de regrouper les équipes PMI, ceci en vue de la mutualisation des moyens.

Pas de délais obtenus pour ces travaux ni de date de déménagement donnée.

Le DRH rappelle qu’un emploi d’avenir va être affecté à la MDS des Flamants et plus particulièrement sur cette consultation de planification

             Sur le poste de la coordonatrice : nous avons fait remonter les questionnements  des professionnelles sur la pertinence de la création d’un tel poste d’autant qu’apparemment il serait pris sur le pool des sages femmes !

 Le directeur de la DPMIS nous a affirmé qu’il pensait que la demande d’un poste de sagefemme coordinatrice émanait des sages femmes elles mêmes (il pensait que les sages-femmes préféraient être managées par une consœur). Il acte donc que si ce poste de coordinatrice n’est pas souhaité par les sages femmes il ne sera pas créé.

Sur les effectifs sages-femmes, nous faisons remarquer que la volante est affectée  à 20% sur  L’Hôpital Nord (tache nouvellement créé sans effectif sup alloué). Nous avons souligné les difficultés de certains secteurs notamment Salon, le DRH nous annonce qu’un mi-temps de sage femme est en cours de recrutement (à ce sujet nos organisations syndicales exigent que cet agent soit recruté en tant qu’auxiliaire et non pas en tant que vacataire)

             Sur l’informatisation des dossiers : nous avons fait remonter les craintes quant à la confidentialité et au contenu des dossiers et sur la difficulté de la mise en œuvre en l’absence de formation. Nous insistons sur le fait qu’actuellement nous  avons du mal à garantir un travail en toute sécurité médicale (complexité, absence de vision globale du dossier, changement complète de pratique professionnelle)

Le directeur de la DPMIS reconnait que sur ce sujet sensible, qui entraine un changement radical des pratiques, même si des professionnels ont participé à la mise en place du projet, l’accompagnement  n’a pas été à la hauteur. Il s’engage à donner des consignes dans ce sens pour une approche plus pédagogique. Les difficultés doivent pouvoir être remontées au Comité de pilotage.

                              

Lors de ce rendez-vous nous avons pu obtenir des réponses souvent partielles à nos questions.

Nous avons abordé la nécessité du renforcement du nombre des sages femmes et de volantes au vu des difficultés croissantes de la population rencontrée mais aussi au vu de l’élargissement des missions (notamment la contraception). Sur ces questions, la collectivité reste sur son leitmotiv : effectifs constants.

Restons vigilantes et mobilisées…..

 

La Fonction publique ne peut plus attendre !

Communiqué de la FSU du 8 avril 2014

Ce n’est pas parce qu’ils n’ont pas compris la politique menée par le gouvernement qu’une partie des français l’ont sanctionné mais parce qu’ils n’ont pas les réponses à leurs questions majeures notamment en matière d’emploi et de pouvoir d’achat.

Le signal envoyé était donc celui de la nécessité d’un changement de cap.
Les citoyens, et particulièrement les jeunes, attendaient des mesures leur permettant
de vivre mieux et d’avoir des perspectives d’avenir. ......
......
Contrairement à cela, la FSU considère que l’ensemble des services publics, la Fonction publique, doivent être mobilisés pour répondre à la crise et aux enjeux d’avenir.
Le développement de services publics de qualité est un impératif. L’Etat et les collectivités locales doivent pouvoir jouer mieux leur rôle sur l’ensemble du territoire.
L’annonce de la suppression de la clause de compétence générale, de la réduction du nombre de de régions et d’institutions rajoutent à la confusion à un moment ou des projets de loi sur la décentralisation sont toujours en cours d’examen.
La FSU prévient qu’elle n’acceptera pas qu’une telle restructuration institutionnelle soit l’occasion de faire des économies ni de réduire encore les prérogatives de l’État.

Parce qu’il est urgent que le gouvernement entendent les salariés, les chômeurs, les retraités et les jeunes, la FSU les appelle à se mobiliser, dans l’unité syndicale la plus large possible, dès le 1er mai.
Le 3 juin sera aussi un rendez-vous majeur pour défendre de meilleures conditions d’existence aux retraités.
La FSU appelle les agents de la Fonction publique à participer massivement à la journée nationale d’action unitaire le 15 mai prochain pour défendre l’avenir de la Fonction publique et la revalorisation salariale de tous les agents de la fonction publique.

09 avril 2014

Préavis de grève CGT et FSU pour les auxiliaires de puériculture

A l'attention de Jean Noël Guérini

Président du Conseil Général 13

 

 

Monsieur le Président,

 

Nos organisations syndicales déposent un préavis de grève pour l’ensemble des Auxiliaires de puériculture de la DGAS et de la DRH la matinée du 15 avril 2014.

 

Les motifs sont  les suivants:

 

ü  L’absence de reconnaissance de leur profession sur le plan des organisations de travail

ü  Un régime indemnitaire insuffisant au regard des responsabilités de ces agents et de leur place en MDS (revalorisation de la prime de service et de l’indemnité de sujétion spéciale),

ü  L’absence de reconnaissance de la prise en charge de tâches des collègues de catégorie B et A

ü  Un déroulement de carrière extrêmement limité et des promotions freinées par des rations trop faibles,

ü  L’absence de versement de reliquat pour les agents ayant intégré la collectivité après 2003,

ü  L’absence d’harmonisation des pratiques sur l’ensemble du département,

ü  L’absence de  postes de volantes dans cette profession et des postes non remplacés pendant les périodes de maladie, de grossesse, de congé parental.

 

Conformément à l’article L.521-3 du Code du Travail, nous demandons à être reçus dans le cadre de ce préavis.

 

08 avril 2014

Marche contre l'austérité

Pour l’emploi, les salaires, les services publics et la protection sociale,

la FSU13 appelle à l'unité syndicale la plus large pour construire les mobilisations.

Elle souhaite la réussite de la manifestation du 12 Avril.

Emploi, pouvoir d’achat et salaires, accès aux services publics, protection sociale... la situation économique et sociale continue de se dégrader. Les salariés du public comme du privé, mais aussi les jeunes, les chômeurs et les retraités ne l’acceptent pas.

Le résultat des élections municipales est un désaveu sans précédent des politiques d'austérité. Il est urgent que les salariés, le mouvement syndical changent la donne sociale, au risque de voir les forces réactionnaires luttant contre les intérêts du monde du travail être confortées.

Le pacte de responsabilité proposé par le gouvernement est conditionné à une nouvelle et importante réduction des dépenses publiques. Or cette politique est déjà responsable depuis des années, de la baisse des salaires des agents de la Fonction publique, d’une réduction considérable des emplois et d’une dégradation des services publics à la charge de l’Etat et des collectivités territoriales. La fin de la contribution des entreprises à la branche famille à l’horizon 2017 constituerait un manque à gagner pour la protection sociale et risquerait d’entraîner sa fiscalisation. Notre modèle social est ainsi fragilisé alors qu’il est reconnu comme un amortisseur de la crise. Pour la FSU, les conditions de la reprise de l’activité passent par une réforme fiscale, réhabilitant l’impôt et organisant une redistribution des richesses tout en luttant contre l’évasion et la fraude fiscales. Il faut sortir des politiques d’austérité qui nous enferment dans une spirale récessive. Pour la FSU, la fonction publique et les services publics sont créateurs de richesse et participent au développement de l’activité et de l’attractivité de notre pays. Ils ont donc besoin d’être soutenus ou développés, et c’est particulièrement vrai en période de crise.

Les agents de la fonction publique, qui n’ont pas non plus été épargnés ces dernières années (suppressions massives d’emplois, gel du point d’indice, retraites, précarité...), ne peuvent plus attendre. La reconnaissance du travail des fonctionnaires appelle la fin du gel du point d’indice et l’ouverture de négociations pour la revalorisation de tous. Pour réorienter les choix économiques, sociaux et environnementaux, les organisations syndicales ont la responsabilité de proposer des alternatives et d’organiser le rassemblement et les mobilisations nécessaires des salariés du public et du privé dans l'unité la plus large.

C’est pourquoi la FSU appelle les agents de la fonction publique des Bouches du Rhône à se mobiliser avec toutes les organisations syndicales. Elle souhaite que l'ensemble des syndicats rejoignent l'action unie à l'occasion des prochains rendez vous de mobilisation.
Le Premier mai doit être l'occasion de se retrouver toutes et tous dans la rue pour d'autres choix économiques, la FSU13 prendra les contacts allant dans ce sens.
La FSU participera à la journée nationale d'action du 15 Mai dans la fonction publique et appelle là aussi à l'unité de toutes les fédérations de fonctionnaires pour la défense de l'emploi et des salaires, pour le développement des services publics.

Marche contre l'austérité

tract_recto_12_avril_.pdf

Motion adoptée par le Bureau National du SNUCLIAS-FSU

Le Bureau National du SNUCLIAS-FSU, réuni à Paris les 3 et 4 avril 2014, a débattu de l’appel initié par 200 personnalités du monde politique, syndical, associatif et culturel pour une Marche citoyenne « Maintenant çà suffit ! Marchons contre l’austérité, pour l’égalité et le partage des richesses » le samedi 12 avril 2014 à Paris.

Il retrouve dans l’appel à cette Marche citoyenne une large part de ses revendications et il en partage l’orientation générale.

Il appelle donc ses adhérents et ses sympathisants à faire de cette initiative, une journée de mobilisation contre le pacte de responsabilité et ses effets dévastateurs pour les politiques publiques, contre l’extrême-droite et pour une juste répartition des richesses.

Motion votée à l’unanimité des présent(e)s

Paris 12 avril 14h
République-Nation

04 avril 2014

Direction générale adjointe de la solidarité

DGAS : Enfance/ Famille, des Professionnels à bout de souffle, des enfants malmenés, des équipes déterminées à agir.

L’Assemblée générale du 18 mars convoquée à la demande des travailleurs sociaux et des professionnels  œuvrant en Enfance Famille a de nouveau mis en exergue l’impérieuse nécessité du déblocage d’un plan d’urgence pour :

 

Ø  Retrouver des conditions de travail compatibles avec le travail social et éducatif, les missions de Protection de l’Enfance et la santé des agents,

Ø  La mise en place de moyens consacrés au placement de l’enfant : création de place spécifiques dédiées aux enfants ou  adolescents en grande vulnérabilité, création d’un service centralisé de recherche de solution d’accueil, création d’un lieu d’accueil ouvert et souple pour les adolescents en rupture forte, présentant des troubles graves du comportement, augmentation du nombre de travailleurs sociaux et psychologues…

Ø  Le Remplacement des postes vacants, le Renforcement du nombre de travailleurs sociaux et de psychologues affectés en Enfance Famille, la création d’un pool spécifique de remplacement des absences,

Ø  La signature en urgence des recrutements d’auxiliaire (ASE, Rédacteurs…) en cours,

Ø  La mise en place d’une véritable réflexion sur l’approche et la mise en œuvre des visites médiatisées (projets élaborés dans les années 2005 mais laissés en suspens…),

Ø  La mise en œuvre d’un bilan : des modes d’organisation trop différents selon les MDS, de l’affectation des tâches des travailleurs sociaux en Enfance/Famille (de la polyvalence intégrale à l’hyper spécialisation ??), des procédures mal identifiées et des mesures indéterminées (AED ? AEF ? AEA ? SMS ? PAD ?)

Ø  Généraliser la mise en place pour toutes les équipes travaillant sur les pôles Enfance, des formations d’analyse de pratiques et/ou de supervision,

Ø  Réintroduire du lien, de la réflexion et ainsi éviter l’action en urgence et l’isolement,

Ø  Repositionner le Conseil général comme  chef de file et donneur d’ordre à l’endroit de certains partenaires,

Ø  Enfin, protéger l’enfant en priorisant ses besoins, en tenant compte de  sa problématique familiale et lui redonner toute l’attention que lui doit l’institution….

 

L’Assemblée générale a décidé d’interpeller la Collectivité dans le cadre d’un droit d’alerte :

èPour protéger l’intérêt premier de l’enfant,

èPour protéger le professionnel dans son quotidien et lui redonner les moyens d’exercer ses missions de prévention et de protection.

Un rendez- vous est demandé en urgence, son contenu vous sera restitué le jeudi 10 avril 2014 au matin, défendons ensemble notre outil de travail…

Retrouvons-nous en Assemblée générale le

Jeudi 10 avril  2014 de 9h à 12h

à l’Hôtel du Département à Marseille

salle de réunion des syndicats A 1123 C

(3 heures mensuelles d’information syndicale ont été déposées par nos organisations). 

 

03 avril 2014

Chantiers syndicaux

Après les élections municipales,
débattons ensemble des perspectives d'action, pour changer la donne sociale en France

Le résultat des élections municipales dans notre département comme dans toute la France est marqué par une forte abstention et une nette progression des forces de la droite et du Front National, notamment à Marseille dans le septième secteur.

Ce test grandeur nature illustre bien la déception des milieux populaires face aux politiques d'austérité menées par le gouvernement qui génèrent désespoir et désillusions.

La FSU13 s'adresse aux salariés des Bouches du Rhône, en particulier à ceux de la fonction publique et des services publics « ne vous trompez pas de colère ! ». Le vote pour l'extrême droite ne peut pas être une réponse aux problèmes de chômage, de pouvoir d'achat, de précarité.

Le programme du Front National est tourné contre les salariés même si ce parti veut changer son image pour pouvoir prétendre diriger des municipalités, voire gouverner le pays.

Le contenu de son programme est constitué des arguments traditionnels de l’extrême droite basés sur le rejet des étrangers et des plus démunis, sur le racisme et l'exclusion, les valeurs réactionnaires de l’insécurité, les inégalités femmes-hommes, les discriminations.

Diminuer la dépense publique et critiquer systématiquement les services publics et le système éducatif qui a pour vocation la réussite scolaire de tous les enfants de la République est son fond de commerce. Ce parti n'a de cesse de s'en prendre aux organisations syndicales et à l'expression des salariés.

Derrière une façade ripolinée, se trouve le même fond de commerce nauséabond.... celui de l'extrême droite et du fascisme !! 

La FSU appelle tous les personnels à se réunir sur les lieux de travail dans les jours qui viennent afin d'analyserles conditions qui ont conduit à cette situation.

Elle en appelle à l'unité syndicale la plus large pour défendre les conditions de travail, les salaires et pensions, les emplois.

Pour changer la donne sociale il faut reprendre le chemin de la mobilisation majoritaire et unie, faire entendre une autre voix que celle de la résignation aux exigences du capitalisme financier.

La défense et le développement des services publics, de l'éducation nationale sont des points d'appui pour retrouver la confiance.

Les syndicats de la FSU y contribueront à leur place en tant qu'organisation syndicale agissant pour une transformation sociale progressiste.

Risques psychosociaux

Mise en œuvre du plan national d’action
prévention des risques psychosociaux
dans les trois fonctions publiques

Le 28/03/2014

Suite à la signature du protocole d’accord sur la prévention des risques psychosociaux, cette circulaire du premier ministre rappelle que chaque employeur public réalisera un diagnostic des facteurs de risques psychosociaux, sur la base d’une démarche participative des agents à chaque étape du processus. Ce diagnostic intégré dans des documents uniques d’évaluation des risques professionnels permettra l’élaboration d’un plan d’action de prévention des risques psychosociaux en 2015.

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