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18 février 2014

La FSU appelle à la grève unitaire pour l'emploi, les salaires et la protection sociale le 18 mars

Emploi, pouvoir d’achat et salaires, accès aux services publics, protection sociale... la situation économique et sociale continue de se dégrader. Les salariés du public comme du privé, mais aussi les jeunes, les chômeurs et les retraités ne l'acceptent pas.

Le pacte de responsabilité proposé par le gouvernement est conditionné à une nouvelle et importante réduction des dépenses publiques. Or cette politique est déjà responsable depuis des années, de la baisse des salaires des agents de la Fonction publique, d'une réduction considérable des emplois et d’une dégradation des services publics à la charge de l’Etat et des collectivités territoriales. La fin de la contribution des entreprises à la branche famille à l’horizon 2017 va constituer un manque à gagner pour la protection sociale et risque d’entraîner sa fiscalisation.

Notre modèle social est ainsi fragilisé alors qu’il avait été reconnu comme un amortisseur de la crise.

S’il est nécessaire de prendre des mesures pour relancer l’emploi, cela ne doit pas se faire au détriment des services publics, de la fonction publique et de ses agents pour compenser de nouvelles aides aux entreprises, sans contrôle. D’autant que la politique de réduction des cotisations sociales et des aides diverses aux entreprises, n’a pas fait la preuve de son efficacité.

La FSU exige, avec d'autres organisations syndicales, la généralisation de la conditionnalité des aides et exonérations fiscales aux entreprises à la mise en œuvre d'objectifs d'investissements économiques et sociaux (emploi, salaires, qualification...). Pour la FSU, les conditions de la reprise de l'activité passent par une réforme fiscale, réhabilitant l'impôt et organisant une redistribution des richesses tout en luttant contre l’évasion et la fraude fiscales. Il faut sortir des politiques d’austérité qui nous enferment dans une spirale récessive.

Pour la FSU, la fonction publique et les services publics sont créateurs de richesse et participent au développement de l’activité et de l’attractivité de notre pays. Ils ont donc besoin d’être soutenus ou développés, et c’est particulièrement vrai en période de crise. Et réformer la Fonction publique nécessite des moyens.

Les agents de la fonction publique, qui n'ont pas non plus été épargnés ces dernières années (suppressions massives d’emplois, gel du point d’indice, retraites, précarité...), ne peuvent plus attendre. Si le premier ministre a apporté le démenti que nos fédérations de fonctionnaires demandaient  concernant la baisse de pouvoir d'achat et le gel des avancements, il confirme néanmoins que la fonction publique participera à la baisse de la dépense publique, ce qui apparaît comme une vraie contradiction... Or, la reconnaissance du travail des fonctionnaires appelle la fin du gel du point d'indice et l'ouverture de négociations pour la revalorisation de tous.

Pour réorienter les choix économiques, sociaux et environnementaux, les organisations syndicales ont la responsabilité de proposer des alternatives et d’organiser le rassemblement et les  mobilisations nécessaires des salariés du public et du privé. 

 

La FSU juge indispensable une journée nationale d'action interprofessionnelle et unitaire pour l’augmentation des salaires et des pensions, l'emploi, la protection sociale, le développement des services publics et contre une nouvelle réduction des dépenses publiques.

C'est pourquoi la FSU appelle tous les agents de la fonction publique à la grève le 18 mars.

Elle souhaite que d’autres organisations de la fonction publique se joignent à cette action et leur proposera un appel commun à la grève.

La FSU participera à la rencontre interprofessionnelle du 21 février afin d'inscrire ses revendications pour la fonction publique et ses agents avec celles des salariés du privé et préciser les modalités d'actions de cette journée. 

La FSU s'engage également pleinement dans la manifestation du 4 avril à Bruxelles organisée par la Confédération Européenne des Syndicats en faveur d'un plan européen pour l'investissement, une croissance durable et des emplois de qualité.

 



06 février 2014

31 janvier 2014 : Assises Régionales du Travail Social

 C’est nombreux que les personnels de la DGAS du Conseil général des Bouches du Rhone avec leurs collègues du Gard, du Vaucluse, des CMP, de L’IRTS, de HAS, de L’ANEF, de la Sauvegarde, de la Mairie et de l’hôpital de Martigues, de la CAF, de l’éducation Nationale du CROUS, de l’APHM, des étudiants d’Avignon se sont retrouvés vendredi 31 janvier devant la Préfecture de Région.

Venus dénoncer cette mascarade qui n’a pas permis d’interroger les travailleurs sociaux de terrain, mais aussi l’orientation même de ces travaux dont la finalité est affichée par le gouvernement :

 « Engager un chantier visant à refonder le travail social » afin de « préparer un plan d'actions pour donner aux politiques sociales les professionnels dont elles ont besoin pour leur mise en oeuvre.

Nos organisations syndicales avec le personnel se sont crées deux espaces de dialogue et peuvent s’honorer aujourd’hui d’avoir remporté le 1er round ! 

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Reçus dès 9h par la Sous Directrice à la Cohésion sociale en charge des professions sociales, de l’emploi et des territoires, par le chargé de Mission auprès du Préfet et la responsable de la Mission d’appui à l’organisation des États généraux du Travail social (ANSA) la délégation a dénoncé tant la méthode que ses objectifs.

Nous avons exigé une modification radicale de l’organisation même de ces Assises, et obtenu une révision de la méthode en imposant

une approche globale et non fractionnée du travail social, une réelle prise en compte de la parole des professionnels de terrain et une discussion garantie par la présence des organisations syndicales qui elles feront le lien avec le terrain.

Au cours de cette délégation, nous avons pu débattre de la question centrale de la reconnaissance de nos qualifications mais aussi exiger la mise en place d’un plan d’urgence en faveur du public, et le déblocage des financements nécessaires à la mise en oeuvre des missions de service social.

Sur ces questions, nous avons obtenu l’engagement de la sous Directrice de la Cohésion sociale en PACA de transmettre au cabinet de la Ministre les revendications relatives aux financements de l’action sociale et des carrières des professionnels et d’apporter lors du prochain comité de pilotage où nous serons présents, le positionnement du gouvernement.

Par ailleurs, la délégation a pu faire lecture aux 300 invités présents de la Déclaration commune CGT /FSU écrites avec les agents en inter institution et Inter région.

Nous avons reçu un accueil très chaleureux de la part des professionnels associations des usagers présents qui semblent ils partagent les constants et le cahier revendicatif énoncé

Une étape est franchie, la bataille n’est pas encore gagnée !

Nos organisations sydicales s’engagent auprès de vous, avec nos collègues des autres départements et en inter régional, à se faire le relais constants du contenu des échanges des comités de pilotage et des avancées des négociations. Des assemblées générales seront organisées sur ce thème à notre initiative.

Par ailleurs, porteurs du manifeste du travail social nous vous informons que nous sommes reçus le jeudi 13 févier 2014 par notre collectivité, le Conseil général 13.

Poursuivons ensemble notre action en national comme en local !

D’ores et déjà, Retrouvons-nous en Assemblée générale le jeudi 13 février 2014 de 14h à 17h :

situation générale à la DGAS, l’avenir des professions sociales, la place des CSE dans l’institution, points sur les services et MDS en difficulté…

Ensemble construisons le service social de demain !

 

05 février 2014

Manifestation le 6 février pour les emplois et les salaires

APPEL de la FSU à l'unité et à la mobilisation !
La FSU 13  manifestera le jeudi 6 février à 10h30 sur le Vieux-Port à Marseille, pour l'emploi, les salaires et les pensions.

Communiqué de la FSU des Bouches du Rhône

Marseille, le 30 janvier 2014

 

La situation économique et sociale continue de se dégrader. Les chiffres du chômage restent à la hausse et la courbe ne présente aucun signe d'infléchissement au-delà des quelques milliers d'emplois aidés injectés par le gouvernement. Bien au contraire, nous assistons à une série de plans

sociaux, de licenciements, dans l'industrie mais aussi dans les services.

Dans les Bouches-du-Rhône, des milliers d'emplois sont en jeu à très court terme.

Ce recul de l'emploi privé aura nécessairement des répercussions sur l'ensemble de la société. Comment imaginer qu'une baisse importante de l'emploi privé n'aurait pas de graves conséquences sur le nombre de classes fermées, de postes supprimés, de réduction d'emplois dans la santé, dans les collectivités locales, dans les services publics en général, d'autant plus que le gouvernement affirme sa volonté de réduire la dépense publique de 50 milliards d'ici 2017  ?

Sur le plan industriel aucune amorce d'investissement industriel pour la pérennité de l'emploi, pour une transition écologique n'est visible, alors que le MEDEF réclame de nouvelles coupes sombres.

Les secteurs les plus réactionnaires de la société tentent d'agglutiner leurs forces, des bonnets rouges au « jour de colère » utilisent tous les prétextes possibles pour fragiliser le camp progressiste et remettre en cause le principe républicain d'égalité.

Seule une mobilisation déterminée de tous les salariés permettra d'inverser le rapport de forces.

Vue l'urgence économique et sociale qui caractérise le pays et en particulier les Bouches-du-Rhône, la FSU considère qu'une réponse unie de tout le mouvement syndical est indispensable pour permettre une mobilisation à la hauteur des attaques.

La réduction des dépenses publiques ne peut conduire qu'à une politique d'austérité basée sur la contraction de l'emploi public, la suppression de postes, la mise en place de délégations de services publics qui signifient un transfert au privé. La main tendue au patronat avec le « Pacte de Responsabilité », l'ouverture de discussions sur la fiscalité des entreprises, les aides aux grandes entreprises sans aucune exigence pour l'utilisation de ces financements et sans aucun contrôle à posteriori ne vont pas dans le bon sens. Une réforme fiscale est de plus en plus urgente. Non seulement le taux d'imposition des sociétés diminue constamment, mais cet allègement fiscal avantage les entreprises du CAC 40 (taxées à 8%) alors que les PME sont taxées entre 20 et 30%.

Des solutions alternatives existent, basées sur une réforme fiscale instaurant justice et redistribution des richesses, sur une relance de l'activité économique pour satisfaire les besoins sociaux et aider à la transition écologique, sur la création de postes dans le secteur public partout où c’est nécessaire, sur une relance de la consommation par l'augmentation des salaires et des pensions, par le déblocage du point d'indice dans la Fonction Publique.

Dans ce sens, la FSU13 participera à la journée d'action du 6 février et sera présente à la manifestation à 10 heures 30 sur le Vieux-Port.

La FSU au-delà de cette journée, continuera à proposer l'unité syndicale la plus large pour aider la mobilisation, pour s'opposer à toute récupération provenant de l'extrême-droite, pour construire des plates-formes revendicatives alternatives face à l'impasse dans laquelle le patronat veut enfermer le monde du travail.

04 février 2014

Intervention de Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU 29 janvier 2014

 

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Unis contre l’extrême-droite

 

Journée « Tous unis contre l’extrême droite » 29 janvier 2014

Intervention de Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU

Cette journée du 29 janvier est une date importante. Notre initiative est un succès.

Nous pouvons être fiers d’avoir donné le départ d’un mouvement qui va maintenant se démultiplier. Je remercie tou(te)s les militantes et militants de nos organisations qui ont travaillé depuis des mois à l’organisation de cette journée et contribué ainsi à la construction de ce mouvement unitaire contre l’extrême droite, pour la démocratie et la liberté.

Cette journée est la preuve de notre engagement. Salariés du public et du privé, chômeurs, étudiants, lycéens, jeunes et retraités, ensemble nous disons : mobilisation.

Mobilisation car il est grand temps de dire stop. Et bien sûr nous n’avons pas attendus aujourd’hui pour le dire. Nous sommes de tous les combats contre les exclusions, contre le racisme, contre l’homophobie ou le sexisme : RESF, mariage pour tous, droits des femmes, luttes au côté des sans papiers, des Roms, manifestations contre le racisme… dans le droit fil de nos histoires syndicales, de nos convictions. Nous sommes de tous ces combats parce que nous croyons que la société peut et doit être plus juste, plus solidaire, plus égalitaire.

Notre initiative a lieu à un moment où les mouvements d’extrême droite ne cachent plus ni leurs idées, ni leurs intentions et assument leurs actes. Après le drame de Clément Méric, les « affaires » Taubira, Dieudonné, la Manif pour tous ou encore les offensives anti-IVG, les remises en cause du programme « ABCD Egalité » et même des agressions par le Printemps français de certains de nos locaux syndicaux, dimanche dernier, la manifestation « anti-Hollande » a vu défiler multiples groupes et mouvements d’extrême droite et depuis lundi, les appels à un jour de retrait de l’école se sont multipliés, mettant au grand jour les idées homophobes, sexistes et sectaires de ces mouvements.

Mais nous savons que l’extrême droite se nourrit aussi de la situation de crise économique et sociale actuelle comme elle l’a toujours fait dans l’histoire. Cette crise est aussi une crise culturelle et une crise politique.

C’est pourquoi il faut aujourd’hui et de manière urgente, apporter des réponses à cette crise qui a des conséquences dramatiques. Le chômage et la précarité touchent particulièrement les femmes et les jeunes. Les inégalités se creusent, la précarité se développe, fragilisant toujours plus les populations les plus défavorisées. La stagnation, voire la baisse, des salaires et pensions pèsent aussi sur tous. Cette dégradation se retrouve dans tous les domaines dans le monde du travail où le travail est davantage synonyme de souffrance ou précarité que d’émancipation, dans la vie de tous les jours. Les politiques d’austérité nous enferment, en France comme partout en Europe, dans une récession qui nous mène dans une impasse si nous n’arrivons pas à y mettre un terme. C’est pourquoi la FSU appelle à participer massivement à la manifestation du 4 avril prochain organisée par la CES.

Car c’est dans les moments difficiles que les salariés, les citoyens ont besoin des organisations syndicales.

Il est nécessaire de répondre aux besoins sociaux et ce dans chaque territoire. Répondre à l’intérêt général, c’est notamment le rôle des services publics. Les services publics « une question de dignité humaine et de cohésion sociale » selon la définition que nous a léguée Stéphane Hessel. Mais la réduction de la dépense publique nous prive de services de qualité et ouvre des espaces à des services privés qui, nous le savons, par leur coût, excluent nombre de citoyens de l’accès à certains services. Cette situation renforce encore les inégalités entre les citoyens et entre les territoires.

Mais le modèle social n’est pas un vain mot pour nous. François Hollande fait le choix de faire porter les aides aux entreprises, aides toujours sans contrepartie ni contrôle, sur la dépense publique. Ce sera donc encore moins de services publics alors que pour la sortie de crise, pour l’avenir, nous avons besoin des services publics. C’est pourquoi nous nous attachons par exemple à démocratiser notre système éducatif et l’enseignement supérieur. Nous savons que les inégalités scolaires sont corrélées aux inégalités sociales. Situation qui compromet toujours plus les choix de vie personnelle et professionnelle des plus défavorisés. Chacun doit pouvoir être maître de son destin.

Nous ne laisserons donc pas remettre en cause ni les services publics, ni la protection sociale !

Il faut aussi gagner de nouveaux droits, conquérir de nouveaux espaces pour faire vivre la démocratie : dans les entreprises, dans les services publics, dans les établissements et les universités : la parole, les exigences des salariés, des jeunes, des usagers doivent être entendues.

Il ne suffit pas de dire que les valeurs sont essentielles, encore faut-il les faire vivre. Encore faut-il que pour chaque citoyen et citoyenne, elles aient du sens. Egalité, solidarité, justice, liberté....c’est dans le quotidien, dans l’accès à l’emploi, à l’éducation, à la culture, au sport, à la santé, au logement etc. dans le respect de chacun et de chacune, que ces valeurs existent ou n’existent pas. Réaffirmons la laïcité comme valeur fondamentale intrinsèque de la société. La laïcité qui permet le vivre ensemble quelles que soient ses opinions, ses convictions religieuses ou non. Et nous n’accepterons jamais que l’Ecole publique soit le terrain d’une instrumentalisation des élèves et des familles à des fins partisanes, religieuses et extrémistes. Face au repli sur soi, au repli identitaire, nos propositions syndicales fondées sur l’égalité et la fraternité, ainsi que sur la nécessité du rassemblement de tous les salariés sont les meilleures réponses. Toutes les avancées sociales ont été gagnées par les luttes menées par les organisations syndicales. Le sens de l’histoire, c’est nous !

Notre rôle d’organisation syndicale est de redonner confiance et espoir. Or, le dernier sondage Cevipof doit nous interroger lorsque nous y lisons que la confiance à l’égard des organisations démocratiques (partis politiques et organisations syndicales) ne dépasse pas 30%...

C’est pourquoi nous prenons l’engagement non seulement de déconstruire le programme du Front national et de dénoncer le danger que représente aujourd’hui l’extrême droite mais pour cela, nous décidons d’agir ensemble, de mettre nos forces à la construction d’alternatives afin d’enrayer cette montée de l’extrême droite.

Avec cette journée du 29 janvier, nous avons construit et continuerons à le faire, un argumentaire syndical pour aller sur le terrain, dans les entreprises, les administrations, les universités pour expliquer que le Front national travaille contre les salariés, les jeunes et les plus démunis. Ce parti ne fera rien des colères qui s’expriment ici ou là car il est au service des tenants des richesses et du libéralisme.

Le Front national est une imposture sociale, les solutions sont ailleurs.

Et c’est possible. Et c’est le moment de le dire et de se mobiliser. Car nous ne confondons pas inquiétudes, peurs, doutes...l’énergie de la désespérance avec une adhésion à l’idéologie d’extrême droite. Il serait injuste et stupide de laisser croire que les habitants de ce pays soient devenus racistes ou homophobes. Notre rôle est aussi de clarifier les propos et intentions des uns et des autres, de ne pas laisser faire les amalgames, de redonner la réalité des campagnes menées par l’extrême droite souvent surdimensionnée. Il s’agit de faire entendre les voix de la raison, de la démocratie. Porteur d’un syndicalisme de transformation sociale, c’est un projet de société que porte la FSU.

Alors oui, résolument aujourd’hui, nous disons ensemble que nous refusons la banalisation de ces idées et des actions menées par l’extrême droite. Mais aujourd’hui, nous allons bien au-delà de l’indignation et de la dénonciation. Nous lançons un message de responsabilité et d’espoir. Et nous appelons toutes les organisations à nous rejoindre dans cette voie. Ensemble nous devons offrir d’autres perspectives à tous les salariés, chômeurs, jeunes et retraités pour que demain soit meilleur qu’aujourd’hui, pour de nouveaux jours heureux.

Uni-e-s contre l’extrême droite

Unis contre l’extrême-droite

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La journée de travail du 29 janvier, sous forme de huit ateliers autour de thématiques diverses, a réuni plus de 600 syndicalistes. Cette initiative nationale inédite s’est conclue par un meeting avec l’expression des premiers responsables. Les organisations syndicales CGT, FSU, Solidaires, UNEF, UNL et Fidl lancent un appel national pour faire face à l’extrême-droite.

Dans un contexte européen marqué par la remontée de courants d’extrême droite, où la France n’est pas épargnée comme en témoignent les mobilisations réactionnaires qui se développent, nos organisations restent déterminées à combattre les idées, les propos et les pratiques xénophobes, homophobes, sexistes, racistes et antirépublicaines.

C’est notamment parce que la montée des idées et de l’influence de l’extrême droite, et particulièrement du Front national, impacte de plus en plus le monde du travail et l’ensemble de la société que le mouvement syndical est concerné et doit prendre ses responsabilités. Nous savons que l’absence d’alternatives à la crise, l’aggravation de la situation sociale subies par les travailleurs de toutes origines, du privé comme du public, mais aussi par les chômeurs, les jeunes et les retraités fournissent un terreau exploité par l’extrême droite.

Nos organisations syndicales s’engagent à lutter contre l’imposture sociale de l’extrême droite. Nous décidons d’une campagne de longue durée marquée par des initiatives larges communes dans les entreprises, les administrations, les services publics et les universités, appuyée sur un travail concret de terrain. Nous décidons d’agir ensemble dans la durée et de nous doter d’outils et de moyens permanents pour faire face à l’extrême droite. D’ores et déjà, dans les semaines qui viennent, des initiatives unitaires s’organisent dans plusieurs régions.

Notre travail s’inscrit dans le prolongement de l’appel « La préférence nationale n’est pas compatible avec le syndicalisme  », signé en mars 2011.
Nos organisations, CGT, FSU, Solidaires, UNEF, UNL et Fidl, appellent toutes les organisations syndicales à rassembler leurs forces contre l’extrême droite, ses idées, ses pratiques, à nous retrouver pour poursuivre cet engagement.

Unis contre l’extrême-droite

 

29 janvier : Tous unis contre l’extrême droite

CGT - FSU - Solidaires - Unef - UNL - FIDL

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CAMPAGNE UNITAIRE
CONTRE L’EXTRÊME DROITE
SES IDÉES SES PRATIQUES

 

Meeting unitaire intersyndical dans les locaux de la CGT à Montreuil en présence de A. Coupé, B. Groison, T. Lepaon,
et une intervention "jeune".