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27 mai 2013

Agents des collèges

 

PRECAIRES A.T.C :

 

ON NOUS MENE EN BATEAU !

 

La précarité dans les collèges : quoi de neuf à ce jour ? Après le CTP du 12 février ainsi que le 21 mars avec le président, une réunion sur le sujet a eu lieu le 22 Mai 2013 entre la direction et les organisations syndicales. Aucune proposition concrète de l’administration ne nous a été faite, à part une nouvelle réunion mi-juin, nous restons toujours dans le flou le plus total.

 

Nous avons revendiqué que les 50 postes vacants à l’issue de la mobilité des ATC soient octroyés à ces personnels en vue de les titulariser en toute transparence, par ordre d’ancienneté dans un plan pluriannuel négocié, ce qui correspondrait à une véritable reconnaissance de leur travail déjà effectué depuis des années (jusqu’à 8 ans pour certains !) et ainsi de mettre fin au clientélisme en vigueur dans cette collectivité.

 

Nous revendiquons également :

 

- Un déroulement de carrière linéaire : ratios d’avancement à 100% pour tous les grades.

 

- Indemnitaire : la fin du système actuel, inégalitaire et injuste, la même IAT pour tous au taux 6 sans reliquat, en fonction de l’échelle de rémunération

 

- Mobilité : Une véritable CAP avec les organisations syndicales pour une transparence à tous les niveaux, la mobilité 2013 a été un véritable couac !

 

- Un véritable dialogue social et non un dialogue de sourd, une véritable écoute de nos besoins.

 

- Recrutement à l’échelle 3 par concours de toutes les spécialités de notre cadre d’emploi pour des emplois qualifiés.

 

METTONS FIN A CES INJUSTICES

 

Négociations salariales

Catégorie C

Le compte n'y est pas !      

 

La ministre de la Fonction publique a convoqué une première réunion relative aux parcours professionnels, aux carrières et aux rémunérations le 21 mai. Cette réunion concernait la catégorie C.

Le constat est partagé concernant la déstructuration de l’ensemble de la grille de catégorie C. Les carrières sont sans véritable perspective, suite aux non-prises en compte des augmentations consécutives du SMIC et au gel du point d’indice de la Fonction publique. Pourtant les propositions initiales du gouvernement se limitent à un saupoudrage et ne répondent en rien aux attentes des agents concernés.

 

Les propositions du gouvernement

La proposition d’une augmentation au 1er  janvier 2014 limitée à 2,3% pour le bas de la grille (27,02 euros mensuels nets) n’est pas à la hauteur du naufrage des rémunérations de la catégorie C, en particulier pour les plus faibles échelles de rémunération. De plus cela accentue le tassement de la grille, rendant improbable l’orientation affichée « d’améliorer les gains indiciaires entre chaque échelon ».

Les bornes des échelles dans la proposition du gouvernement sont les suivantes :

• échelle 3 : Indice majoré 316 -> 363

• échelle 4 : Indice majoré 317 -> 376

• échelle 5 : Indice majoré 318 -> 392

• échelle 6 : Indice majoré 325 -> 430

 

En termes d'évolution, cela donne une augmentation de 2,3% de l'échelle 3, de 2,3% du pied de grille de l'échelle 4, et de 1,9% pour le sommet de celle-ci, et une dernière augmentation de 2,3% pour le pied de grille de l'échelle 5. Le reste étant inchangé pour ce qui concerne les bornes indiciaires.

Ces augmentations entraineront, par ailleurs, une faible augmentation du premier indice de la catégorie B, non chiffrée pour le moment.

 

Les propositions faites ne correspondent pas à l’objectif affiché par le gouvernement de mettre les grilles de la catégorie C au-delà du SMIC. L’attribution uniforme de points d’indice, annoncée pour 2015, n’est pas chiffrée, comme si elle n’était envisagée que pour répondre à l’obligation de maintenir le traitement minimum au niveau du SMIC.

 

La FSU attend au contraire une politique de reconnaissance du travail réalisé par les agents, permettant effectivement une progression de carrière et une rémunération digne des qualifications. Elle doit trouver une traduction concrète par une augmentation significative des indices mais également par celle de la valeur du point. La FSU a proposé différentes pistes complémentaires d’amélioration des rémunérations et des carrières comme la réduction du nombre des grades de la catégorie C, et l’intégration des indemnités dans les traitements. La FSU conteste le maintien des quatre grades que le gouvernement  justifie pour « ne pas préjuger des orientations futures. »

En parallèle de ce chantier conjoncturel pour la catégorie C, la FSU revendique l’attribution immédiate de points d’indice de manière uniforme pour tous les agents de la Fonction publique.

Prenant acte du mécontentement unanime des organisations syndicales, l’administration s’est engagée à faire de nouvelles propositions.

 

Le SDU13-FSU attend maintenant que les négociations se poursuivent sur des nouvelles propositions concrètes et plus ambitieuses pour l’ensemble des agents de la catégorie C.

17 mai 2013

Lettre ouverte au Président Guérini

 

lettre ouverte président insertion Santé 052013.doc

 

Monsieur le Président,

 

La loi du 1er Décembre 2008 entrée en vigueur le 1er juin 2009 a instauré le RSA et confié sa gestion globale au département.

 

Le Décret n° 2012-294 du 1er mars 2012 relatif aux procédures d'orientation, de suspension et de radiation applicables aux bénéficiaires du revenu de solidarité active est entré en vigueur au 1er avril 2012. Véritable symbole de la chasse aux pauvres mis en œuvre par le gouvernement Sarkozy, ce décret a légitimé le renforcement  des sanctions infligées aux allocataires qu’ils soient seuls ou en famille et autorisé la suspension du versement de l’allocation jusqu’à 80% de son montant.  

 

En mars 2012 déjà, le syndicat CGT vous avait interpellé sur les dangers d’adopter un traitement répressif de la pauvreté et de l’exclusion.

 

Pourtant, malgré les orientations politiques de notre collectivité, force est de constater que l’assemblée départementale à opté pour le système de sanctions les plus élevées.

 

Comment notre Département chef de file de la politique d’Insertion peut-il  soutenir, au nom de la Protection de l’Enfance dont il a la charge et du respect de l’article 25 de la Déclaration universelle des droits de l’homme « toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille , notamment pour l’alimentation, l’habillement, le logement, les soins médicaux… » la mise en œuvre d’un tel dispositif de suspension de droit, générateur de souffrance et de mise en danger des plus vulnérables ?

La demande d’aide alimentaire et la souffrance sociale n’ont jamais été aussi grandes et nous attendions, aujourd’hui, que notre collectivité face barrage à toute forme de discrimination et de répression de la pauvreté.

 

Le service social départemental  se voit contraint de débloquer en urgence des aides financières pour permettre aux familles suspendues de leurs droits un dépannage alimentaire laissant bien des enfants dans le plus strict dénuement.

 

Le durcissement du dispositif RSA à l’égard des procédures de suspension s’accompagne de plus, dans notre département d’un recul sans précédent de la place de l’axe santé  dont, pourtant, notre collectivité pouvait s’enorgueillir.

 

En effet partout en France, la politique des Bouches du Rhone en matière de prise en charge du public allocataire du RSA en difficulté de santé était enviée car considérée comme réellement progressiste, volontariste, dans un souci de prise en compte globale de la précarité. 

Aujourd’hui disparaissent  sur les territoires, les actions santé nutrition qui pourtant ont fait leurs preuves depuis des années s’inscrivant pour les plus vulnérables comme un premier pas vers l’autonomie.

Cette politique incarnait la prise en compte de plus précaires et apportait aux populations concernées une véritable reconnaissance de leurs difficultés.

 

Nous demandons aujourd’hui à l’assemblée départementale d’oser l’engagement aux cotés des populations, de revenir à un système de sanctions cohérent avec la mission de protection des vulnérables et de renforcer la conception de prise en charge globale des usagers.

 

Les professionnels de terrain vous demandent le maintien des actions santé comme celles centrées sur le social et une conception de la contractualisation compatible avec les droits humains et la dégradation sans précédent de la réalité sociale. 

14 mai 2013

Préavis de grève pour le 21 Mai

CGT – FSU

du Conseil Général des Bouches du Rhône

 

Marseille le, 14 Mai 2013

Monsieur Jean Noël GUERINI

Président du Conseil Général des Bouches du Rhône

 

 

OBJET : Préavis de grève

 

Monsieur le Président,

Nos organisations syndicales déposent un préavis de grève reconductible à compter du Mardi 21 Mai 2013, en direction de tous les personnels d’accueil et de secrétariat de la DGAS.

Sur les motifs suivants :

ü  la reconnaissance des missions d’accueil par l’attribution uniforme d’une NBI à 15 points ; 

ü  une compensation financière convenable au vu de leur investissement permanent dans des tâches de catégorie B ;

ü  l’attribution d’un montant de reliquat fixe et garanti,  sans part variable soit 1490 euros  (300 euros part fixe +1190 euros part variable) ;

ü  l’attribution d’un régime indemnitaire aux agents issus de l’ex-DDASS égal au maximum revendiqué par les agents C de la filière administrative ;

ü  une semaine de détente ;

ü  Une mise en adéquation entre leur classification (C2, C3, C4) et l’évolution de leurs tâches au fil des années ;

ü  des effectifs supplémentaires afin de faire face à la croissance exponentielle des tâches à accomplir.

 

Tract suite insertion AG avril 2013.pdf

03 mai 2013

Assemblée générale du personnel de la DGAS le 7 mai

FLASH INFO                                

Dans le cadre du préavis de grève déposé pour le 7 mai concernant la MDS de Salon, à la DRH  nous avons pu réaffirmer les exigences des agents et de nos organisations syndicales et obtenir :

-         Une première phase avec la médiation d’un cabinet extérieur qui démarrera mi mai,

-         puis une phase d’appui technique «  sur le travail social et le pilotage de ses actions » assurée en interne a la DGAS avec l’appui des différentes directions (DE, DCS, DATA).

Ces garanties sont de nature à pouvoir envisager la levée du préavis même si nous restons très vigilants sur la mise en œuvre de ces dispositions.

Cependant, notre mobilisation doit rester intacte pour exigertous ensemble, des conditions de travail dignes et sécurisantes sur tous les lieux de travail.

Ensemble, solidaires, œuvrons pour un cadre de travail de qualité, la défense de nos qualifications le respect de nos professions.

Assemblée générale du personnel

de la DGAS le 7 mai

de 10h00 à 12h00

dans la salle des syndicats A1123C

à l'Hôtel du Département

Tract suite AG du 11 avril 2013 version grève.pdf