SNUTER CD 13 FSU

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

23 mai 2012

Harcèlement sexuel : Rencontre entre les ministres et les associations

 

Communiqué de presse

Le lundi 21 mai 2012 a eu lieu dans les locaux de l’AVFT une réunion de travail entre Najat Vallaud Belkacem, ministre des droits des femmes, Christiane Taubira, Garde des Sceaux, les associations AVFT, Marche Mondiale des Femmes, Femmes solidaires, CLASCHES et une avocate spécialisée.

 

Cette démarche, initiée par les deux ministres, est à la fois historique et à la hauteur des enjeux politiques, juridiques et humains soulevés par le harcèlement sexuel et l’abrogation du délit.

 

Lors d’un échange de plus d’une heure, nous avons :

 

- Evoqué l’impact de l’abrogation du délit français de harcèlement sexuel sur les droits des femmes à travers le monde ;

 

- Défendu la proposition de loi de l’AVFT dans son intégralité ;

 

- Expliqué pourquoi les deux propositions de loi déjà déposées par des sénateurs, sans aucune concertation avec les associations spécialisées, sont inacceptables ;

 

- Demandé la possibilité de mettre en cause la responsabilité conjointe du sous-traitant et de la société qui y fait appel, en cas de harcèlement sexuel commis sur une salariée du sous-traitant.

 

- Insisté sur la nécessité de procéder aux réformes garantissant les droits des victimes de harcèlement sexuel dans l’enseignement supérieur et la recherche ;

 

Compte tenu de nos échanges et de la nécessité de conjuguer la qualité des travaux législatifs à l’urgence de combler le vide juridique, les deux ministres se sont engagées à présenter le plus rapidement possible un calendrier des réformes.

 

Nous avons indiqué que nous continuerons la mobilisation engagée par les associations pour une loi conforme aux intérêts des victimes.

Paris, le 21 mai 2012

11 mai 2012

Edito du PUZZLE Mai 2012

Nous prenons acte qu’un changement est aujourd’hui possible sur l’ensemble du pays à la suite des élections présidentielles. Depuis au moins dix ans les fonctionnaires et le service public ont souffert d’un manque de considération et de reconnaissance évident de la part des différents gouvernements.

- Gel des salaires et du point d’indice, réformes des retraites de 2003 et 2010, décentralisation et transfert des personnels, réformes des cadres d’emplois, réduction des effectifs et des postes avec la RGPP, ont eu pour conséquences dans les collectivités territoriales de nombreuses restructurations et réorganisations, engendrant en général des suppressions de services et des privatisations. Pour les fonctionnaires cela s’est traduit par une plus grande polyvalence et une augmentation de la charge de travail.

- Toutes  ces mesures  ont  souvent été décidées sans  réelle concertation. Elles  ont  considérablement  réduit  le  moral et  la motivation des agents. La souffrance  au  travail  a  fait  son  apparition de façon importante dans tous les secteurs.

- Nous attendons au plus haut niveau du changement et notamment sur le dialogue social. En conséquence il faudra qu’ici au Conseil Général 13 nous en ressentions de façon identique tous les effets. La FSU tire la sonnette d’alarme. Il  y  a  beaucoup  trop  d’injustice  dans  la collectivité  sur  les  carrières  et  les avancements, les  primes  et  la  gestion  des  situations individuelles, les réorganisations incessantes de service.

- Nous  avons  donc  du « pain sur la planche » et  nous  comptons  sur  tous les agents pour  obtenir ici, plus  de  reconnaissance  et  plus  de  moyens  humains et matériels pour accomplir  sereinement toutes nos  missions de service public.   

Le bureau syndical

07 mai 2012

6 MAI 2012 : Une page se tourne

La FSU, sur la base de ses exigences revendicatives, avait appelé à la rupture avec la politique anti-sociale menée ces dernières années. La défaite de Nicolas Sarkozy et l’élection de François Hollande à la présidence de la République ouvrent de nouvelles perspectives pour la construction d'une autre société.
Les incessantes stigmatisations et oppositions des citoyens les uns aux autres, les intolérables exclusions d'une partie de la population ont été sources de division. Le rassemblement de notre société autour des valeurs de solidarité, d’égalité et de justice est indispensable.
 
Dans un monde en profondes mutations, dans un contexte européen de crise et alors que les évolutions de la société créent des besoins nouveaux, il faut enfin apporter des réponses aux questions de chacun et notamment à celles posées depuis des années par les salariés, les précaires, les chômeurs, les jeunes et les retraités.
Les attentes sont fortes après des années de dégradation de la situation économique, sociale et environnementale après aussi  les  remises en cause du rôle des organisations syndicales et du dialogue social.
Il faut maintenant une réelle rupture avec les politiques menées ces dernières années et les mesures d'austérité, qui ne sont pas les réponses pour relancer notamment l'emploi et le pouvoir d'achat. Cela passe en particulier par un tout autre partage des richesses, le développement et l’amélioration des services publics, de la Fonction publique et des mécanismes de solidarités collectives.
Les dégradations sont telles que cela exige sur le court terme des mesures d’urgence qui passent au plus vite par une loi de finance  rectificative, et par des mesures de fond sur les 5 années à venir.
 
La FSU sera un interlocuteur exigeant et combatif pour contribuer à la construction des nécessaires alternatives.    
Elle s’adressera très prochainement au Président de la République et à son gouvernement pour redire les propositions qu’elle porte.
Convaincue que les évolutions nécessaires doivent se faire avec les personnels, la FSU souhaite que les organisations syndicales soient à nouveau reconnues comme des partenaires utiles et indispensables à la construction  démocratique de notre société.