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24 avril 2012

1er Mai 2012 : se mobiliser pour une autre politique

Le premier tour de l’élection présidentielle indique un net rejet de la politique menée par le gouvernement de Nicolas Sarkozy.

Les politiques d’austérité ont creusé les inégalités, augmenté la pauvreté et appauvrit les capacités des services publics à intervenir. Les discours et mesures n’ont cessé d’opposer les citoyens entre eux contribuant ainsi au repli et au rejet de « l’autre ». Cette politique a contribué à alimenter un vote d’extrême droite particulièrement préoccupant. Si le Front National exploite aujourd’hui la situation de crise et l’inquiétude légitime des français face à l’avenir, ses propositions constituent une grave menace pour les acquis sociaux et la démocratie.

La réélection de Nicolas Sarkozy ouvrirait la voie à de nouvelles régressions pour les salariés et tous les citoyens et renforcerait les attaques subies au long de son mandat.

Cette perspective n’est pas envisageable. La FSU considère qu’une réelle rupture avec la politique actuelle est une nécessité et que la construction d’alternatives en France comme en Europe est indispensable. Elle appelle à se mobiliser en ce sens.

Dans un monde en profondes mutations, alors que les évolutions de la société supposent des besoins nouveaux, il faut apporter des réponses aux questions de l’emploi, du pouvoir d’achat, de la protection sociale, de l’environnement notamment par le partage des richesses et le développement et l’amélioration des services publics.

Dans ce contexte, le 1er mai, journée de solidarité internationale, prend une dimension particulière et la FSU se félicite de l’appel intersyndical unitaire. Elle veillera à ce que cette journée ne soit pas détournée de son sens par ceux qui mènent des politiques contraires aux intérêts des salariés, chômeurs et retraités.

La FSU appelle à faire de ce 1er mai une journée massive de mobilisation unitaire pour porter les revendications sociales, l’exigence de progrès social et de démocratie. Pour combattre la xénophobie et le racisme, pour préserver et développer les acquis sociaux, pour que la démocratie l’emporte, plus que jamais l’unité des salariés, des jeunes, des chômeurs et des retraités est la meilleure réponse.

Faisons ensemble du 1er mai une journée de lutte et d’espoir pour plus de solidarité, d’égalité et de justice sociale.

Manifestation à Marseille 10 h 30 Vieux Port

et dans plusieurs villes du département. 

17 avril 2012

Communiqué commun intersyndicale appel au 1er mai

 

Communiqué CFDT – CGT – FSU – Solidaires - UNSA 

1er mai 2012 : satisfaire les revendications pour le progrès social 

 

Dans cette période de crise en France et en Europe, les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA affirment leur volonté de faire du 1er mai 2012, journée de solidarité internationale du monde du travail, une forte journée de mobilisation, de manifestations et d’expressions revendicatives pour :

 

-          faire entendre les priorités sociales et les préoccupations des salariés, des demandeurs d’emploi, des jeunes et des retraités, en France et en Europe ;

-          exprimer la défense des droits fondamentaux et des libertés partout dans le monde ;

-          faire reculer la xénophobie, le racisme et l’antisémitisme.

 

Dans beaucoup de pays européens, les populations subissent des politiques d’austérité et des réformes réduisant les droits des travailleurs et leur protection sociale.

La crise ne peut être le prétexte pour remettre en cause nos systèmes sociaux. Il faut une véritable politique de croissance, prenant en compte les enjeux écologiques, qui passe par l’amélioration du pouvoir d’achat et la création d’emplois.

La pression sur les salaires et l’assouplissement des règles de licenciement ne peuvent que fragiliser la croissance économique.

S’il y a un manque de compétitivité des entreprises, elle est notamment due à la rémunération excessive  du capital au détriment de l’investissement dans l’emploi, la formation, la recherche et l’innovation.

 

En ce 1er mai, nous voulons faire écho aux revendications portées par les salariés dans cette période de crise :

-          priorité à l’emploi, en particulier des jeunes, alors que le nombre de chômeurs ne cesse d’augmenter depuis de longs mois et que les restructurations, les licenciements et les fermetures d’entreprises sont le quotidien de nombreux salariés,

-          lutte contre la précarité qui touche un nombre croissant de salariés, en particulier jeunes et femmes, et provoque des situations de pauvreté intolérables ;

-          la promotion des salaires et du pouvoir d’achat doit être une priorité. Il n’y a aucune raison de laisser les inégalités salariales perdurer, notamment entre les femmes et les hommes.

 

Nous réaffirmons avec le syndicalisme européen notre opposition à ces politiques et au nouveau traité qui, en faisant l’impasse sur la croissance, ne fera que renforcer l’austérité et la crise.

Nous voulons dans les mobilisations du 1er mai réaffirmer le besoin d’une Europe solidaire affirmant sa dimension sociale, ce qui impose de :

-       développer les droits des salariés et assurer des services publics de qualité,

-       mettre un terme à la concurrence sociale et fiscale entre pays de l’Union européenne qui tire les garanties des travailleurs vers le bas. Il faut une autre répartition des richesses et mettre un terme à la spéculation financière,

-       faire respecter la place et le rôle de la démocratie sociale, de la négociation collective et du dialogue social.

 

La CFDT, la CGT, la FSU, Solidaires et l’UNSA appellent leurs organisations à se rencontrer dans les territoires pour déterminer les modalités concrètes d’organisation des initiatives et manifestations du 1er mai sur ces objectifs.

Le 16 avril 2012

06 avril 2012

Lettre au Président sur le jour de carence

                                                           Marseille,  le 5 Avril 2012

A l’attention de Monsieur Jean Noël GUERINI

Président du  Conseil Général 13

 

OBJET : Jour de carence

Monsieur le Président,

Le 30 mars dernier les services de la DRH nous ont transmis la circulaire détaillant l’article 105 de la loi n°2011-1977 du 28 décembre 2011 sur le jour de carence. Sur ce sujet qui concerne le pouvoir d’achat des fonctionnaires nous avons fait une intervention lors du Comité Technique Paritaire du 29 février demandant à la collectivité de ne pas appliquer cette circulaire aux agents du Conseil Général 13.

 

Sur la forme, la nouvelle disposition gouvernementale instaurant un jour de carence en cas d’arrêt maladie dans la fonction publique aura pour effet de pénaliser les agents contraints à des arrêts maladie, dont les femmes enceintes qui doivent souvent s’arrêter plusieurs fois avant le début de leur congé de maternité. La conséquence immédiate sera la baisse de salaires qui pénalisera les agents « coupables d’être malades », ou pour certains, en particulier ceux qui sont les moins rémunérés, de renoncer à leur congé maladie, mettant ainsi en péril leur santé. De notre point de vue, notre collectivité ne peut pas « sanctionner » financièrement ces agents.

 

Sur le fond, et du point de vue juridique l’article 105 de la loi de finances entre en contradiction avec l’article 57 de la loi du 26 janvier 1984 portant statut de la Fonction Publique Territoriale qui prévoit toujours que l’agent malade conserve l’intégralité de son traitement pendant 3 mois. Brèche légale, certes, mais qui en dit long sur la précipitation et la volonté du gouvernement de stigmatiser les agents publics pour leur faire payer au prix fort la politique d’austérité.

 

Nous réitérons donc par la présente notre demande de ne pas appliquer cette circulaire et de nous tenir rapidement informé de votre décision. Nous comptons sur vous dans cette période de crise pour ne pas favoriser la baisse du pouvoir d’achat des agents du Conseil Général 13.

 

Dans l’attente d’une réponse de votre part sur ce sujet sensible, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, nos salutations distinguées.

CGT – FSU du Conseil Général 13

 

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DGAS – A.G. du 20 mars 2012 :

les personnels porteurs de cohérence,

d’engagement et de professionnalisme…

À la veille du vote du budget départemental fixant pour une partie de l’année les moyens mis à disposition du service social départemental, les agents réunis en AG ont de nouveau priorisé le dialogue avec la majorité départementale.

Qu’il s’agisse du nombre de postes supplémentaires budgétés pour l’exercice 2012, de la réévaluation de la majoration de la prime de précarité ou des choix opérés dans le cadre de la Protection de l’Enfance, c’est ensemble que les personnels présents ont décidé d’aller à la rencontre des élus le vendredi 23 mars 2012, jour du vote du budget pour faire :

-      réévaluer l’enveloppe consacrée à la prise en compte de la montée de la précarité sur l’ensemble du département, repositionner la mission de la Protection de l’enfance comme ultra prioritaire et y allouer les budgets à la hauteur de l’intérêt supérieur de l’enfant,

-      réévaluer l’enveloppe des postes en tenant compte des besoins en termes d’accueil et d’accompagnement du public. Voilà l’objet du tract distribué le 23 mars au matin à l’ensemble des conseillers généraux.

Il a permis un véritable échange avec de nombreux élus dont Madame Garcia, Déléguée aux ressources humaines, Madame Narducci, déléguée à l’Insertion et Monsieur Amiel, délégué à la PMI et L’Enfance.

Les avancées : les instances de concertations annoncées pour les 20 avril et 25 mai se dérouleront en présence des élus concernés par les thèmes abordés, la Protection de l’Enfance fera l’objet d’une rencontre spécifique, l’étude en fin d’année sur des budgets supplémentaires alloués à la DGAS.

Si, aujourd’hui, la communication avec la majorité départementale semble rétablie, les modes d’organisation des services de la DGAS, l’absence de prise en compte des difficultés rencontrées à l’Insertion, les formes de « management », la conception de la mise en œuvre de la Protection de l’Enfance sont responsables de dérives dangereuses pour le personnel (mise en danger des agents dans l’exercice de leur mission) et de violences institutionnelles pour le public ou les enfants.

C’est sur cela que l’AG des personnels a décidé de concentrer tous ses efforts.

Elle a décidé de négocier pendant les instances de concertation de véritables réponses à nos plateformes revendicatives, d’interpeller Madame Garcia, Déléguée aux Ressources Humaines, pour réaffirmer que la rémunération des fonctionnaires territoriaux ne peut être soumise à l’évaluation d’un cadre, d’interpeller le Président du Conseil Général et Madame Narducci, déléguée à l’Insertion sur la situation de cette direction et demander la suspension de l’application du décret durcissant les sanctions à l’égard du public RSA, la chasse aux pauvres ne doit pas exister dans les BDR d’interpeller M. Amiel sur l’impérieuse nécessité de repenser la mise en oeuvre de la mission Enfance Famille et son repositionnement.

Première étape : ensemble, en A.G., reparlons de la mise en œuvre de la mission enfance famille, démontrons les conséquences des dérives de fonctionnement pour les professionnels, les enfants et les familles et travaillons à un autre canevas…

Marseille le 26 mars 2012

05 avril 2012

Personnels sociaux et éducatifs : « Dialogue de Sourds »

Le 04/04/2012

Communiqué de presse FSU :

Suite à la pression des Organisations Syndicales, le Ministre de la Fonction Publique a convié l’ensemble des organisations syndicales à une simple réunion de discussion, le mardi 3 avril 2012, sur les projets de décrets Assistantes de Service Social et Conseillères Techniques de Service Social.

Après une longue introduction du Directeur de Cabinet, représentant du Ministre, pour les trois versants de la Fonction Publique, le ministère souhaitait discuter sur les projets de décrets contestés, puisqu’ils continuent d’enfermer les personnels sociaux dans le Nouvel Espace Statutaire « réaménagé » et donc toujours en catégorie B.

L’ensemble des Organisations Syndicales (CFTC, CFDT, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA), unanimes, ont lu une déclaration commune réaffirmant, notamment, leurs revendications de passage en Catégorie A, et l’inscription des Diplômes d’État du Travail Social, au niveau II du RNCP.

Constatant qu’aucune ouverture de négociation n’était possible sur ces deux revendications, et confrontés à un dialogue de sourds, les organisations syndicales ont décidé de suspendre puis d’interrompre cette « séance de discussion ».

Depuis 20 ans, après les accords DURAFOUR de 1991, les professions socio-éducatives avaient été intégrées dans le Classement Indiciaire Intermédiaire, entre la catégorie B et A, ceci considéré, à l’époque, comme une étape transitoire avant l’accès à la catégorie A.

La FSU considère donc que ces projets de décrets constituent de fait une véritable régression, et une volonté affirmée de déqualifier les professionnels de la filière sociale et éducative. La non-reconnaissance des qualifications des professionnels sociaux et éducatifs est bien une décision politique, que la FSU conteste.

La FSU continue de porter les légitimes revendications des personnels pour la revalorisation en catégorie A, et la reconnaissance de nos professions. Elle s’opposera, également dans un cadre unitaire, à toute tentative de dégradation de la carrière des personnels socio-éducatifs.