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31 octobre 2013

Un rapport pour écrire l’avenir de la fonction publique

Le très attendu rapport de Bernard Pêcheur sur l’évolution de la fonction publique sera remis mardi 29  octobre à Jean-Marc Ayrault. Ses propositions seront le point de départ d’une réforme ambitieuse sur les statuts et les rémunérations des fonctionnaires.

 

Carrières, salaires, recrutement… Autant de sujets (ultra)sensibles évoqués dans le rapport de Bernard Pêcheur “sur l’évolution de la fonction publique”, qui sera remis dans la matinée du mardi 29  octobre au Premier ministre, Jean-Marc Ayrault. Ce rapport très attendu, piloté par le président de la section de l’administration du Conseil d’État et sur lequel rien n’a filtré, servira de base à une prochaine concertation sur les carrières et les rémunérations des agents publics.

 

Cette concertation, précisait récemment la ministre de la Fonction publique, Marylise Lebranchu, a vocation à traiter l’ensemble des questions relatives aux parcours professionnels : déroulements de carrière, grilles indiciaires, recrutement, mobilité et mobilités de gestion plus fluides et personnalisées des personnels.” Le document sera présenté le 5  novembre aux organisations syndicales et les travaux lancés un mois plus tard, le 5  décembre. La concertation se poursuivra tout au long du premier semestre 2014.

 

Un “point zéro”

Le sujet est explosif parce qu’il traite directement de la question des salaires des fonctionnaires. Un rapport “dont on attend beaucoup” et qui sera “un point zéro”, indiquait Marylise Lebranchu. Il doit permettre “un travail qui va nous conduire à améliorer les choses”, insistait la ministre en reconnaissant que s’ouvrira une période “complexe, difficile et lourde”. D’autant plus que les organisations syndicales ont remis la pression sur le gouvernement en réclamant, début octobre, l’ouverture d’un “réel espace de négociations salariales”. Huit syndicats pointaient les“conséquences désastreuses” de la politique salariale dans la fonction publique après trois années consécutives de gel du point d’indice, gel qui se poursuivra en 2014.

  

Le rapport qui veut faire bouger les fonctionnaires

Le rapport sur «l’évolution de la fonction publique dans les années à venir» sera remis demain au gouvernement. Il devrait servir de base à une négociation sur les carrières et rémunérations de 5 millions d’agents mais suscite déjà l’inquiétude des syndicats à qui il sera présenté le 5 novembre prochain. Confiée en mai dernier au conseiller d’État Bernard Pêcheur, la mission vise à «proposer des évolutions des modes de recrutement, de rémunération, de gestion et d’organisation des carrières ainsi que des parcours professionnels» des fonctionnaires.

25 octobre 2013

Prévention des risques psychosociaux dans la Fonction publique

La FSU signe l’accord sur la prévention des risques psychosociaux dans la Fonction publique

Dans la suite de l’accord de 2009 sur la santé et la sécurité au travail dans la Fonction Publique, une longue négociation a permis d’intégrer nombre de nos préoccupations et demandes. Elle aboutit à un protocole d’accord qui engage l’état employeur et l’ensemble des employeurs publics dans la prévention des RPS (risques psychosociaux).

Ce protocole s’inscrit dans une dynamique qui devra se poursuivre avec une nouvelle concertation autour de la qualité de vie au travail.

Un calendrier est fixé pour la traduction réglementaire de l’accord et les ministères et collectivités devront très vite s’engager dans la mise en œuvre de cet accord.

Il n’est que temps.

Des années de RGPP et de « new public management », de fusions et restructurations menées à la hussarde, ont non seulement aggravé les conditions de travail mais aussi amené à une perte d’identité professionnelle de nombreux agents, confrontés à des contradictions entre les valeurs du service public et les injonctions qui leur étaient faites.

Pour la FSU, ce protocole est un point d’appui important.

Il pourra être opposé à des pratiques de management et d’organisation du travail qui risquent malheureusement de perdurer.

Il place au centre des processus à venir la parole des personnels, le rôle des encadrants, l’obligation de formation (notamment en direction des cadres), la nécessité d’anticiper dans toute réforme ou projet de restructuration la question des conditions de travail. En annexe, des moyens pour renforcer les CHSCT ont été actés, permettant une avancée concrète par rapport à l’accord de 2009.

Pour ce qui concerne la médecine de prévention (2ème annexe), les difficultés demeurent et la Fonction Publique doit désormais s’y attaquer résolument.

La FSU signera l’accord, tout en restant vigilante sur son application.

Et elle continuera à se mobiliser contre les suppressions de postes dans la Fonction publique et pour exiger de meilleures conditions de travail pour tous les agents.

16 octobre 2013

Nouvelles grilles de catégorie C

 Après plusieurs séances de discussion entre avril et septembre 2013, le mardi 1er octobre le gouvernement a communiqué aux organisations syndicales les nouvelles grilles de rémunération des agents de catégorie C. Celles-ci entreront en vigueur dès le 1er janvier 2014.

Pour connaître votre échelle et votre indice, regarder sur votre fiche de paye.
Le traitement brut s'obtient en multipliant l'Indice Nouveau Majoré (INM) par la valeur du point, soit 4.6303 euros.

 

Nouvelles grilles C 2013.pdf

 

L'avis de la FSU

 
Pour la FSU, le compte n'y est pas ! La question des salaires n'est pas réglée par ces nouvelles grilles. Depuis le début, la FSU a participé aux discussions relatives à ces nouvelles grilles, tout en se prononçant pour des mesures générales ambitieuses en faveur de l'ensemble des agents. La FSU revendique le dégel de la valeur du point d'indice, l'augmentation du salaire minimum fonction publique à 1700 euros nets mensuels, l'intégration des primes dans le traitement indiciaire, la reconstruction globale des grilles de rémunération en C, B et A, accompagnée de mesures de requalification.

 
Ces grilles ne compensent pas les pertes de pouvoir d'achat subies depuis 10 ans. Elles maintiennent la rémunération des agents recrutés au niveau du SMIC pendant des années.

 

L'augmentation dérisoire prévue n'évitera pas au minimum fonction publique d'être rattrapé par la hausse régulière du SMIC. Elle ne permettra pas non plus le maintien du pouvoir d'achat dans un contexte de hausse des prix et d'inégalité croissante de la fiscalité directe et indirecte et des cotisations sociales de salariés.

 
La FSU continuera sans relâche à défendre les revendications salariales et professionnelles pour permettre le rattrapage du pouvoir d'achat perdu, pour rendre les carrières attractives et faire reconnaître, enfin, les personnels à la hauteur de leur investissement quotidien !

 

09 octobre 2013

8 octobre 2013 : Manifestation des travailleurs sociaux

 

Manif du 8 octobre 2013 (5).jpg

Un message fort en direction du gouvernement, un mouvement qui se ramifie, se densifie, une réussite.
Un rassemblement largement suivi par plus de 500 travailleurs sociaux de tous les secteurs, rejoint par les étudiants des 3 instituts de formation de la région.

Une délégation a été reçue par le Directeur de Cabinet du Préfet des BDR.

Composée de l’Intersyndicale FSU-SNUCLIAS, CGT, SUD CT et notamment des formateurs des Instituts Régionaux de Formation du Travail Social. Ces derniers, ont souhaité laisser leur place aux étudiants des différentes filières pour être représentés.

 

 

Bruno Bidet.jpg

Au même moment un écho était donné et notamment à Paris:

http://www.lagazettedescommunes.com/199412/les-etats-gene...

Un manifeste a été rédigé en vu des états généraux du travail social: http://www.snuclias-fsu.fr/

Cela témoigne d’un effet « boule de neige » d’une profession en perte sèche de moyens, d’engagements non tenus depuis plus de vingt ans. Mettant à mal les missions au quotidien des personnels du secteur public, comme du secteur privé.

Le manque de reconnaissance notamment en matière de perspective de carrière en aval et en amont devient un phénomène paralysant pour cette filière. Cette situation est inadmissible tant pour les étudiants en devenir, que pour les professionnels

20131008_141506.jpg

Lors de cette rencontre à Marseille, il a été demandé:

Le passage en catégorie A des personnels en activité.

Une prise en compte des propositions du manifeste (remis au préfet ce jour).

L’objectif est désormais de mobiliser dans la perspectives des états généraux du travail social dont la déclinaison territoriale doit se dérouler tout au long de l’année 2014.

De nouveaux rassemblements sont prévus dans les semaines à venir, une seule adresse:

http://sducg13.hautetfort.com/

 Manif du 8 octobre 2013 (9).jpg

04 octobre 2013

Manifestation CGT et FSU des Travailleurs sociaux le 8 octobre

Rendez-vous à la préfecture à 13h.

Nos organisations syndicales, toujours mobilisées pour la reconnaissance des qualifica-tions des travailleurs sociaux (Assistants de service social, Éducateurs spécialisés, Con-seillers en économie sociale et familiale, Éducateur de jeune enfant) sont désormais por-teuses d’un manifeste commun « le travail social : avec des professionnels promoteurs de droits et de lien social » seront, partout en France, en action le mardi 8 octobre 2013.

Le colloque « Quelles évolutions pour la filière sanitaire et sociale de la fonction publique territo-riale ? » organisé le 8 octobre 2013 à Paris par le CNFPT donne une occasion supplémentaire aux travailleurs sociaux de se mobiliser pour :

La restauration des droits fondamentaux des usagers ;

la remise en cause du nouveau management dicté par des choix budgétaires au sein du travail social ;

la défense du travail social au service des usagers ;

un engagement de l’Etat aux côtés du service public territorial ;

réaffirmer les principes fondamentaux de la pratique sociale.

Enfin, la reconnaissance des diplômes d’État Bac+3 au niveau II fran-çais pour les AS, ES, EJE, CESF et un vrai déroulement de carrière en catégorie A pour les conseillers sociaux éducatifs.

Cela se traduit dans la fonction publique territoriale par le reclassement des assistants sociaux, édu-cateurs spécialisés, éducateurs de jeunes enfants et conseillers en économie sociale et familiale en catégorie A type.

Le nouvel espace statutaire (NES) de la catégorie B ne répond pas aux revendications des personnels !

Dans un contexte social dégradé accentuant inégalités et paupérisation d’une partie de plus en plus importante de la population, nous nous saisirons de toute occasion pour défendre le travail social, les professionnels et le respect de l’usager, de sa place et de ses droits.

Ainsi, sont prévues des mobilisations dans le cadre de l’anniversaire de la Charte Internationale des Droits de l’Enfant le 20 novembre 2013, La 16ème Journée annuelle de la Petite Enfance à l’Adolescence au Palais des Congrès à Marseille le 6 décembre 2013, des Assises interrégionales pré-vues en début 2014, des États généraux du travail social au deuxième trimestre 2014.

Les étudiants et formateurs de L’IMF comme de l’IRTS sont à nos côtés.

Nos organisations syndicales appellent à un rassemblement le 8 octobre 2013 dès 13h devant la préfecture des Bouches-du-Rhône dans le cadre d’un préavis de grève national.

Des rendez-vous ont été demandés par nos organisations syndicales auprès du Préfet et du Président du Conseil Général. Les pétitions qui leur seront remises serviront de base au débat.

 

Marseille, le 30 septembre 2013.

 

Mardi 15 octobre à 10h30 au Vieux Port Marseille

Retraites :

Pendant le débat parlementaire la mobilisation continue.
Rassemblement des retraités le mardi 8 octobre à 9h30 devant la Préfecture de région.
Manifestation unitaire interprofessionnelle, Mardi 15 octobre à 10h30 au Vieux Port Marseille

Sur de mauvaises fondations, il est rare qu’on construise un édifice solide ; en matière de retraite, les mauvaises fondations sont le désaccord sur ce qu’est précisément la retraite et particulièrement celle d’un salarié (93 % de la population active sont salariés). Pour nous à la FSU, la retraite est une rémunération continuée du travail.

Toutes les réformes conduites depuis 1993 ont eu pour objectif de diminuer la part de richesses créée par le travail attribuée à la rémunération du travail.

Au stade actuel d’une économie financière mondialisée, le partage de plus-value est d’autant plus inégal qu’il devrait intégrer des éléments virtuels de plus en plus liés à une spéculation sans contrôle.

La crise née d’une dérégulation sans principe rend toutes les réformes passées essentiellement injustes. Le projet actuel en rajoute faisant encore plus brutalement apparaître que ce sont les salariés actifs et retraités qui financeront leur propres retraites, et pour les retraités une seconde fois!

Pour obtenir une retraite à taux plein, le gouvernement estime qu’il n’y a «pas d’autre solution» que d’allonger la durée de cotisation: il s’agit de la porter à 43 ans en 2035. Sachant que l’âge moyen d’entrée dans la FPE en catégorie A est de 26 ans, cela signifie que pour une carrière continue à temps plein, un-e fonctionnaire né-e en 1973 devra cotiser jusqu’en 2040 pour ne plus subir de décote (à 67 ans). La baisse du taux de remplacement entre le calcul qui se serait effectué sur la base de la loi antérieure à 2003 (60 ans, 37,5 annuités, 75%, pas de décote) et la loi de 2013 ( 62 ans, 43 annuités, décote si départ avant 67 ans) est de 18 points pour l’âge à partir duquel le droit à pension est ouvert dans les deux systèmes (60 ans dans un cas, 62 dans l’autre).

Rien ne montre mieux que pour conserver un niveau de vie pas trop éloigné de celui du temps d’activité, non seulement le salarié devra payer plus longtemps des cotisations plus élevées, mais devra en outre amputer son salaire d’une épargne privée «pour ses vieux jours». Déni même du droit à la retraite et cadeau somptueux aux banquiers, assureurs et autres ...

12:59 Publié dans DGAS, Tracts | Lien permanent | Commentaires (0)