SNUTER CD 13 FSU

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

25 mars 2013

Journée d'action nationale le 9 avril

La FSU porte l’exigence pour les personnels sociaux et éducatifs des trois versants de la fonction publique la reconnaissance des qualifications, par l’inscription au niveau II du RNCP et la requalification en catégorie A type.

Dans la Fonction Publique Territoriale, les décrets concernant la filière médico-sociale n'étant pas parus, les assistants territoriaux socio-éducatifs et Educateurs de jeunes enfants se mobiliseront à l'appel de la CGT service public, Sud-collectivités territoriales et de la FSU le 9 avril prochain pour la reconnaissance de leurs qualifications et leur reclassement en catégorie A type. Ils appelleront à des initiatives locales en direction des Présidents de conseils généraux et des préfets.

TS_9_4.pdf

20 mars 2013

Journée d'action du 26 Mars

 Préavis de grève pour le 26 mars dans les 26 Maisons Départementales de la Solidarité du Conseil Général 13

Sur le constat et les revendications suivantes :

Ø  Des modes d’organisation basés sur une politique de la réponse à tout prix dans les délais les plus courts avec des personnels soumis à la pression des rythmes de réception inacceptables, au non respect de leurs modes d’interventions et de leurs qualifications.

Ø  La disparition des instances de travail commun et du partage de certaines missions entre Cohésion Sociale, Enfance-Famille, Pmi, conséquence du clivage actuel et d’un cloisonnement accru.

Ø  L’existence de formes de management inappropriées au service social départemental ou du moins faisant peu de cas des caractéristiques de nos métiers et particulièrement répressif à certains endroits.

Ø  La prise en charge de nouveaux publics associés au désengagement des partenaires de terrain.

Ø  Un durcissement des règles d’octroi des aides financières, du maintien de l’allocation RSA.

Ø  Des moyens inadaptés aux besoins actuels des populations : logement, hébergement, actions  médico sociales dans le cadre du RSA.

Ø  Une politique de l’aide alimentaire inadaptée aux besoins des territoires et source d’inégalité, de conflits dans sa distribution.

Ø  Une augmentation du nombre des IP rendant difficile les évaluations.

Ø  Une augmentation du nombre de suivis d’enfants placés.

Ø  Une absence de places en DIMEF et de placements adaptés aux problématiques des enfants et des adolescents confiés.

Ø  Des pressions de l’administration pour réduire le nombre de prises en charge de jeunes majeurs et leur accompagnement éducatif.

Ø  Une explosion de la précarité et le développement de comportements agressifs de la part d’un public en grande difficulté, multipliant les handicaps.

Ø  Une absence de protocoles d’accueil inter -institutionnel ce qui ne peut qu’engendrer de la violence.

Ø  Le non respect du  protocole acté avec la collectivité au moment de l’agression de Préssencé.

Nous revendiquons l’ouverture de négociations immédiates sur l’ensemble de ces points, à partir de la plateforme FSU-CGT communiquée de nouveau en Janvier 2013 à notre collectivité :

Nous revendiquons :

·         Une politique médico-sociale à la hauteur des besoins de la population.

·         Des moyens adaptés en termes d’outils techniques mais aussi en renforcement des postes lorsque c’est nécessaire.

·         des formes de management qui sécurisent et respectent et les agents dans leurs missions, leurs qualifications et leurs pratiques professionnelles.

 

11 mars 2013

Egalité Professionnelle (hommes/femmes)

Signé le jour - symbolique - du 8 mars, l’accord égalité professionnelle entre les femmes et les hommes dans la fonction publique fait l’unanimité des employeurs publics et des organisations syndicales qui saluent la méthode employée pour négocier.

« C’est un accord historique pour le gouvernement et pour la fonction publique. C’est la première fois que les représentants des collectivités locales et des établissements publics hospitaliers participent directement à une négociation et deviennent cosignataires d’un accord national avec l’Etat et les organisations syndicales », a déclaré Marylise Lebranchu, ministre de la fonction publique, à La Gazette, après la signature du protocole d’accord relatif à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes dans la fonction publique, qui s’est tenue à l’hôtel Matignon, le 8 mars 2013, à l’occasion de la journée internationale des femmes.

 

Download.jpg

 

“On a encore beaucoup à faire pour qu’il s’applique. Comment concilier vie professionnelle et vie personnelle ? Comment faire que le congé parental ne soit pas un frein ? Au-delà du symbole, on a trouvé comment faire de l’égalité professionnelle un élément de dialogue social à tous les niveaux. Tout le monde sera obligé de mettre l’égalité à son menu ! », s’est-elle félicité.

« Une bonne dose d’enthousiasme » - Pour Françoise Descamps-Crosnier, qui a signé l’accord au nom de l’Association des maires de France, il s’agit d’un pas important. 
« La société ne peut que bénéficier d’une société égalitaire. Cet accord, il va falloir le consigner dans une charte et réaliser des chartes des temps pour tous, pas seulement pour les femmes. L’articulation entre vie personnelle et professionnelle est importante, ainsi que tout ce qui concerne les rémunérations et l’évaluation des actions qui seront mises en œuvre. C’est un combat de chaque jour. Cela suppose une bonne dose de conviction, de volontarisme et d’enthousiasme », a souligné la députée-maire (SRC) de Rosny-Sur-Seine (Yvelines) et présidente de la commission fonction publique territoriale de l’AMF.

« Au moment où les conseils généraux sont soumis au big bang de la parité [2] pour les conseillers départementaux, il est important que l’administration accède à l’égalité réelle. Je me félicite des futurs rapports de situation comparée sexués. Nous souhaitons nous en emparer comme employeurs », lui a fait écho Jérôme Guedj, président du conseil général de l’Essonne, mandaté pour signer le protocole par l’Assemblée des départements de France.

« Un constat partagé » - Notant la qualité du dialogue social conduit depuis cinq mois sur la question de l’égalité professionnelle, Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU, exprimait elle aussi sa satisfaction, comme ses collègues des autres organisations syndicales.
« Les inégalités sont importantes aussi dans la fonction publique. Elles sont moins connues que dans le secteur privé. Mais des écarts de salaires pénalisent fortement les femmes. L’intérêt de cet accord, c’est la démarche intégrée qu’il impose. Nous espérons qu’il se déclinera en mesures concrètes dans chaque administration », a-t-elle déclaré après la signature.

« Sur un sujet comme l’égalité professionnelle, il était important d’arriver à un constat partagé. Il n’y a pas de solutions toutes faites. Mais on se donne les moyens de chercher des solutions locales, avec des plans d’actions. A chaque fois que l’on sera amené à traiter d’un thème dans le cadre du dialogue social, on se demandera s’il contribue à l’égalité professionnelle, ou s’il n’est pas défavorable aux femmes. C’est une méthode exigeante pour les employeurs et pour les organisations syndicales », a remarqué Brigitte Jumel, secrétaire générale de l’Union des fédérations des fonctions publiques et assimilés-CFDT.

« Quelques craintes… » - Pour Bruno Collignon, président de la FA-FPT, l’étape qui vient d’être franchie représente un marqueur fort de l’agenda social et des discussions « traduites en actes concrets » avec la ministre de la Fonction publique : « On a un protocole, on s’en réjouit. On sera attentif à sa transposition. L’exemplarité est importante. Et le fait de se retrouver ensemble, organisations syndicales et employeurs, à le signer, montre une vision partagée de la fonction publique ».

Secrétaire générale adjointe de l’Unsa-territoriaux, Christine Josset-Villanova s’est montrée plus nuancée. « On est très content, car c’est un accord unanime de tous les partenaires sociaux. C’est historique. Mais entre les discours et les faits, il y a un fossé. La fonction publique aurait dû être inattaquable sur ce sujet depuis longtemps. Combien de temps faudra-t-il pour que cet accord soit appliqué dans la fonction publique ? Avec le principe libre administration des collectivités, je nourris quelques craintes… J’espère que chaque “patron” aura à cœur de le traduire dans sa collectivité. C’est là que nos syndicats ont un devoir de vigilance, jusque dans les petites communes », a précisé la représentante Unsa, approuvant cependant, elle aussi, la forme de la négociation choisie par Marylise Lebranchu. 
« Il y a eu une grande écoute. La méthode montre que quand on se met autour de la table, on peut y arriver », a-t-elle ajouté.

« L’égalité des citoyens sans distinction de sexe » - Dans son discours accompagnant la signature du protocole, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a souligné l’importance de faire passer les termes de l’accord dans la réalité. 
« L’attente est forte. Nous ne devons pas la décevoir. C’est notre mission d’approfondir les principes républicains qui fondent notre vivre ensemble. L’égalité des citoyens sans distinction de sexe… la France a pris du retard », a-t-il remarqué, rappelant les autres initiatives prises pour promouvoir les femmes dans la vie politique et dans les conseils d’administration, et la création du Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes, chargé d’animer le débat public et l’évaluation des politiques publiques dans ce domaine.

Le Premier ministre a en outre évoqué la future loi cadre pour les droits des femmes, qui devrait être présentée en mai, et le lancement d’une campagne de sensibilisation « le 8 mars, c’est tous les jours ». 
« C’est une étape majeure dans la vie de nos fonctions publiques », a-t-il indiqué en conclusion de la signature de ce qui deviendra peut être « l’accord de Matignon ». 
Son premier comité de suivi se réunira dans trois semaines.

8 mars journée de la Femme

300 Manifestant-e-s pour le droit des femmes le 8 mars à Marseille

Ce 8 mars 2013 est marqué par un contexte de crise économique et sociale, de tensions dans de nombreux pays et par des actes de violences contre les femmes.

20130308_182503.jpg

En Europe, les mesures d’austérité ont des conséquences désastreuses sur la vie des femmes. Sur le terreau des inégalités professionnelles, la hausse du chômage, les temps partiels imposés, l’affaiblissement des services publics, la dégradation de l’accès aux droits élémentaires, la paupérisation accrue et l’augmentation des violences que cela engendre...sont autant de facteurs qui pénalisent en premier lieu les femmes et qui participent aussi à la montée des mouvements conservateurs, fascistes et sexistes.

Égalité salariale

Même dans la Fonction publique les discriminations existent : précarisation et dévalorisation salariale accrues des métiers féminisés, inégalité d’accès aux postes à responsabilité, inégalité à travail et ancienneté égaux, femmes majoritaires dans les bas salaires et les temps partiels, etc. En signant le protocole « Egalité professionnelle entre les femmes et les hommes dans la Fonction publique », la FSU réaffirme son engagement en faveur de l’égalité. Ce protocole n’aura pas à lui seul d’effet immédiat. Il est un premier pas qui doit se traduire par des mesures concrètes rapides et qui nécessitera d’agir avec les personnels sur cette question.

L’égalité dans le travail passe par les créations d’emplois nécessaires, la revalorisation des carrières et des salaires, le respect du droit au travail, le développement d’un service public de la petite enfance, la prise en charge de la dépendance, un droit à la santé qui concerne l’information et l’accès à l’IVG et à la contraception, la lutte contre les discriminations à l’embauche et contre toutes les violences faites aux femmes.

En France aussi, il est essentiel de poursuivre les combats pour faire évoluer les mentalités et pour passer des droits inscrits dans la loi à leur application.

20130308_182910.jpg

Lutter contre les violences

La FSU revendique toujours une loi Cadre contre les violences faites aux femmes. Elle s’oppose à toute marchandisation du corps des femmes (notamment prostitution, GPA). Elle dénonce toutes les violences de tous ordres dont les femmes sont victimes, ici et partout dans le monde.

Pour la FSU, les avancées réelles vers l’égalité passent par une lutte contre les discriminations, une politique de prévention des violences et une véritable éducation promouvant l’égalité entre les êtres humains, débarrassée de tous les préjugés sexistes, dans tous les domaines de la société (école, travail, culture, médias…).

La FSU se félicite de la re-création d’un ministère des droits des femmes disparu depuis plus de 20 ans et souhaite que ce ministère ait les moyens de ses ambitions pour que l’égalité femme/homme devienne réalité.

La FSU est solidaire avec toutes les femmes partout dans le monde. Elle soutient les combats des femmes pour l’égalité et la dignité.

La FSU appelle à participer aux actions et manifestations partout en France en ce mois de mars.

20130308_182755.jpg

06 mars 2013

Manifestation contre l'Accord National Interprofessionnel

Importante manifestation à Marseille (25000 selon les organisateurs), plusieurs centaines à Arles à l'appel des Unions départementales CGT, FO, FSU, Solidaires et l'UNEF Aix Marseille, dans le cadre de la journée nationale d'action contre "l'Accord National Interprofessionnel (ANI) du 11 janvier".

photo 1.JPG

La FSU s’adresse au Ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation Professionnelle et du Dialogue social

La FSU est en désaccord avec l’accord national interprofessionnel. Elle s’adresse aujourd’hui au Ministre du travail ainsi qu’aux groupes parlementaires pour leur demander de ne pas retranscrire cet accord dans la loi.

A un moment ou les salarié(e)s ont besoin de garanties, cet accord, par la remise en cause du Code du Travail,entérine un recul des droits.

La FSU, refusant l’austérité et la flexibilité, La FSU a appellée à participer à la journée d’action du 5 mars afin d’obtenir et gagner des droits sociaux.

Il s’agissait de construire une première mobilisation pour recréer l’espoir d’une véritable ambition sociale.

Le gouvernement doit tout mettre en oeuvre pour permettre la relance économique, résorber le chômage, améliorer la situation des salariés et contribuer à résorber l’emploi précaire particulièrement dans la Fonction publique.

La FSU adresse un courrier au Ministre du Travail

actu_130304_Courrier_SAPIN.pdf

 

photo 2.JPG

 

 

04 mars 2013

Tract pour les infirmiers

 
infirmiers.pdf

 

ANALYSE de la FSU

Cette transposition vient mettre au même niveau les infirmiers de l’hospitalière et ceux de la territoriale.

Comme pour l’ensemble des filières la volonté du législateur est l’allongement de la carrière pour obtenir des droits à la retraite (42 ans de cotisations).

 Le recrutement extérieur se portera sur des infirmiers cadre A, à terme le cadre B va disparaitre.

La pénibilité  du métier d’infirmier n’est plus reconnue.

Reste la question de la mobilité dans les services du Conseil général :  2 cadres d’emploi  pour le même type de postes cela ne va –t-il pas freiner les possibilités de mobilité.