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22 novembre 2005

COMPTE-RENDU DU CTP DU 18 NOV 2005

Le projet de la DPMIS était à l’ordre du jour.

Si la première heure a été propice au débat, comme à son habitude, Madame Ecochard, présidant le CTP, a usé de son autorité pour écourter les échanges et précipiter le vote !

En préalable, notre syndicat a fait une déclaration portant sur les fondements et le sens de la PMI et de la Santé publique, analysant les orientations de ce projet et soulignant les moyens nécessaires à sa mise en œuvre (voir ci-joint) .

Ensuite, pour ne pas alourdir le débat, nous nous étions entendus, en intersyndicale, pour se répartir les questions qui étaient remontées par les personnels.

  • Effectifs :

Pas de réponse directe de l’administration sur notre demande de disposer de l’état des effectifs à la DPMIS ; ni sur un engagement précis d’une gestion prévisionnelle des départs à la retraite et des remplacements de tous les postes vacants. Toutefois :

M.Malatesta, DGAS, rappelle " qu’ils ont travaillé à moyens constants ! "

M.Potier, DGS, dit que " la volonté est de maintenir, approfondir, conforter les missions de la PMI malgré les charges nouvelles. "

M.Amiel, Elu, chargé de la santé, précise " qu’il n’est pas question de reculer sur nos charges obligatoires et que la PMI ne doit pas pallier les déficits du système de santé mais doit travailler en complémentarité. "

Pour la suppression du poste de psychologue au CIDAG, la direction a répondu " qu’il leur fallait participer à l’effort de la collectivité sur les stratégies d’adaptation et qu’il leur a semblé possible de retenir ce poste là ! "

  • Accès à la contraception :

La direction réaffirme la nécessité d’ouvrir un centre spécifique sur Marseille, en direction d’une population jeune et en difficulté. Ouverture le samedi matin et en équipe réduite. Locaux à trouver en centre ville.

réaffirme la nécessité d’ouvrir un centre spécifique sur Marseille, en direction d’une population jeune et en difficulté. Ouverture le samedi matin et en équipe réduite. Locaux à trouver en centre ville.

Syndicats: besoin de travailler en équipe pluridisciplinaire même le samedi

: besoin de travailler en équipe pluridisciplinaire même le samedi

et maintien des lieux de proximité.

  • Périnatalité

Travail de réseau et en partenariat avec les AS de la DASAC ( pas de redéploiement ).

Nécessité de différencier la contraception du suivi des grossesses.

  • Versant pédiatrique
  • Consultations PMI :

Syndicats: importance d’un personnel clairement identifié, du travail en équipe pluridisciplinaire et de la présence de la puéricultrice qui fait lien avec les familles. Nécessité de maintenir des lieux de consultation proches des usagers en insistant sur la spécificité et le sens des consultations et en particulier dans les zones rurales.

: importance d’un personnel clairement identifié, du travail en équipe pluridisciplinaire et de la présence de la puéricultrice qui fait lien avec les familles. Nécessité de maintenir des lieux de consultation proches des usagers en insistant sur la spécificité et le sens des consultations et en particulier dans les zones rurales.

Direction : respect des pratiques différentes d’une MDS à une autre. Souci de maintenir une souplesse de fonctionnement et ne pas rigidifier les choses en les précisant trop dans le texte.

: respect des pratiques différentes d’une MDS à une autre. Souci de maintenir une souplesse de fonctionnement et ne pas rigidifier les choses en les précisant trop dans le texte.

Réaffirme la spécificité de chacun.

Service d’agrément, suivi et contrôle des modes d’accueil de la petite enfance.

Direction: pour le chef de service, ce ne sera pas forcément un médecin ; avance même l’idée d’un attaché ?

pour le chef de service, ce ne sera pas forcément un médecin ; avance même l’idée d’un attaché ?

A notre question d’un cadre supérieur de santé puéricultrice ou infirmière, la réponse est pourquoi pas ?

En ce qui concerne les 23 agents d’agrément, la direction dit qu’il y aura un panachage des grades (puèr, EJE, Inf,) sans préciser davantage. Recherche d’un local centralisé pour cette équipe. " Sur les moments nécessaires le personnel sera accueilli sur les MDS et secteurs. "

Syndicats : nous insistons sur le redéploiement et sa procédure. Il faut que la direction identifie les postes à pourvoir sur les secteurs géographiques. On a insisté sur le volontariat et l’utilisation de la règle des points en vigueur…

: nous insistons sur le redéploiement et sa procédure. Il faut que la direction identifie les postes à pourvoir sur les secteurs géographiques. On a insisté sur le volontariat et l’utilisation de la règle des points en vigueur…

M.Malatesta s’engage à être clair et transparent sur les fiches de poste, sur l’identification des agents qui vont faire ce travail, sur l’organisation des équipes et des missions mais précise que le " volontariat a ses limites ". A suivre…

  • Territoires

Syndicats : que deviennent les secteurs et les personnels (médecins, administratifs et para-médicaux) ?

: que deviennent les secteurs et les personnels (médecins, administratifs et para-médicaux) ?

Direction : le secteur se trouve vidé de son contenu et le maintien de 7 secteurs est remis en question. N’en dit pas plus mais précise que l’organisation territoriale ne sera pas différente des autres directions de la DGAS ! (d’après le document de la DGS : harmonisation des territoires en se référant aux territoires des pôles d’insertion, mais on en sait pas plus à ce jour…)

: le secteur se trouve vidé de son contenu et le maintien de 7 secteurs est remis en question. N’en dit pas plus mais précise que l’organisation territoriale ne sera pas différente des autres directions de la DGAS ! (d’après le document de la DGS : harmonisation des territoires en se référant aux territoires des pôles d’insertion, mais on en sait pas plus à ce jour…)

  • Lutte contre la tuberculose

Les centres seront dirigés par les médecins phtisiologues. Un lieu d’implantation très accessible est recherché dans l’hypercentre de Marseille.

M.Amiel, Elu, chargé de la santé, affirme " que la TBC doit être à la hauteur des besoins de cette maladie qui est loin d’être éradiquée. "

Nous n’avons pas pu aller plus loin dans le débat et approfondir les sujets tels que la territorialité, les bilans santé dans les écoles maternelles (seulement souligné positivement le retour en arrière de la direction sur le ciblage des populations en fonction des risques sociaux et l’importance du travail en équipe et avec les parents), le devenir des personnels dans les secteurs, la mise en œuvre concrète du projet…Des réponses à nos questions manquent encore à ce jour !

Monsieur Collomb, directeur de la DPMIS , a évoqué toutefois la nécessité, après le CTP, de développer toutes les déclinaisons de ce projet .

Notre syndicat a voté l’abstention et a insisté sur la possibilité de participer aux échanges sur ces déclinaisons dans le cadre de réunions post-CTP !

Notre syndicat, très impliqué dans la réflexion et la défense d’une PMI à la hauteur des besoins de la population de notre département, restera très vigilante à la phase de mise en œuvre afin que le sens des actions soit sauvegardé!

Nous nous battrons avec les personnels concernés afin que les moyens de prévenir et d’agir soient maintenus partout où ce sera nécessaire et qu’une gestion prévisionnelle des effectifs (anticipation sur les départs à la retraite !) soit enfin mise en place au Conseil Général !

Nous restons bien-sûr à la disposition des personnels pour toutes questions ou renseignements complémentaires ! (tél : 04/91/21/19/60/61/62)

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