SNUTER CD 13 FSU

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14 avril 2014

FSU - CGT SAGES-FEMMES : UNE RENCONTRE NECESSAIRE …

Suite à L’Assemblée Générale des sages femmes du 20 février qui avait réuni  de nombreuses professionnelles, un droit d’alerte avait été adressé par nos organisations syndicales à la DRH pour obtenir un rendez vous.

Nous avons été reçus le 4 avril en présence du Directeur des ressources humaines et du Directeur DPMIS.

Nous avons pu aborder les 4 points sur lesquels nous avions interpellé la Direction.

             Sur la question de l’accueil à la consultation de planification  des FLAMANTS et l’absence du rédacteur actuellement en longue maladie : nous avons souligné les difficultés rencontrées tant par les personnels que par le public (insécurité, mises en danger, travail supplémentaire...) Nous demandons l’affectation immédiate d’un personnel volant.

Réponse : Le DRH s’engage à accélérer les procédures afin de pourvoir au remplacement de la collègue actuellement en longue maladie. Par ailleurs, le directeur de la DPMIS  nous fait part du projet d’aménagement des locaux afin de regrouper les équipes PMI, ceci en vue de la mutualisation des moyens.

Pas de délais obtenus pour ces travaux ni de date de déménagement donnée.

Le DRH rappelle qu’un emploi d’avenir va être affecté à la MDS des Flamants et plus particulièrement sur cette consultation de planification

             Sur le poste de la coordonatrice : nous avons fait remonter les questionnements  des professionnelles sur la pertinence de la création d’un tel poste d’autant qu’apparemment il serait pris sur le pool des sages femmes !

 Le directeur de la DPMIS nous a affirmé qu’il pensait que la demande d’un poste de sagefemme coordinatrice émanait des sages femmes elles mêmes (il pensait que les sages-femmes préféraient être managées par une consœur). Il acte donc que si ce poste de coordinatrice n’est pas souhaité par les sages femmes il ne sera pas créé.

Sur les effectifs sages-femmes, nous faisons remarquer que la volante est affectée  à 20% sur  L’Hôpital Nord (tache nouvellement créé sans effectif sup alloué). Nous avons souligné les difficultés de certains secteurs notamment Salon, le DRH nous annonce qu’un mi-temps de sage femme est en cours de recrutement (à ce sujet nos organisations syndicales exigent que cet agent soit recruté en tant qu’auxiliaire et non pas en tant que vacataire)

             Sur l’informatisation des dossiers : nous avons fait remonter les craintes quant à la confidentialité et au contenu des dossiers et sur la difficulté de la mise en œuvre en l’absence de formation. Nous insistons sur le fait qu’actuellement nous  avons du mal à garantir un travail en toute sécurité médicale (complexité, absence de vision globale du dossier, changement complète de pratique professionnelle)

Le directeur de la DPMIS reconnait que sur ce sujet sensible, qui entraine un changement radical des pratiques, même si des professionnels ont participé à la mise en place du projet, l’accompagnement  n’a pas été à la hauteur. Il s’engage à donner des consignes dans ce sens pour une approche plus pédagogique. Les difficultés doivent pouvoir être remontées au Comité de pilotage.

                              

Lors de ce rendez-vous nous avons pu obtenir des réponses souvent partielles à nos questions.

Nous avons abordé la nécessité du renforcement du nombre des sages femmes et de volantes au vu des difficultés croissantes de la population rencontrée mais aussi au vu de l’élargissement des missions (notamment la contraception). Sur ces questions, la collectivité reste sur son leitmotiv : effectifs constants.

Restons vigilantes et mobilisées…..

 

03 avril 2014

Risques psychosociaux

Mise en œuvre du plan national d’action
prévention des risques psychosociaux
dans les trois fonctions publiques

Le 28/03/2014

Suite à la signature du protocole d’accord sur la prévention des risques psychosociaux, cette circulaire du premier ministre rappelle que chaque employeur public réalisera un diagnostic des facteurs de risques psychosociaux, sur la base d’une démarche participative des agents à chaque étape du processus. Ce diagnostic intégré dans des documents uniques d’évaluation des risques professionnels permettra l’élaboration d’un plan d’action de prévention des risques psychosociaux en 2015.

2014_circ_5705_sg_du_20_mars_2014_mise_en_oeuvre_plan_d_a...

25 octobre 2013

Prévention des risques psychosociaux dans la Fonction publique

La FSU signe l’accord sur la prévention des risques psychosociaux dans la Fonction publique

Dans la suite de l’accord de 2009 sur la santé et la sécurité au travail dans la Fonction Publique, une longue négociation a permis d’intégrer nombre de nos préoccupations et demandes. Elle aboutit à un protocole d’accord qui engage l’état employeur et l’ensemble des employeurs publics dans la prévention des RPS (risques psychosociaux).

Ce protocole s’inscrit dans une dynamique qui devra se poursuivre avec une nouvelle concertation autour de la qualité de vie au travail.

Un calendrier est fixé pour la traduction réglementaire de l’accord et les ministères et collectivités devront très vite s’engager dans la mise en œuvre de cet accord.

Il n’est que temps.

Des années de RGPP et de « new public management », de fusions et restructurations menées à la hussarde, ont non seulement aggravé les conditions de travail mais aussi amené à une perte d’identité professionnelle de nombreux agents, confrontés à des contradictions entre les valeurs du service public et les injonctions qui leur étaient faites.

Pour la FSU, ce protocole est un point d’appui important.

Il pourra être opposé à des pratiques de management et d’organisation du travail qui risquent malheureusement de perdurer.

Il place au centre des processus à venir la parole des personnels, le rôle des encadrants, l’obligation de formation (notamment en direction des cadres), la nécessité d’anticiper dans toute réforme ou projet de restructuration la question des conditions de travail. En annexe, des moyens pour renforcer les CHSCT ont été actés, permettant une avancée concrète par rapport à l’accord de 2009.

Pour ce qui concerne la médecine de prévention (2ème annexe), les difficultés demeurent et la Fonction Publique doit désormais s’y attaquer résolument.

La FSU signera l’accord, tout en restant vigilante sur son application.

Et elle continuera à se mobiliser contre les suppressions de postes dans la Fonction publique et pour exiger de meilleures conditions de travail pour tous les agents.

20 mars 2013

Journée d'action du 26 Mars

 Préavis de grève pour le 26 mars dans les 26 Maisons Départementales de la Solidarité du Conseil Général 13

Sur le constat et les revendications suivantes :

Ø  Des modes d’organisation basés sur une politique de la réponse à tout prix dans les délais les plus courts avec des personnels soumis à la pression des rythmes de réception inacceptables, au non respect de leurs modes d’interventions et de leurs qualifications.

Ø  La disparition des instances de travail commun et du partage de certaines missions entre Cohésion Sociale, Enfance-Famille, Pmi, conséquence du clivage actuel et d’un cloisonnement accru.

Ø  L’existence de formes de management inappropriées au service social départemental ou du moins faisant peu de cas des caractéristiques de nos métiers et particulièrement répressif à certains endroits.

Ø  La prise en charge de nouveaux publics associés au désengagement des partenaires de terrain.

Ø  Un durcissement des règles d’octroi des aides financières, du maintien de l’allocation RSA.

Ø  Des moyens inadaptés aux besoins actuels des populations : logement, hébergement, actions  médico sociales dans le cadre du RSA.

Ø  Une politique de l’aide alimentaire inadaptée aux besoins des territoires et source d’inégalité, de conflits dans sa distribution.

Ø  Une augmentation du nombre des IP rendant difficile les évaluations.

Ø  Une augmentation du nombre de suivis d’enfants placés.

Ø  Une absence de places en DIMEF et de placements adaptés aux problématiques des enfants et des adolescents confiés.

Ø  Des pressions de l’administration pour réduire le nombre de prises en charge de jeunes majeurs et leur accompagnement éducatif.

Ø  Une explosion de la précarité et le développement de comportements agressifs de la part d’un public en grande difficulté, multipliant les handicaps.

Ø  Une absence de protocoles d’accueil inter -institutionnel ce qui ne peut qu’engendrer de la violence.

Ø  Le non respect du  protocole acté avec la collectivité au moment de l’agression de Préssencé.

Nous revendiquons l’ouverture de négociations immédiates sur l’ensemble de ces points, à partir de la plateforme FSU-CGT communiquée de nouveau en Janvier 2013 à notre collectivité :

Nous revendiquons :

·         Une politique médico-sociale à la hauteur des besoins de la population.

·         Des moyens adaptés en termes d’outils techniques mais aussi en renforcement des postes lorsque c’est nécessaire.

·         des formes de management qui sécurisent et respectent et les agents dans leurs missions, leurs qualifications et leurs pratiques professionnelles.