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27 avril 2018

Manifestations du 1er Mai 2018

POUR LES MISSIONS PUBLIQUES, L’EMPLOI, LE POUVOIR D’ACHAT

MANIFESTATIONS du 1er Mai

Marseille : 10h30 Vieux Port (RdV FSU devant le métro)

Arles : 10h30 place de la République

Martigues : 10h00 place Jean Jaurès (pot unitaire après)

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La FSU 13 considère que le gouvernement est maintenant entré dans une phase importante de son offensive libérale.

Les annonces du Ministre Dussopt sur la Fonction Publique sont gravissimes (refonte du statut général de la fonction publique, multiplication des contractuels et diminution des statutaires, rémunération au mérite). Le programme "Action Publique 2022" vise à annoncer les missions dont l'Etat entend se désengager par abandon ou privatisation. Ceci s’effectuerait dans le contexte d’une suppression massive de 150 00 postes de fonctionnaires, en particulier dans la Fonction publique Territoriale (FPT). En écho aux propos de Pierre Bourdieu en 1995, c'est la conception française de la fonction publique et des services publics qui est attaquée.

C'est la raison pour laquelle la FSU 13 appelle les collègues et les agents à se mobiliser fortement pour la défense du statut de la fonction publique, du code des pensions, et la défense des services publics, éléments déterminants des politiques publiques de redistribution et d'égalité. Il appelle à veiller à une organisation de la République qui renforce les libertés publiques et l'implication des citoyens dans la vie démocratique, qui soit cohérente avec l'égalité de traitement des citoyens et qui permette la mise en oeuvre de politiques fraternelles de redistribution et de lutte contre les inégalités.

Les mobilisations à venir sont déterminantes. C’est pourquoi la FSU13 appelle tous ses militants à mener le débat de conviction dans chaque lieu de travail et auprès de tous les collègues, en HIS ou en AG, , pour contribuer à la prise de conscience des enjeux, mettre en débat nos analyses et revendications, élargir la mobilisation au plus grand nombre.

Interview de Pierre Marie Ganozzi Secrétaire Général de la FSU13

Les services publics portent l'intérêt généralfsu.png


Entretien Pierre-Marie Ganozzi, secrétaire général de la FSU des Bouches-du-Rhône.

 
Alors que le gouvernement Macron est entré dans une phase importante de son offensive libérale, une intersyndicale CGT, Solidaires, FSU... appelle aujourd'hui à la mobilisation et à la grève.
 
Après le succès de la mobilisation du 14 avril, quelles sont les raisons qui poussent la FSU à s'associer à une nouvelle journée d'action ?
Plusieurs secteurs appellent à la grève aujourd'hui, notamment dans l'éducation : du premier et second degré, jusqu'au supérieur. La FSU 13 a décidé de relayer cet appel le plus massivement possible, dans le cadre de la lutte pour la défense des services publics qui a démarré sur des thématiques de salaire et s'est développée sur celles de la défense du statut des fonctionnaires et de l'intérêt général. On est dans cette continuité-là avec en point d'orgue le 22 mai, qui sera une nouvelle date de mobilisation avec 9 fédérations de la fonction publique. Réformes du lycée et du baccalauréat pour le second degré, sélection à l'université pour le supérieur et dans le premier degré, capacité à accueillir tous les élèves, avec comme cas particulier à Marseille le partenariat public privé (PPP) des écoles. Les raisons d'une grogne importante existent.
 
Quels sont les indicateurs de l'état de cette mobilisation ?
Pour l'instant nous n'avons pas encore de taux de participation à la grève, mais les différents mouvements ont tous été suivis entre 25 et 50 %. On a bon espoir que ce soit dans ce même étiage. Il y a une attaque sans précédent sur le service public, sur le statut. On nous explique que l'on va multiplier le nombre de contractuels dans les services. Un agent de la fonction publique sur cinq est aujourd'hui un précaire. Nous demandons un plan de titularisation pour ces salariés, mais le gouvernement fait l'exact contraire. Ce n'est pas acceptable. Le gouvernement nous dit aussi qu'un certain nombre de missions ne sera plus l'apanage du service public. On peut, par exemple, penser que dans la fonction publique territoriale, des missions seront purement supprimées, comme l'entretien des collèges et des lycées, la gestion
des cantines. On pourrait imaginer que demain ce soit Sodexo qui récupère la totalité des cantines et du hors temps scolaire. Nous avons vraiment une vision inverse de ce qu'il faudrait faire pour la fonction publique. Il en va de l'intérêt de tous d'avoir des écoles, des collèges, des lycées, des services qui fonctionnent bien dans l'intérêt général, alors que ce qui nous est proposé, c'est absolument l'inverse.
C'est une précarisation accentuée, des services privatisés, des statuts fragilisés. Cette politique qui sera mise en œuvre dans les prochains mois, nous inquiète vraiment. Sous prétexte d'une concertation qui n'en est pas vraiment une, le gouvernement annonce dans son programme Action Publique 2022, toutes une série de déréglementations qui ne vont pas dans le sens de l'intérêt général, mais dans le sens d'intérêts particuliers. C'est-à-dire de quelques grosses entreprises qui pourraient récupérer le gâteau de la cantine, de l'entretien ou pourquoi pas de certaines parties de l'éducation.
 
Les raisons qui conduisent le gouvernement à démanteler les services publics sont-elles purement d'ordre budgétaire ?
Je crois surtout que ce sont des raisons d'ordre idéologique. Je ne suis pas convaincu que le privé coûterait moins cher que le public. Il n'y a qu'a regarder, chez nous, les délégations de service public. Par exemple avec la desserte pour les îles du Frioul, on se rend compte qu'il y a eu une dizaine d'avenants et qu'au final le prix d'une traversée demeure exorbitant. J'aimerai que l'on démontre en quoi le privé est plus performant que le public. Actuellement, les Anglais sont en train de faire marche arrière. Une immense majorité d'entre eux voudrait que le service ferroviaire revienne dans le giron du public.
Cette idéologie libérale veut faire croire que le privé est la panacée et que le public ne serait pas capable de bien gérer. Pour nous, l'intérêt général est synonyme de fonction publique. On a l'impression que Macron épouse les théories de Blair et de Schrôder, dont on connaît déjà les effets. On a une augmentation considérable de la précarité en Allemagne et puis en Angleterre, des petits boulots à zéro euro. Est-ce que c'est ça que l'on veut demain ? Cela vaudrait le coup d'avoir un vrai débat de société sur la place des services publics et sur la place de la précarité dans le pays.
 
Quels arguments et contre-propositions avancez-vous pour défendre les services publics ?
Le vrai argument c'est de dire qu'il n'y a que les services publics qui ont l'intérêt général en ligne de mire, puisqu'à l'inverse, c'est normal, les entreprises privées sont là pour faire du profit. On ne va pas demander aux entreprises privées d'avoir le cœur sur la main. Chacun son métier, les services publics, comme leur nom l'indique, sont au service de tous les publics. Ce sont des lignes SNCF qui ne sont pas rentables, mais qui vont continuer d'exister, parce que c'est une question d'aménagement du territoire ; des écoles dans des territoires peu peuplés. Car sans ces équipements-là, des populations seraient totalement isolées. Nous ne sommes pas opposés à une évolution de nos missions. En revanche là, on assiste à une destruction et c'est absolument inacceptable. C'est la raison pour laquelle nous voulons démontrer que ce qui est nécessaire, c'est d'avoir une logique qui soit à la fois une logique d'aménagement du territoire et d'utilité pour le plus grand nombre. Ce n'est pas ce que je lis dans les annonces du ministre Dussopt sur la fonction publique.
 
D'autres mobilisations sont à venir, pourquoi un calendrier social aussi chargé ?
Le calendrier est chargé, parce qu'on n'est pas dans un ciel bleu, où il ne se passe rien. On essaye de faire émerger un maximum de luttes. Nous sommes dans la phase d'émergence de ces luttes, avec, en chef de file, les cheminots, mais pas uniquement. C'est aujourd'hui, qu'il faut qu'un maximum de monde prenne conscience que l'avenir des services publics est en jeu. Il faut essayer de conscientiser au maximum les gens, parce que là période sociale s'y prête. Il nous a semblé opportun d'accélérer ce processus pour permettre à tous de rentrer dans le conflit. Il s'agit de tirer la sonnette d'alarme, de dire aux Français, attention regardez ce que veut faire le gouvernement de nos services publics. Héritage de la Résistance, ils ont été forts pendant de nombreuses années. Une spécificité du fameux modèle social français. Si nous sommes aujourd'hui en grève c'est pour vous, pour votre intérêt, parce que s'il ne se passe rien, dans 5 ou 10 ans, le service public tel qu'on le connaît aujourd'hui n'existera plus.
Réalisé par Catherine Walgenwitz

23 avril 2018

Du nouveau pour les ASE et les EJE

Tract passage en A medicosociaux Mars2018.pdf

Le protocole PPCR (« Parcours professionnels, Carrières, Rémunérations ») est un ensemble de mesures statutaires et indiciaires signés par les organisations syndicales FSU—CFTC—UNSA—CFDT lors de la précédente mandature de M. Hollande après une longue phase de concertation, de négociation et de manifestation.

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La FSU a signé le protocole PPCR le 30 Septembre 2015 car il est (toujours) urgent d’en finir avec le mouvement de dévalorisation des carrières et des rémunérations des agents de la fonction publique.

Mais elle en a dans le même temps souligné les insuffisances dont celle d'un calendrier, entre 2016 et 2020 selon les catégories, trop étalé après 25 années sans mesure d’ensemble et six années de gel de la valeur du point d’indice conduisant à plus de 15% de perte de pouvoir d’achat sur le traitement indiciaire soit deux mois de rémunération principale.

Le PPCR a notamment abouti à des mesures générales visant à améliorer les carrières et les grilles de rémunération des fonctionnaires des trois versants de la fonction publique.

Au CD13 un certain nombre d’avancement a été obtenu lors des C.A.P. du 4 Juillet et du 19 Décembre avec le PPCR.

Les mesures contenues dans le protocole « PPCR » (Parcours professionnels, carrières, rémunérations), sont mises en œuvre au Conseil Départemental 13 sous le regard des délégués du personnels.

A tous les niveaux, la FSU territoriale du CD13 se mobilise pour que chacun-e bénéficie d’une revalorisation de sa carrière et de son traitement indiciaire.

Malgré les insuffisances nombreuses que nous pointons dans ce protocole, l’urgence sociale que représente l’amélioration du pouvoir d’achat, la reconnaissance des qualifications et du travail des agents est la priorité syndicale de cette période.

Toutes les avancées d’aujourd’hui avec le PPCR sont autant de points d’appui pour gagner celles de demain.

Une des revendications que la FSU Territoriale portait avec le PPCR concernait le passage en Catégorie A des Assistants Sociaux Educatif et des Educateurs de Jeunes Enfants.

La FSU territoriale n’a pas lâché l’affaire dès l’annonce du Premier Ministre de «geler» en 2018 le PPCR, nous sommes intervenus auprès de ses Ministres, Messieurs Darmanin et Dussopt, pour obtenir le passage en catégorie A des travailleurs sociaux.

Le gouvernement de M. Philippe promulgue le Décret :

C’est le Décret n°2018-183 du 14 mars 2018 qui permettra aux Assistants Territoriaux Socio-Educatif et aux Educateurs Territoriaux de Jeunes Enfants de passer en Catégorie A à compter du 1er Février 2019. Le décret peut être consulté sur le site Légifrance (www.legifrance.gouv.fr).

Nous portons cette revendication depuis de longues années car il y a une injustice envers les travailleurs sociaux qui de part leur parcours de formation (Bac +3) doivent être en catégorie A.

Le combat n’est pas terminé pour autant car nous considérons à la FSU Territoriale que c’est un «A».

Rejoignez nous, nous serons plus fort pour gagner !

 

16 avril 2018

Nous sommes pour la fonction publique, publique et pas privé !

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Avec les organisations Cfe/Cgc, Cftc, Cgt, Fa fp, Fo et Solidaires, CFDT, la FSU appelle à une nouvelle journée de grève et de manifestations le 22 mai prochain car la Fonction publique est aujourd’hui clairement menacée.

Affaiblissement du dialogue social, recours accru au contrat et donc développement de l’emploi précaire, salaires «au mérite», «externalisation» de missions, abandon de «missions de services publics», non reconnaissance du travail des agent·es et de leurs qualifications, dégradation du pouvoir d’achat, «Plan de départs volontaires», prévision de 120 000 suppressions d'emplois en 5 ans dont 70 000 à la Fonction publique territoriale, toujours un agent sur cinq non titulaires sans perspective… voilà le nouveau monde en marche d’Emmanuel Macron !

La FSU Territoriale du CD13 vous informera d’ici le 22 mai.

 

Le tract pour le 22 mai est ici :

greve 22 mai.pdf

POUR LES MISSIONS PUBLIQUES, L’EMPLOI, LE POUVOIR D’ACHAT, GREVE ET MANIFESTATIONS

Samedi 14 avril : 14h00 sur Vieux Port (RdV FSU en bas de la Canebière, face au Burger King)

Jeudi 19 avril : 10h30 sur le Vieux Port

La FSU 13 considère que le gouvernement est maintenant entré dans une phase importante de son offensive libérale. Les annonces du Ministre Dussopt sur la Fonction Publique sont gravissimes (refonte du statut général de la fonction publique, multiplication des contractuels et diminution des statutaires, rémunération au mérite). Le programme "Action Publique 2022" vise à annoncer les missions dont l'Etat entend se désengager par abandon ou privatisation. Ceci s’effectuerait dans le contexte d’une suppression massive de 150 00 postes de fonctionnaires, en particulier dans la Fonction publique Territoriale (FPT). En écho aux propos de Pierre Bourdieu en 1995, c'est la conception française de la fonction publique et des services publics qui est attaquée.

C'est la raison pour laquelle la FSU 13 appelle les collègues et les agents à se mobiliser fortement pour la défense du statut de la fonction publique, du code des pensions, et la défense des services publics, éléments déterminants des politiques publiques de redistribution et d'égalité. Il appelle à veiller à une organisation de la République qui renforce les libertés publiques et l'implication des citoyens dans la vie démocratique, qui soit cohérente avec l'égalité de traitement des citoyens et qui permette la mise en oeuvre de politiques fraternelles de redistribution et de lutte contre les inégalités.

Les mobilisations à venir sont déterminantes. Cest pourquoi la FSU13 appelle tous ses militants à mener le débat de conviction dans chaque lieu de travail et auprès de tous les collègues, en HIS ou en AG, pour contribuer à la prise de conscience des enjeux, mettre en débat nos analyses et revendications, élargir la mobilisation au plus grand nombre.

- Samedi 14 avril 2018 : la FSU13 appelle à participer à 2 manifestations :

- 11h00 contre la future loi "Asile/Immigration"

- 14h30 sur la base des revendications syndicales, à la manifestation pour la défense des services publics, initialement proposée par l’intersyndicale des Bouches-du-Rhône CGT/FSU/Solidaires/UNEF. La FSU13 se félicite que cette manifestation soit soutenue par plusieurs partis politiques et associations, mais elle tient à rappeler qu’elle reste attachée au principe de l’indépendance syndicale.

- Jeudi 19 avril : la FSU13 appelle à la mobilisation, par des assemblées générales, des manifestations et y compris par la grève.

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Dossier des retraites

4P retraites FSU 2018.pdf

Bonjour,

Il y a 4 ans, la loi « garantissant l'avenir et la justice du système de retraites » était

publiée… Or, voilà qu’en 2017 le Président annonce déjà une nouvelle réforme pour

« restaurer la confiance des français dans leur système de retraites »… Comment

croire à la sincérité d’un tel objectif quand le gouvernement pose comme préalable

l’absence de financement supplémentaire et évite d’emblée la question des finalités

du système de retraites ? Le gouvernement entend mettre en place un système où « un

euro cotisé donnerait les mêmes droits ».

Quid alors de la continuité du salaire avec un objectif clair de taux de remplacement ?

Quel niveau de vie veut-on assurer aux retraités ?

Quelle part leur attribuer en fonction de l'évolution démographique ?

Voilà quelques-unes des questions que la FSU pose pour entrer dans ce débat.

La transformation d’un système par annuités en un régime à points ou à comptes notionnels

pose de nombreuses questions dans la Fonction publique. Il remet en cause le code des

pensions lié au statut de la fonction publique et interroge de fait sur le devenir des droits

garantissant un niveau de pension comme le calcul sur l’indice des six derniers mois ou la

pension de réversion sans condition d’âge ni de ressources.

Cette réforme viserait à individualiser la retraite jusqu’ici basée sur la solidarité intergénérationnelle.

Si le système actuel peut être réformé c’est en renforçant les mécanismes de solidarité, en

consolidant les avantages familiaux, les périodes de chômage, de maladie, en cherchant à

réduire les inégalités entre les femmes et les hommes… C’est aussi en posant le débat sur

le financement des retraites.

Pour la FSU, les discussions qui s’ouvrent sur une nouvelle réforme des retraites ne peuvent

pas être synonyme de dégradation ni d’abandon du code des pensions mais bien d’amélioration.

C’est ce qu’elle porte et s’engage à défendre.

Bernadette Groison,

secrétaire générale de la FSU