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20 mars 2017

La FSU interpelle les candidat-es à l’élection présidentielle

Communiqués

lundi 20 mars 2017
 

La FSU a décidé de s’adresser aujourd’hui aux candidat-es à l’élection présidentielle – excepté au Front National considérant que son programme remet en cause les valeurs de la République et la démocratie - pour leur faire connaître son analyse et ses propositions. Elle les interroge aussi sur nombre de points et particulièrement sur le projet de chacun et chacune concernant particulièrement la Fonction publique et ses agents.

Il n’a pas échappé à la FSU que la Fonction publique faisait l’objet de débats dans cette campagne. Et certains programmes inscrivant prioritairement la réduction du nombre d’agents et la limitation des services offerts aux usagers ne manquent pas de l’inquiéter.
La FSU souhaite la clarté et considère que les agents doivent connaître l’avenir qui leur est promis par les un-es et les autres.

Pour sa part, la FSU est profondément convaincue que la Fonction publique est un atout pour le pays ! Aujourd’hui, la Fonction publique c’est plus de cinq millions d’agents dans l’hospitalière, la territoriale et l’État, sur l’ensemble du territoire. Dans chacun de ces trois versants, ils assurent aux citoyen-ne-s la permanence, la proximité, l’accessibilité du service public, dans des conditions parfois difficiles. Cette incroyable capacité d’engagement de ses personnels, cette adaptabilité inscrite dans l’ADN de la Fonction publique et sa capacité à assurer la permanence et la continuité du service public en font un levier essentiel pour toute la société pour relever les défis comme pour répondre aux besoins de la population sur l’ensemble du territoire.

Retrouvez ci-dessous les documents de la conférence de presse.

1617_053_courrier_candidats_election_presidentielle.pdf

13 mars 2017

Assez de surenchères xénophobes !

Solidarité avec les

Migrant-e-s !

Les migrant-es sont l’objet d’échanges et de débats nauséabonds depuis plusieurs mois, avec une violence dans l’expression des propos, désormais sans limite. Alors que ces personnes fuient la misère et la guerre, des voix s’élèvent pour exprimer le rejet de l’Autre, de l’étranger, ces voix hurlent et vocifèrent des slogans haineux : en France, c’est le FN qui veut exclure les enfants étrangers de l’école publique ; dans l'UE ce sont la construction de murs en Croatie, en Hongrie, en Espagne, et en France ( Calais) ; aux Etats-Unis, c’est Trump qui interdit l’entrée aux musulmans de certains pays ; en Afrique du Sud, les tensions communautaires sont à leur comble ! En PACA, les élus du Conseil Régional (LR et FN), confortés par les politiques des gouvernements successifs, se sont situés dans le droit fil de cette stratégie en adoptant une motion contre l’accueil des migrant-es dans la région.

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Face à l’effroyable réalité de près de 4 000 morts en Méditerranée en 2016 auxquels s’ajoutent ceux des années précédentes, peut-on admettre que notre pays ne soit plus en capacité d’accueillir et de proposer des réponses adaptées avec dignité ? Peut-on vraiment croire que notre pays ne puisse plus répondre à l’idéal d’universalité porté par la devise « Liberté, Egalité et Fraternité » ? 
Historiquement terre d’accueil la population de notre région s’est constituée par vagues et apports successifs d’immigrations. Les campagnes électorales ne doivent pas devenir une surenchère au repli sur soi et identitaire, au triomphe du nationalisme, des idées racistes et xénophobes. C’est pourquoi, le Mardi 21 Mars, journée internationale contre le racisme, doit résonner partout dans le monde, et en particulier dans notre région, un autre discours !


Les organisations signataires :
- S’engagent dans un devoir de solidarité en accueillant tous les enfants scolarisés et scolarisables sans distinction, quelles que soient les difficultés et l’insuffisance des moyens de nos écoles, collèges, lycées ou universités.
- Appellent les citoyens à tout mettre en œuvre pour combattre les idées xénophobes, lutter contre toutes les formes de discrimination, poursuivre leur investissement dans les actions solidaires en faveur de l'accueil des réfugié-es et des migrant-es.
- Condamnent les poursuites pénales engagées contre des militant-es ou des simples citoyens qui donnent un sens aux mots « asile, hospitalité et solidarité ».
- Appellent à renforcer la vigilance quant au suivi des décisions des autorités préfectorales qui s’opposeraient à l'accueil des migrants et à leur nécessaire régularisation en refusant de délivrer des titres de séjour).
- Agissent pour la mise en œuvre d'une prise en charge décente et digne sur le plan du logement, de la santé, de l’insertion économique, d’un revenu minimum.

Manifestation

Mardi 21 Mars 2017 à 18H
RDV sous l’Ombrière du Vieux Port à Marseille

Premiers signataires :
ACAT Marseille, Aides, ATTAC 13, BDS France.Marseille, Centre Evolutif Lilith, CGT 13, CGT-Educ’action 13, CGT-SFA, CGT SP Cereq, Cimade, Collectif 13 Droits de Femmes, CNT13, CNT-SO 13, Collectif citoyen et solidaire en pays salonais, Collectif solidarité migrants Marseille 11e/12e, Communauté Emmaüs de Marseille Pointe Rouge, Femmes Solidaires Marseille, FERC Sup CGT (Univ Aix-Mars), FGR-FP, FSU 13, LDH 13, LDH Marseille Centre, LDH Martigues, Médecins du Monde, Marche Mondiale 13 PACA, Mouvement de la Paix 13, MRAP 13, Résister aujourd’hui, RESF 13, RESF Ouest Etang de Berre, RUSF, SFR-FSU, SGEN-CFDT Provence-Alpes, SNAP-CGT, SNASUB-FSU, SNES-FSU, SNEP-FSU, SNETAP-FSU PACA, SNPES13-FSU, SNUIPP-FSU 13, Solidaires 13, SOS FEMMES 13, Sud Education 13, SYNPTAC-CGT Paca, UNEF Aix-Marseille, UNL 13 , VISA 13.

06 mars 2017

A l’appel de : La LDH, le Mrap, la CGT, la FSU

Le 19 mars, contre les violences policières, les discriminations, le racisme.
Partout en France, marchons pour la justice

Le 19 mars aura lieu, à Paris place de la Nation à 14h, pour la deuxième année consécutive, une marche pour la justice et la dignité. Nos organisations appellent à la solidarité et à cette manifestation qui se tient à l’appel des familles de victimes de violences policières. Elle se tient après l’agression insupportable dont Théo a été, après beaucoup d’autres avant lui, la victime.

Parce que les violences policières ne sont pas commises qu’en Ile-de-France, parce que les victimes de ces violences sont de toutes origines, c’est partout en France que nous appelons à manifester le 19 mars 2017.

Avec ces marches, nous crions notre colère.
Colère face à des violences policières dont le caractère répétitif trahit une conception pervertie de la sécurité publique et de la protection des citoyens ; colère face à une impunité manifeste et à un « deux poids, deux mesures » qui minent l’égalité des citoyens devant la justice ; colère devant des décisions gouvernementales qui visent à renforcer le poids de la police vis-à-vis de la justice, de la jeunesse et de la population.

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Avec ces marches, nous signifions : alerte !
La police exerce un métier difficile. Il lui arrive d’en payer chèrement le prix et de dénombrer ses victimes, tombées parfois dans d’atroces conditions. La France ne manque pas d’en porter le deuil. C’est donc une énorme responsabilité que d’être policier, de porter arme à la ceinture, d’incarner la force de la loi et, au-delà, la République. Cette responsabilité n’autorise aucun passe-droit ; au contraire, elle oblige. D’où notre alarme : manifestations de racisme, discriminations, comportements humiliants, violences et indulgences coupables marquent aujourd’hui les interventions policières.

Avec ces marches, nous disons : une autre police est nécessaire.
Cette situation relève certes d’un contexte politique dégradé, marqué d’inégalités, d’injustices et d’invocations à un ordre qui se retourne contre les libertés individuelles et collectives. Pour autant, elle n’est pas fatale et il est impératif d’adopter des mesures qui recentrent la police sur ses missions de protection, bannissent les comportements agressifs, punitifs et humiliants, créent les conditions de confiance entre police et population.

Avec ces marches, nous portons des demandes précises.
La police doit retrouver sa vocation de protection dans une relation de proximité exercée dans le respect des personnes et de leurs droits. Ses agents doivent recevoir une formation conforme à ces objectifs.
Le gouvernement doit rouvrir le dossier du récépissé pour les contrôles d’identité. Sa fonction n’est pas du même ordre que celle des caméras, dont il a seul décidé la généralisation et dans des conditions discutables.
Les méthodes d’interpellation à hauts risques déjà interdites dans nombre d’autres pays européens doivent être bannies.

Aujourd’hui, le gouvernement doit prendre les mesures qui s’imposent et ouvrir les discussions nécessaires.

Avec ces marches c’est la liberté, l’égalité et la fraternité que nous défendons.
Les violences policières, dès qu’elles font – ou semblent – faire système, sont un coup de poignard plongé dans le cœur de la République : elles foulent les libertés aux pieds, mettent à bas l’égalité des citoyennes et des citoyens devant la police et la justice, substituent les stigmatisations haineuses et les enfermements identitaires aux valeurs qui fondent notre réalité plurielle, laquelle est aussi notre identité collective.

C’est pour ces raisons et pour ces objectifs que nous appelons les citoyennes et les citoyens, toutes celles et ceux qui vivent, étudient et travaillent en France, à marcher le 19 mars.