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30 juin 2014

Réforme territoriale

 

POUR LA DÉFENSE DES SERVICES PUBLICS ET DE LEURS PERSONNELS

 

NON À CETTE RÉFORME TERRITORIALE

Le bureau national du SNUCLIAS-FSU réuni les 26 et 27 juin 2014 à Pantin dénonce le projet de réforme territoriale tant sur la forme que sur le fond. Sans consultation des citoyens, sans mandat, et a contrario de l’engagement pris par le Président de la République fin janvier 2014, le gouvernement engage un véritable « chamboule tout » de l’organisation territoriale. Faisant fi d’un quelconque bilande la décentralisation engagée au début des années 80, avec pour seuls arguments des économies budgétaires improbables et un motif contestable sur la taille des régions, le gouvernement Valls veut imposer un chaos institutionnel sans précédent.

 

Des centaines de milliers d’agents territoriaux assurant des missions aussi essentielles que l’aide aux personnes âgées, l’entretien de la voirie départementale, la protection de l’enfance, l’organisation des transports scolaires, le financement des transports ferroviaires régionaux, la restauration scolaire et l’entretien des collèges et lycées, les services sociaux, le soutien à la culture… sont concernés par ce projet précipité et dangereux.

 

L’annonce de la suppression à terme des Conseils Généraux, menacés d’ici 18 mois de perdre 1/3 de leurs personnels par transfert dans les nouvelles régions, relève de l’improvisation, de l’incompétence et même du mépris vis-à-vis du travail engagé par les agents de ces collectivités depuis de nombreuses années.

 

En effet si les compétences collèges, voirie et transports scolaires sont transférées au 1er janvier 2017 dans les nouvelles régions, il est prévu que toute la compétence de l’action sociale (75% des budgets départementaux) soit d’ici 2020 dispersée dans les intercommunalités, dont le seuil minimum doit être porté de 5000 à 20000 habitants. Que restera-t-il de l’égalité de traitement des usagers ? Quant aux centaines de personnels des laboratoires départementaux, des foyers départementaux de l’enfance, des archives, des bibliothèques départementales de prêts, des musées, des sites de loisirs, des services de jeunesse, de culture, de tourisme, d’aide aux communes, d’écoles départementales de musique… rien n’est prévu pour eux.

Nombre de collègues ne savent pas demain où ils devront travailler ni quelles seront leurs conditions de travail. Que deviendront leurs droits sociaux ? : Régime indemnitaire, temps de travail, congés, carrière, oeuvres sociales, droit syndical... Des centaines de non titulaires sont à la merci de suppressions de postes du fait de l’annonce gouvernementale contenue dans le pacte de responsabilité, de baisser de 11 milliards d’€uros les dotations aux collectivités.

 

Il faut cesser de considérer les personnels et les services publics comme une variable d’ajustement des économies budgétaires de l’Etat. Ceux-ci doivent disposer des moyens nécessaires pour exercer leurs missions.

Pour le SNUCLIAS-FSU toute réforme doit assurer la solidarité et la coopération entre les collectivités territoriales, l’égal accès de tous aux droits sociaux fondamentaux sur l’ensemble du territoire de la République. Elle doit aussi permettre le respect et la garantie des droits individuels et collectifs des personnels.

Nous appelons tous les parlementaires à s’opposer à cette réforme marquée par l’absence de concertation avec les représentants des personnels et porteuse de lourds dangers pour les services publics locaux, les agents territoriaux et les usagers.

Le SNUCLIAS-FSU prendra toute sa place pour informer et soutenir les mobilisations des agents contre les effets néfastes et prévisibles de cette réforme territoriale.

 

 

Unis contre l’extrême droite

Communiqués du vendredi 20 juin 2014

Un communiqué de presse commun des organisations syndicales : CGT, FIDL, FSU, UNEF, UNL, Solidaires concernant les initiatives contre l’extrême droite de la semaine prochaine.
 

La montée du vote de l’extrême droite lors des derniers scrutins municipal et européen a entraîné une série d’initiatives et de réactions. Les organisations de la campagne lancée en décembre dernier « Uni-es contre l’extrême droite, ses idées, ses pratiques » (CGT, FIDL, FSU, UNEF, UNL, Solidaires), attachées à la convergence la plus large de toute les actions sur cette thématique,

  • Apportent leur soutien à l’appel initié par SOS racisme et au meeting organisé lundi soir à Paris au Théâtre Dejazet.
  • participeront au festival étudiant contre le racisme du 26 juin
  • seront présentes à la réunion des collectifs dite CONEX (coordination nationale contre l’extrême droite) samedi et dimanche prochains.

Par ailleurs, nos appelons à continuer la démultiplication des initiatives unitaires sur tout le territoire et à poursuivre le travail syndical engagé pour faire face sur le terrain, au plus près des salariés, des jeunes et des chômeurs.

Etats généraux du travail social à Marseille le 27 juin

Ni Assises, ni couché-e-s, nous restons debout ! ...scandaient les 350 travailleuses et travailleurs sociaux rassemblé-e-s à l'appel de la CGT et de la FSU à la faculté de médecine de la Timone à Marseille à l'occasion de la convocation des « Etats Généraux du travail social » inter région Grand Sud.

Devant la mobilisation des personnels, les représentants de l'Etat ont été obligés d'annuler ces assises. Qu'en est il de ce dossier ?

En décembre 2012, lors de « la conférence nationale contre la pauvreté et pour l'inclusion sociale », le Président de la République annonçait la tenue d'Etats généraux du travail social, à construire avec les acteurs concernés.

Depuis les conditions du débat (absence de fait des employeurs, les conseils généraux entre autre) n'ont jamais permis d'échange avec les représentants des professions que sont les organisations syndicales.

De plus les annonces de réforme territoriale font peser une réelle menace sur les missions de l'action sociale et créent un climat anxiogène chez les personnels.

Par ailleurs les mesures de restrictions budgétaires pèsent lourd sur la réalité de ce travail (fermeture de permanences CAF dans les BdRh, diminution des moyens mis à dispositions des familles et des enfants, diminution des budgets alloués aux dispositifs d'insertion).

Les professionnels du secteur sont enjoints de répondre à une demande sociale de plus en plus forte avec moins de moyens.

Les travailleurs-euses sociaux, qu'ils-elles relèvent des collectivités territoriales, des services de l'Etat (éducation , justice …), du secteur associatif s’inquiètent de la dérive de leur métier et de leurs missions. Ils réclament la reconnaissance des qualifications acquises, de meilleures conditions de travail, une revalorisation de leur profession.

La FSU réclament avec elles et eux :

la reconnaissance du DE bac +3 au niveau II de qualification,

le positionnement en catégorie A dans les grilles des 3 fonctions publiques,

une augmentation salariale en conséquence (un travailleur social démarre sa carrière à 1,1 fois les Smic),

le déblocage des budgets garantissant aux étudiant-e-s les gratification de stage, une approche globale et non fractionnée des missions, comme cela est le cas aujourd'hui, une garantie de financement public des politiques sociales.

Ces Etats généraux sont un simulacre de démocratie et de « dialogue social », il n'existe aucune préparation en amont, aucun engagement politique.

L'annulation aujourd'hui des ces Assises à Marseille, même si elle n'est pas un but en soit est significative du climat existant dans nos professions. Elle pose de fait la question d'un vrai débat

public et démocratique et d'un engagement à consolider ces missions et à reconnaître les personnels qui les font vivre.

L'action doit continuer, la FSU s'y emploiera dans l'unité syndicale !