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27 juillet 2015

Communiqué commun CGT, FSU, Solidaires

La CGT, la FSU et Solidaires appellent à une nouvelle journée de mobilisation interprofessionnelle le 8 octobre 2015

Durant toute cette année, les salarié-es et retraité-es se sont mobilisé-es à plusieurs reprises dans les secteurs professionnels et au plan interprofessionnel pour exprimer leurs attentes, leur exaspération grandissante face à une situation économique et sociale qui ne cesse de se dégrader et pour exiger une autre répartition des richesses qu’ils produisent.

Ces dernières semaines encore, des mobilisations, souvent unitaires, ont été menées par les salarié-es et les retraité-es, exigeant leur juste dûs, autour de luttes sur les salaires et pensions. Des actions se sont développées pour exiger de travailler mieux et moins, d’améliorer les conditions de travail et de réduire la durée du temps de travail, contre les licenciements, pour exiger aussi la pérennisation et la conquête de nouveaux droits (retraites, protection sociale, garanties collectives), le développement des services publics et la relance industrielle.

Cédant aux pressions des puissances financières, au MEDEF, aux injonctions de Bruxelles, le gouvernement déroule une politique qui remet en cause notre modèle social assis sur l’égalité, la justice et la solidarité.

Accompagnées par une bataille idéologique inédite, des politiques pour l’emploi se traduisent trop souvent par des mesures de régression sociale qui vont impacter tous les salarié-es.

Les organisations syndicales CGT, FSU et Solidaires convient toutes les organisations syndicales et les organisations de jeunesse pour une réunion fin août afin d’échanger sur l’analyse de la situation sociale, économique et politique et d’évaluer les champs sur lesquels des initiatives communes pourraient être envisagées.

Dans un contexte où les inégalités se creusent et où la précarité se développe, elles réaffirment leur volonté de contribuer au renforcement des mobilisations et à leurs convergences, dans un cadre unitaire le plus large possible.

Dès à présent, elles invitent les salarié-es et retraité-es à amplifier la mobilisation autour d’une plate forme revendicative commune pour :
• Augmenter les salaires, les retraites, les pensions, les minimas sociaux et le point d’indice des fonctionnaires
• Promouvoir l’égalité salariale femmes / hommes
• Améliorer les conditions de travail et réduire le temps de travail pour créer des emplois, combattre et réduire le chômage
• Pérenniser et améliorer les garanties collectives
• Pérenniser et améliorer la protection sociale, les retraites complémentaires, pour garantir les droits à la santé et à la retraite
• Développer les investissements pour relancer l’activité économique en tenant compte des impératifs écologiques
• Conforter et promouvoir les services publics

Les organisations syndicales CGT, FSU et Solidaires appellent les salarié-es à en débattre pour construire une journée de mobilisation interprofessionnelle le 8 octobre prochain.

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Stop à l'austérité

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Quelles que soient les modalités choisies par les unes ou les autres des organisations syndicales, l'action majoritaire nécessite de multiples démarches de conviction pour être effective.
Rien d’étonnant, lorsque deux tiers des français ne se « sentent proches d’aucun syndicat » et qu’à peine une personne sur deux les juge « utiles ». Ce sondage paru le 30 avril, doit nous alerter plus que nous agacer.

Tous les syndicalistes sont interrogés sur la question de savoir si le syndicalisme ne serait pas dépassé . Pour la FSU la réponse est sans ambiguïté : non, mille fois non.

Et ce n’est pas parce que la situation sociale se dégrade depuis des années, que la défiance est forte, que les idées de l’extrême droite progressent qu’il faudrait céder au fatalisme.

C’est au contraire le moment de travailler à offrir des espaces syndicaux de dialogue, d’écoute, d’élaboration des revendications avec les salariés, les chômeurs, les jeunes et les retraités. C’est le moment de mener les actions par des modalités décidées avec eux. C’est le moment aussi pour le mouvement syndical de faire preuve de combativité et de renouvellement quand le doute s’instille dans la tête d'un grand nombre. Il est urgent que toutes les organisations représentatives de tous les secteurs d’activité, privés comme publics renouent un dialogue constructif sans masquer leurs accords comme leurs désaccords plutôt que de privilégier des logiques internes conduisant à la division.

La mobilisation venant des collèges contre une réforme injuste : (plus d'un enseignant sur deux étaient en grève avec l'intersyndicale au mois de mai), le succès des Fralib et le lancement de la SCOP TI ... nous donnent des raisons d'espérer.

Quant au gouvernement, il est temps qu’il entende ce message, et il nous revient de faire changer la donne, d'inverser la tendance. La FSU s'y emploiera.