SNUTER CD 13 FSU

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20 décembre 2012

Métropole

 

Métropole de compétitivité ou espace de solidarité

et du « vivre ensemble »

 

Déclaration des Unions départementales des Bouches-du-Rhône

 

Dans la perspective de la venue le 21 décembre prochain de Mme LEBRANCHU Ministre de la Réforme de l’Etat, de la Décentralisation, les Unions Départementales CGT CFDT FSU UNSA Solidaires ont défini une position commune sur la question du projet de métropolisation de l'aire marseillaise.

 

Les Unions Départementales ont la volonté de faire part, d'un point de vue syndical, unitaire, indépendant du patronat et des pouvoirs publics, de leur analyse sur l'organisation d'un territoire regroupant près de deux millions de nos concitoyens et plus de 800 000 emplois dont 60 000 fonctionnaires territoriaux.

 

Les UD s'interrogent sur la méthode utilisée par le gouvernement pour parvenir à un projet conçu par l’État sans la mise en oeuvre d'une large concertation avec les citoyens, les élus, les salariés et leurs organisations syndicales représentatives. De même que pour l'Acte III de la décentralisation, la question essentielle doit être la satisfaction des besoins sociaux et l'égalité d’accès et de traitement sur tout le territoire. Elles considèrent que le statut des agents publics est une garantie pour les usagers et la République.

 

Elles affirment que démocratie sociale et politique sont indispensables pour la défense de l'intérêt général, la promotion des services publics en matière de transports, de formation, de logement, d’urbanisme, de fiscalité, d’environnement et de développement économique.

 

Elles luttent au quotidien pour la solidarité contre la compétition et la mise en concurrence des salariés et des territoires. Elles agissent pour une réelle transparence des prises de décisions contre les politiques affairistes et clientélistes qui ont trop souvent et trop longtemps nui à l'efficacité de l'action publique.

 

La situation du département en termes d'emplois, du nombre de chômeurs, de précaires, d’accroissement des inégalités en appelle à un sursaut de l'action publique, à la coopération et la complémentarité des politiques locales.

 

L'avenir industriel, celui des activités portuaires et maritimes, les conséquences de plusieurs années de RGPP en matière de santé ou d'éducation nécessitent une intervention forte et structurante de l'état en matière d'investissements, d’infrastructures, de services, et de développement économique.

 

Les UD considèrent que toute modalité d’organisation de l’intervention publique dans les territoires ne pourra aboutir avec une logique de diminution directe ou indirecte des moyens publics. Cette organisation nécessite aussi de mener un réel débat sur la fiscalité locale.

 

Elles continueront à débattre avec les salariés et les citoyens sur les enjeux économiques etsociaux afin que les décisions engageant l’avenir soient prises dans le respect de la démocratie et du dialogue social.

 

11 décembre 2012

La lutte continue !!!

Déclassement des travailleurs sociaux, ça suffit !

Agissons pour la reconnaissance des qualifications et la revalorisation salariale !

 

article travail social decembre 2012 6 Déc .pdf

   

C'était avant :

 

 

L'accord sur la réforme de la grille de la Fonction publique du 9 février 1990, dit « accord Durafour », intégrait les professionnels du social et de l'éducatif, diplômés d'état, dans un Classement Indiciaire Intermédiaire – CII -, situé entre la catégorie B et la catégorie A.

 Cette grille, mise en place en 1992, considérée comme transitoire suite aux mobilisations sans précédent des assistants sociaux et éducateurs spécialisés, devait permettre à terme l’accès à la catégorie A.

 

Depuis :

 

Le 21 février 2008, 4 organisations syndicales (CFDT – UNSA – CFTC et CGC) de la fonction publique sur 8, ont signé avec le précédent gouvernement un mauvais accord salarial, entérinant une perte de pouvoir d’achat etincluant le projet de réforme de la catégorie B.  

 Un Nouvel Espace Statutaire (NES) en catégorie B était ainsi crée.

Les projets de décrets de la filière médico-sociale qui en découlent, ont pu être plusieurs fois reportés de l'agenda de l'ancien gouvernement grâce aux importantes mobilisations unitaires des professionnels.

 

Car s'ils devaient être publiés, cela signifierait :

- maintien en catégorie B

- importante régression salariale

- allongement de la durée de carrière

 

 

Présentés par le nouveau gouvernement au Conseil Supérieur de la Fonction Publique Territoriale (CSFPT) du 3 octobre 2012 pour les cadres d'emplois de la filière médico-sociale : Educateurs Spécialisés, Assistants Sociaux, Conseillers en Economie Sociale et Familiale, Educateurs de jeunes Enfants, ces projets ont toutefois reçu un avis défavorable.

 

 

Un vœu du CSFPT demandant au gouvernement l'ouverture de négociations sur cette filière a même été formulé.

 

Maintenant les engagements doivent être tenus :

 Ce dossier doit être étudié le 14 décembre lors de la thématique « parcours professionnels » de l' « agenda social ».

L'actuel Chef de l'Etat, son Premier Ministre, la Ministre des Affaires Sociales et de la Santé, le Ministre du Travail, de l’Emploi et du Dialogue social et le Président de l'Assemblée nationale soutenaient les revendications des travailleurs sociaux lorsqu'ils étaient dans l'opposition. C’est maintenant le temps des actes.

 

Agissons !

 

Lors des réunions de l'Intersyndicale des 25 octobre et 26 novembre dernier, la FSU, s'est montrée disponible et volontaire pour construire les mobilisations unitaires pour obtenir :

- le reclassement en catégorie A des assistants socio-éducatifs et des éducateurs de jeunes enfants.

- la reconnaissance des qualifications et des responsabilités par une grille indiciaire allant de l'IM 349 à 798.

- l'homologation au niveau II français des Diplômes d'Etat obtenus après 3 ans d'études supérieures.

C'est sur ce socle revendicatif que le

SDU13-FSU continuera d’agir !

 

07 décembre 2012

La FSU

La Fonction publique, une charge ? Non une chance !

Prenez la parole !

Alors que nombre de concertations sont ouvertes, la FSU estime indispensable de donner la parole à tous les agents de la Fonction publique et des services publics.

PNG Il nous revient de dire quelles sont aujourd’hui les priorités pour la Fonction publique et pour les personnels. Comment améliorer le fonctionnement des services ? Comment répondre mieux aux besoins de la population ? Comment améliorer les conditions de travail des personnels ?

Prenez la parole ! En répondant à notre questionnaire, vous apporterez en quelques minutes votre contribution. Elle est précieuse. Elle permettra à la FSU de porter encore plus haut et fort nos exigences pour faire avancer le service public et la Fonction publique !
Télécharger le questionnaire papier
Voir et télécharger les visuels de la campagne

01 décembre 2012

Pétition nationale de la FSU

Augmenter nos salaires :

Une exigence sociale forte et légitime !

Monsieur le Président,
Madame la Ministre de la Fonction Publique,

Les politiques salariales dans la Fonction Publique, passées et actuelles, sont désastreuses. Elles entraînent de jour en jour les agents dans une spirale permanente de dévalorisation et de déclassement salarial, amenant ainsi une part de plus en plus grande d’entre eux dans une situation économique difficile.

Depuis 2000, c’est 13% de pouvoir d’achat perdu. 20% des agents sont payés au SMIC, les qualifications ne sont plus respectées et reconnues ! Et dans le même temps, les politiques indemnitaires ont joué contre l’emploi et les solidarités.

La juste rémunération du travail des agents publics aurait de plus un effet positif sur la relance économique, participerait activement au financement de la protection sociale et apporterait in fine une contribution supplémentaire pour les recettes de l’Etat. L’austérité n’est pas la solution, elle est au contraire un amplificateur de la crise comme le montre l’exemple des pays européens engagés dans cette voie !

Augmenter les salaires dans la Fonction publique, c’est possible mais cela passe par une autre politique fiscale mettant à contribution tous les revenus et visant plus de justice.

C’est pourquoi nous exigeons une mesure générale immédiate, la suppression de la journée de carence et l'ouverture de véritables négociations sur :
1. La revalorisation de la valeur du point d’indice (gelé depuis 3 ans), son indexation sur les prix, des mesures de rattrapage des pertes ;
2. Un salaire minimum à 1600 € net ;
3. La reconstruction de la grille avec en première mesure, une augmentation uniforme de 50 points ; des carrières linéaires déconnectées de l’évaluation et d’un pseudo mérite ;
4. La revalorisation salariale des filières féminisées, bien moins rémunérées ;
5. L’intégration des indemnités dans le salaire sous forme indiciaire.

Signez massivement la pétition en ligne :

http://www.fsu.fr/petitions/?p=3